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Pour une perspective sociale de l'écologie industrielle et territoriale (EIT) : mécanismes d'action collective, processus d'apprentissage, création de valeur territoriale. Une mise en récit à partir des démarches d'EIT dans la municipalité régionale de comté (MRC) du Kamouraska et au port Atlantique de La Rochelle

Chembessi, Chedrak 15 February 2021 (has links)
S’appuyant sur une perception humano-centrée de l’écologie industrielle et territoriale (ÉIT), qui suppose le dépassement d’un déterminisme technologique ou d’une vision techno-centrée, cette thèse propose une mise en relation entre les facteurs techniques, humains et socio-organisationnels qui fondent les processus de mise en œuvre et de pérennisation des synergies industrielles. À travers une mise en récit des démarches d’ÉIT dans la Municipalité Régionale de Comté (MRC) de Kamouraska (Québec) et au Port Atlantique La Rochelle (France), elle ouvre de nouvelles perspectives autour de quatre notions clefs : le territoire (les spécificités territoriales), l’écosystème d’acteurs (les interactions sociales), les synergies industrielles et les bénéfices. La thèse souligne comment le territoire, les réseaux d’acteurs, les synergies et les bénéfices influencent les démarches d’ÉIT. Elle renvoie à une application territorialisée des principes de l’ÉIT en termes d’efficacité technico-économique, environnementale et sociale. Dans cette perspective, elle explore le comportement des acteurs, comme levier majeur du déploiement des projets, mais aussi de l’affirmation de l’ÉIT comme espace d’action collective, d’apprentissage et de création de valeur territoriale. Pour ce faire, l’approche méthodologique repose principalement sur une observation des réseaux, la découverte et la perception des phénomènes sociaux qui se produisent au sein des écosystèmes d’acteurs afin d’aboutir à une compréhension sociopolitique des symbioses industrielles. Nos résultats mettent en évidence une endogénéisation du territoire dans le déploiement de l’ÉIT. En se fondant sur une analyse de la proximité entre les acteurs, la thèse explore la dimension spatiale, les dynamiques territoriales, le potentiel local des ressources naturelles, la perception des risques au sein des filières et/ou secteurs d’activités des entreprises, pour saisir les processus d’émergence et de construction des démarches d’ÉIT au sein d’un territoire. Les résultats révèlent l’importance des processus relationnels et interactionnistes au travers du degré de participation et de confiance, l’influence de l’agenda public/politique, les mécanismes de gouvernance, etc. Ils soulignent également une remise en cause des logiques purement révélatrices des ressources ou de mesurabilité des gains, en investiguant une autre dimension de la valeur dans les échanges de flux. Celle-ci porte sur les processus d’apprentissage, les opportunités de constitution d’un public autour des enjeux écologiques contemporains par l’entremise des échanges de flux. En définitive, l’étude menée auprès de 40 acteurs : 15 en France et 25 au Québec, renforce la perspective sociale dans la conception et/ou la compréhension des démarches d’écologie industrielle et territoriale. La mise en récit de ces deux cas participe à l’affirmation des mécanismes de l’institutionnalisation de l’ÉIT (planification territoriale, mesures d’incitation, cadre juridique et institutionnel) et des processus collectifs dans la structuration et le fonctionnement des réseaux d’acteurs. Les démarches d’ÉIT au Kamouraska et à La Rochelle témoignent des intentionnalités humaines dans les dynamiques de réseaux et des interdépendances technico-économiques entre les parties prenantes. La thèse contribue à éclairer l’écologie industrielle et territoriale comme processus de développement territorial et/ou d’innovation sociale. Elle souligne l’intérêt d’élargir le champ des démarches à une diversité d’acteurs, en respectant les spécificités des contextes territoriaux et le rythme de progression propre au milieu d’implantation. / Based on a human-centered principle of industrial ecology (IE), which exceeds technological approaches, this thesis analyzes the technical, human, social and organizational factors conditioning the implementation and sustainability of industrial synergies. It investigates the intertwinement of such factors in fostering a collaborative project. Through a case study approach, it contrasts the project coordinated in the Municipalité régionale de comté (Quebec, Canada) with the one unfolding at Port Atlantique La Rochelle (France). Our main research question is: How do the territory, the actor’s networks, the industrial synergies and the benefits impact IE’s implementation? To address it, the study underlines new theoretical and empirical perspectives regarding the four key notions of industrial ecology: territory, actors’ network, industrial synergies and benefits. More precisely, the thesis explores individual and organisational behavior as a major lever or trigger for project implementation. IE are considered as space of collective action, of co-learning, and creation of what is understood as territorial value. The methodological approach is based on participative observations, on network analysis, on semi-directive interviews and on documentary analysis. finding and awareness of social phenomena that occur within actors' ecosystems in order to help of socio-political understanding of industrial symbioses. Intensive fieldwork was conducted both in Québec and in France over a period of almost two years (2017-2019). A total of 40 respondents were interviewed: 15 in France and 25 in Quebec. Our results focus on the idea that IE’s implementation is largely depending on an endogenization of territory. The geographical proximity between actors constitutes a critical factor for the success of the process. Proximity is in fact determining the territorial dynamics. It highlights the local potential of natural resources, and conditions the perception of risks within the sectors of activity of the companies. Our results also demonstrate the importance of relational and interactionist processes regarding the projects implementation and monitoring. In fact, our study stretches how stakeholder’s participation and trust, the influence of public/political agenda, and the governance mechanisms are key factors in determining how the industrial ecology project will unfold. Furthermore, the thesis contributes to the theoretical analysis of industrial ecology by assessing its benefits in terms of rather immaterial dimensions. By exploring the global results and going beyond the quantitative spinoffs of the projects in France and in Québec, we find how exchanges of flows foster social learning and collective opportunities regarding contemporary ecological issues. Finally, this research helps to increase a social perspective in designing and understanding industrial ecology. Our research emphasizes the importance of IE’s institutionalization (territorial planning, incentive measures, legal and institutional framework). It underscores how it is conditioned by collective processes, intentionality, and technical and economic interdependencies between stakeholders. Industrial ecology deserves to be managed as a process of territorial development and social innovation.
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Aménagement participatif du territoire : controverses et action collective en protection des Terres d'Espérance à Québec

Jakob, Fabien 14 August 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 8 août 2023) / Cette recherche porte sur une action collective s'organisant à l'occasion de la révision controversée du Schéma d'aménagement et de développement du territoire de l'Agglomération de Québec (2015-2020) qui suscite un trouble en ce qu'elle planifie de réaffecter en zone constructible des espaces verts périurbains raréfiés, un territoire agricole protégé -- les Terres d'Espérance-- ainsi que les biens matériels et immatériels y étant associés. S'intéressant aux motifs, aux motivations, aux raisons qui engagent les personnes dans l'action, cette étude rend compte des processus par lesquels des personnes et des collectifs se dotent de compétences critiques et de capacités d'expression publique ; elle analyse les formes discursives, les registres argumentatifs déployés dans l'espace public par lesquelles de multiples acteurs -- en particulier issus de la société civile -- élaborent leur propre définition du monde et des actions qu'ils entendent y engager. À partir d'un univers de sens communs et/ou controversés, cette étude identifie plus précisément les sens du juste, les principes supérieurs communs, en d'autres termes les appuis normatifs convoqués par les acteurs lorsqu'ils déterminent ce qui compte, ce à quoi ils attribuent une valeur. Elle s'appuie pour cela sur la sociologie de la Justification de Luc Boltanski et Laurent Thévenot (1991); offrant des outils de description, d'analyse et d'interprétation des situations, cette approche propose une systématisation des logiques d'action et de coordination, des formes de jugement et des justifications que mobilisent les acteurs lorsqu'ils s'essaient à (re)formuler le sens de l'intérêt général. Cette étude émet l'hypothèse que les épreuves d'indignation et de révolte, les opérations de revendication et de justification que mobilisent les différents acteurs participent d'une mise en œuvre et en actions de préférences collectives déterminant le déploiement de pratiques de gestion territoriale plus écologiques, raisonnables ou responsables ; celles-ci visent notamment à protéger des biens de nature et culture auxquels est attribuée une valeur patrimoniale en vue de les transmettre aux futures générations. Cette recherche émet également l'hypothèse que les sens du juste, les principes de justice convoqués à cette occasion participent de l'élaboration de nouvelles formes conventionnelles adossées à des grandeurs vertes (Lafaye & Thévenot, 1993). Cette recherche se trouve à la croisée de différentes disciplines. Rendant compte des pratiques et des représentations engagées dans la production matérielle et idéelle de l'espace, cette étude s'inspire d'une certaine géographie sociale et culturelle. En sondant alternativement ou simultanément les logiques mémorielles et symboliques, sociales et culturelles, politiques et économiques qui participent d'une forme de patrimonialisation de ressources naturelles et culturelles, elle prend également appui sur l'apport théorique des études critiques patrimoniales. L'apport de la géographie politique de l'environnement nourrit également la réflexion en ce qu'elle déploie une analyse des phénomènes spatiaux et des dynamiques sociales -- des pratiques, des logiques, des références -- conditionnant le rapport des acteurs entre eux eu égard aux objets de la nature. Elle se nourrit également d'une certaine géographie politique qui ouvre tout à la fois une réflexion sur l'expérience de l'être et de l'agir ensemble ainsi que sur les fondements politiques de l'institution du commun au sein d'un espace géographique donné. Cette étude s'inspire toutefois plus particulièrement du tournant pragmatique en géographie mettant à jour les multiples façons par lesquelles des acteurs issus de la société civile acquièrent une capacité d'intervention sur des problèmes d'aménagement territorial qui les affectent directement ou indirectement. Elle emprunte par ailleurs un chemin transdisciplinaire en mobilisant les théories des problèmes publics et des publics, de l'action collective et de la justification. En ce qui concerne le plan, la première partie articule la problématique, le cadre théorique et la méthodologie. La deuxième partie, essentiellement consacrée aux observations de terrain, présente les résultats de la recherche pour la partie empirique et les articles retenus dans le cadre de ce cursus doctoral. La troisième partie se divise entre la discussion développant certaines pistes d'interprétation des résultats empiriques et les conclusions. / This research focuses on a collective action organized on the occasion of the controversial revision of the Greater Quebec City Area land use and development schema (2015-2020) which causes an uproar in that it plans to rezone rarefied peri-urban green spaces, a protected agricultural territory -- les Terres d'Espérance -- and it associated tangible and intangible assets. Focusing on the motives, motivations and reasons that engage people in action, this study takes account of the processes by which individuals and collectives acquire critical skills and capacities for public expression; it analyzes the discursive forms and argumentative registers deployed in the public space by which multiple actors - particularly from civil society - elaborate their own definition of the world and of the actions, they intend to engage in it. Based on a universe of common and/or controversial meanings, this study identifies the sense of what is right, the principles of justice, in other words the normative supports called upon by the actors when they determine what counts, what they attribute a value to. It is based on the sociology of Justification by Luc Boltanski and Laurent Thévenot (1991); providing tools for describing, analyzing and interpreting problematic situations, this approach proposes a systematization of the logics of action and coordination, the forms of judgement that actors mobilize when they try to (re)formulate the scope of general interest. This study puts forward the hypothesis that the tests of indignation and revolt, the operations of claim and justification to which the actors resort to shape collective preferences that aim to implement more ecological, reasonable or responsible territorial management practices ; they intent so to protect natural and cultural goods to which a heritage value is attributed to with a view to passing them on to future generations. This research also puts forward the hypothesis that the justification and the principles of justice called upon on this occasion produce new conventions based on green values (Lafaye & Thévenot, 1993). This research lies at the crossroads of different disciplines. Taking into account the practices and representations involved in the material and ideal production of space, this study is inspired by a certain social and cultural geography. By probing alternately or simultaneously the memorial and symbolic, social and cultural, political and economic logics involved in a form of patrimonialization of natural and cultural resources, it also draws on the theoretical contribution of critical heritage studies. In that it deploys an analysis of spatial phenomena and social dynamics - practices, logics, references - shaping the relationship between actors with regard to the objects of nature, the contribution of political geography of the environment also inspires this research. It is also nourished by a certain political geography which opens up a reflection on the experience of being and acting together as well as on the political foundations of the institution of the common within a given geographical space. More specifically, this research relies on the pragmatic turn in geography which focuses on revealing the multiple ways in which actors from civil society acquire the capacity to intervene in territorial planning, to tackle spatial problems that affect them directly or indirectly. Taking a transdisciplinary approach, it also draws on theories of public problems, collective action and justification. As far as the plan is concerned, the first part sets out the theoretical framework, the problematic and the methodology. The second part presents the results of the empirical research and three of the articles published during this doctoral course. The third part is divided into the discussion and the conclusions.

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