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Pertinence et acceptabilité sociale d’une aire protégée d’utilisation durable pour les pourvoiries de l’ouest de l’île d’Anticosti en contexte d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCOVenne, Frédéric 02 February 2024 (has links)
La protection du territoire forestier de l'île d'Anticosti en contexte d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO ravive le débat concernant la légitimité de l’aménagement des ressources renouvelables au sein de certains types d’aires protégées. Par une méthodologie qualitative, il a été possible d’établir que la création d’une aire protégée d’utilisation durable sur le territoire des pourvoiries de l’ouest de l’île d’Anticosti est perçue comme étant une avenue pertinente et socialement acceptable auprès du réseau de co-construction constitué dans le cadre de ce projet de recherche. Une foresterie commerciale de restauration écologique et d’aménagement cynégétique est perçue comme étant compatible avec le système socio-écologique des pourvoiries de l’île d’Anticosti en contexte de création d’une APUD. L’élaboration d’une nouvelle formule de conservation est perçue comme étant une opportunité de développer une structure de gouvernance inclusive des organisations locales ainsi que de réviser certaines pratiques du Plan général d’aménagement intégré des ressources du milieu forestier de l’île d’Anticosti (PGAIR), dont les coupes hors-blocs, perçues comme étant une menace à ce système socio-écologique. Malgré certaines divergences d’opinions concernant la venue du statut d’APUD dans le projet de loi 46, Loi modifiant la Loi sur la conservation du patrimoine naturel et d’autres dispositions, le système de protection et de gestion de l’île d’Anticosti présenté au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, impliquant la création d’une APUD, cristallise le besoin d’une nouvelle formule d’aire protégée au Québec. Ainsi, nous croyons que les fondements de la conception du réseau d’aires protégées de l’île d’Anticosti ont le potentiel de servir de cadre de référence afin de moderniser le réseau des aires protégées du Québec et ainsi établir les traditions de conservation de l’environnement du futur. / The protection of the forests of Anticosti Island in the context of the inscription of the island to the UNESCO World Heritage List relaunches the debate on the legitimacy of forest management within certain types of protected areas. Using a qualitative methodology, it was possible to establish that the creation of a protected area with sustainable on the territory of the outfitters on the western part of Anticosti Island is perceived as a relevant and socially acceptable project by the co-construction network formed during this research project. Thru this study, ecological restoration forestry and hunting management are seen as compatible with the socioecological system of outfitters on Anticosti Island in the context of the creation of a protected area with sustainable use. The development of a new conservation formula is also seen as an opportunity to develop an inclusive governance structure for local organizations as well a way to revise certain forest practices proposedby the present general integrated forest management plan of the island of Anticosti, such as unfenced cut blocks,perceived as a threat to this socio-ecological system.Despite certain opposing views concerning the future status of protected area with sustainable use, proposed inthe Quebec government’s Bill 46, An Act to amend the Natural Heritage Conservation Act and other provisions,the protected area network on Anticosti island presented to the UNESCO World Heritage Center crystallizes the need for a new form of protected area in Quebec. We believe that the design principles of the network of protected areas on Anticosti Island have the potential to serve as a reference to modernize the network of protected areas in Quebec and establish the conservation traditions of the future.
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Entre conservation et intégration : les aires protégées en Asie du sud-est continentale, 1962-2005 : une étude des parcs Cát Tiên au Viêt Nam, Si Lanna et Doi Suthep-Pui en ThaïlandeVanhooren, Romain 12 April 2018 (has links)
Depuis les années 1960, la couverture forestière de l’Asie du Sud-Est continentale a été réduite de plus du tiers. C’est également au début des années 1960 qu’une conscience environnementale s’est développée dans la région et plus particulièrement au Vietnam et en Thaïlande. Cette conscience environnementale associée à des intérêts commerciaux, à des questions politiques de « sécurité nationale » ainsi qu’à une croissance élevée de la population, a abouti, quelques années plus tard, à un développement considérable des réseaux d’aires protégées dans les différents pays de la région. Mis en place progressivement et principalement dans les régions montagneuses, ces parcs et réserves ont contribué, de façon plus au moins volontaire, à « coloniser » des espaces périphériques et donc à mieux les intégrer aux ensembles nationaux qui ne contrôlaient parfois pas du tout ces territoires il y a cinquante ans. En effet, à l’intérieur de la majorité des États, en particulier ceux d’Asie du Sud-Est continentale, des territoires sont éloignés des lieux où se prennent les décisions politiques et économiques; peuplés faiblement ou par des groupes ethniques différents, difficiles d’accès, ils apparaissent finalement comme des territoires périphériques et l’on peut dire qu’ils sont marginaux. L’hypothèse retenue dans le cadre de cette recherche est que la délimitation de territoires voués à la protection et à la conservation des forêts constitue, en Asie du Sud-Est, une réponse parmi d'autres face aux problèmes environnementaux mais également un outil d’intégration territoriale notamment des régions marginales. / Since the 1960’s, the forest cover of continental Southeast Asia was reduced by more than a third. From that time on, an environmental consciousness developed in the region, particularly in Vietnam and in Thailand. This environmental consciousness, in a context where trade interests, national security and population growth were all contributing to a specific socio-economic framework led, a few years later, to the development of a protected area system in all the countries. Set up gradually and mainly in the mountainous areas, these parks and reserves contributed to better integrate peripheral territories into national bodies; some of these territories were hardly controlled fifty years ago. Indeed, within the majority of the States, in particular those of continental Southeast Asia, some territories are far from the places where are taken the political and economic decisions; slightly populated or by different ethnic groups, difficult of access, they seem peripheral territories finally and one can say that they are marginal. The assumption behind this research is that, in Southeast Asia, the delineation of territories dedicated to forest protection and conservation constitutes, on the one hand, a response among others to solve what is considered an environmental problem but also, on the other hand, a tool for territorial integration, which is particularly efficient in marginal areas.
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