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Dépense énergétique journalière et comportements sédentaires : impact aigu et chronique de la pratique d’exercice chez des hommes âgés sarcopéniques

Jean Glouzon, Berthine Kelly January 2014 (has links)
Le vieillissement est accompagné d’une prévalence importante de la sarcopénie (perte de masse musculaire) pouvant engendrer fatigue, risques de chute et incapacités physiques, exacerbant ainsi un cercle vicieux impliquant la sédentarité et une diminution de la dépense énergétique. Récemment, des études ont démontré que les comportements sédentaires (dépense énergétique avoisinant celle de repos, en position assise ou allongée) étaient un facteur de risque de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de mortalité prématurée, indépendamment du niveau d’activité physique à intensité modérée ou élevée. Ainsi, on peut être physiquement « actif » et quand même accumuler de longues périodes à être assis. Pourtant, l’entraînement peut favoriser l’augmentation de la masse musculaire et de la dépense énergétique, améliorer la sensation de bien-être et d’activation tout en diminuant la sensation de fatigue. Aucune étude à ce jour n’a analysé les effets de l’exercice ou de l’entraînement sur les comportements sédentaires chez des personnes sarcopéniques pouvant être plus fatigables. Le premier objectif est donc de vérifier quels sont les effets d’une séance d’exercice sur les comportements sédentaires (CS) et la dépense énergétique d’activités physiques (DÉAP) du reste de la journée lors d’une journée avec exercice (JEX) et d’une journée sans exercice physique (JSEP). Le deuxième objectif vise à vérifier la persistance de ces effets après une intervention en entraînement de 16 semaines chez des personnes âgées sarcopéniques. Six hommes âgés de 65 à 75 ans, sarcopéniques non obèses (âge = 65 ± 5,51 ans ; indice de masse corporelle = 26,38 ± 1,58 kg/m², avec un indice de masse musculaire appendiculaire = 8,32 ± 0,46 kg/m²) ont suivi un entraînement musculaire contre résistance progressif d’une heure à raison de 3 séances par semaine pendant 16 semaines. La masse grasse (MG) et la masse maigre (MM) ont été mesurées à l’aide d’un DEXA, puis les indices de masses musculaires totale et appendiculaire ont été calculés [IMM et IMMapp, MM (kg)/taille (m²)]. Le niveau d’activités physiques (questionnaire PASE) ainsi que le métabolisme de repos ont également été évalués. Les comportements sédentaires ont été estimés grâce au journal d’activités physiques (JAP) et la dépense énergétique d’activités physiques par accélérométrie à l’aide de l’Actical (ACT) dont l’unité de mesure est le compte d’activités. Avant l’intervention, les sujets tendaient à être moins souvent assis, étaient plus souvent debout, ont passé plus de temps et ont dépensé plus d’énergie à faire des activités d’intensité modérée (p = 0,03) pendant la JEX comparativement à la JSEP. Après 16 semaines d’entraînement, il n’y avait plus de différence entre la JEX et la JSEP. De même, une diminution du pourcentage de la MG, une augmentation de la MM, de l’IMM et de l’IMMapp, du score de PASE, du compte d’activités ont aussi été remarquées après l’intervention (p ≤ 0,05). Une diminution de la DÉAP des activités sédentaires a également été décelée à la fin de l’intervention (p = 0,03). L’exercice et l’entraînement musculaires auraient donc des effets aigus et chroniques sur la diminution des comportements sédentaires et sur l’augmentation de la DÉAP chez des individus sarcopéniques, réfutant du même coup la croyance générale voulant que les personnes âgées qui font de l’exercice aient plutôt tendance à demeurer inactives le reste de la journée. L’entraînement pourrait dont être considéré comme une intervention à part entière dans la lutte contre la sédentarité chez des personnes sarcopéniques. D’autres études sont néanmoins nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires.

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