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Sfax : de la ville régionale au projet métropolitainAli, Bennasr 16 June 2006 (has links) (PDF)
A l'aube de la mondialisation, Sfax donne l'image d'une ville qui n'a cessé de cumuler les retards : un aménagement urbain déficient sous les effets conjugués de l'absence de politique volontariste et de l'irréalisme des documents d'urbanisme utilisés jusqu'ici et un tissu économique principalement industriel et de services en perte de vitesse. Soumise sous diverses mutations urbaines et économiques, dont une grande partie reste très mal maîtrisée, la ville de Sfax connaît un essoufflement manifeste et paraît aujourd'hui comme faiblement compétitive. Ainsi, le manque de dynamisme économique ressenti par le deuxième centre économique du pays depuis la fin des années 1970 a continué de se creuser. La faible implication de l'acteur public dans l'effort de développement économique et urbain de la ville, l'émergence d'autres centres industriels"initiés" par l'Etat et les limites objectives du capital privé et de l'entrepreneuriat endogène, expliquent la perte de vitesse de la ville. Les changements à l'échelle mondiale et leurs impacts sur la ville, joints à la lenteur et au retard de réalisation des grands projets d'aménagement ont privé Sfax d'une occasion d'aménagement de son espace urbain. La gestation des grands projets a trop duré, ceux qui sont réalisés ou démarrés ont été parfois détournés de leurs objectifs initiaux sous la pression des sociétés d'aménagement et des promoteurs en quête d'une maximisation de profits. Les projets qui devraient être mis en place dans les années 1970, tels les périmètres d'intervention foncière et le projet Sfax-el-Jadida n'ont été concrétisés que 20 ans plus tard, ce qui a limité leur portée et leurs effets sur l'étalement urbain.
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Evaluer les éco-quartiers : analyses comparatives internationales / Assessing sustainable neighborhoods : international comparative analysisDoussard, Claire 01 December 2017 (has links)
Les éco-quartiers contribuent, depuis la fin du XXe siècle, à l'essor d'un modèle de ville durable à travers le monde. Cependant, si les grands principes théoriques du développement durable font relativement consensus à l'échelle internationale, les modalités de leur application au niveau local sont multiples et diverses. Suite à ce constat, de nombreux acteurs déploient dès la fin des années 2000 des référentiels de suivi et d'évaluation des éco-quartiers. Ces derniers permettent d'orienter la conception et la construction des quartiers durables tout en justifiant les choix retenus, et ce grâce à la mesure de leur performance selon plusieurs critères consensuels et mesurables dans le temps. Ces référentiels, conçus à l'échelle locale et souvent standardisés, sont en outre susceptibles d'être exportés à l'international, indépendamment du milieu naturel et culturel dans lequel ils s'appliquent. Ceci représente un paradoxe vis à vis du concept de développement durable qui promeut l'intégration des projets à un territoire spécifique. Aussi, le travail de thèse interroge l'impact des référentiels d'évaluation sur l'intégration territoriale des éco-quartiers au travers de l'analyse de trois études de cas en France, aux Etats-Unis et au Brésil: Clichy Batignolles localisé à Paris et labellisé EcoQuartier, Melrose Commons développé à New York et certifié LEED-ND, et llha Pura construit à Rio de Janeiro à la fois certifié LEED-ND et AQUA -HQE-A. Notre étude examine également succinctement un quatrième cas, le quartier de Vinhomes Riverside ayant reçu le prix de l'architecture ve1te du Vietnam et construit à Hanoï, dont l'étude n'a pu être complètement aboutie faute d'accès à des données essentielles à notre analyse. Nous énonçons le postulat qu'il existe des divergences entre les objectifs de performance fixés par le référentiel, ceux exigés par les acteurs du projet menant à une évaluation donnée, et enfin la réalité de l'éco-quartier une fois construit au sein d'un territoire plus large. Ces divergences sont particulièrement fortes en cas d'export du référentiel. Elles sont en outre mesurables et témoignent de différences de niveau d'intégration. Aussi, notre recherche s'appuie sur la comparaison des cas selon trois phases à savoir: 1) le choix du référentiel 2) l'évaluation du projet d'éco-quartier par le référentiel dont il estime la performance, et enfin 3) le résultat opérationnel, c'est à dire l'écoquartier construit. La méthodologie de recherche est multidisciplinaire et déploie des outils associés aux statistiques, à l'ingénierie du territoire, à la géographie, mais aussi à l'analyse architecturale, urbaine et paysagère. Nous observons que les référentiels s'appuient sur diverses stratégies relatives à la sélection et à la mesure d'indicateurs permettant de planifier l'intégration du quartier au sein d'un territoire donné. Cette intégration est néanmoins extrêmement variable non seulement en fonction des critères et des échelles d'analyse choisis, mais aussi des jeux d'acteurs qui adaptent leur démarche aux spécificités d'un site. Les référentiels d'évaluation occultent alors la complexité, et sous-estiment la richesse de la diversité des éco-quartiers contemporains. / Since the end of the 20th century, eco-neighborhoods have contributed to the international development of a sustainable city paradigm. However, while the concept of sustainable development is today the result of an international consensus, its urban applications at the local level are multiple and diverse. Following this observation, many stakeholders have designed neighborhood sustainability assessment tools (NSAT) in the past ten years. The latter contribute to the design and construction of sustainable neighborhoods while justifying stakeholders choices. Those tools also measure the eco-neighborhood performance, using several consensual and measurable criteria over time. Moreover, NSA T which are locally designed and often standardized, are likely to be exported internationally. However, internationally exporting a NSAT designed locally is paradoxical, in relation to sustainable development principles. Our research examines the impact of NSAT on eco-neighborhoods' territorial integration. It analyses three case studies located in France, the United States and Brazil. Clichy Batignolles was developed in Paris and received the EcoQuartier label. Melrose Commons was built in New York and is LEED-ND certified. Ilha Pura is located in Rio de Janeiro, and is both LEED-ND and AQUA-HQE-A certified. Our study also briefly examines a fow1h case. Vinhomes Riverside was built in Hanoi, and received the Vietnam Green Architecture Award. However, our analysis could not be completed due to the Jack of access to essential data. From the data we do have, we extrapolate that there are discrepancies between the objectives set by the NSA T, those requested by the project's stakeholders leading to a given assessment, and finally the reality of the built econeighborhood. These discrepancies are more important when the NSA T has been exported. They are also measurable, and enlighten different levels of projects' territorial integration. Our research is based on the comparison of the cases. This comparison is following three steps: 1) analyzing the chosen NSA T 2) studying the eco-neighborhood performance score and 3) analyzing the built project. Our methodology is multidisciplinary and uses tools related to statistics, territorial engineering, geography, and architectural, urban and landscape analysis. We conclude that NSAT use various strategies related to the selection and measurement of indicators to integrate a neighborhood within a given territory. However, this integration is extremely variable. This is not only due to criteria and scale selection, but also to stakeholders who adapt their strategies to their territory. Finally, NSAT conceals urban complexities, and underestimates the diversity of contemporary eco-neighborhoods.
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Territoires, acteurs, enjeux des dynamiques de durabilité urbaine : le cas de la métropole parisienneJégou, Anne 09 December 2011 (has links) (PDF)
Des dynamiques de durabilité urbaine sont identifiables à partir des outils territoriaux que sont les Agendas 21, Plans Climat et projets de quartiers durables, essentiellement menés par les collectivités territoriales. Même dans la métropole parisienne, pourtant peu avancée vers le développement durable urbain, un patchwork d'initiatives émerge, porté par des acteurs engagés, montrant la généralisation en cours de la mise en œuvre de la durabilité urbaine, qui à son tour entraîne d'autres acteurs. Néanmoins ces initiatives se heurtent à des forces d'inertie liées à des concentrations d'enjeux territoriaux difficiles à appréhender pour les acteurs. Alors que l'échelle métropolitaine d'action s'impose au regard de la durabilité urbaine, les politiques de durabilité ne s'élaborent pas à cette échelle mal territorialisée ; en revanche les projets de durabilité s'arriment aux projets métropolitains. Agendas 21 et Plans Climat ne territorialisent guère leur action. Les projets de quartiers durables montrent des efforts de couturage urbain et d'intégration du milieu urbain. Ces leviers d'action demeurent limités car mal connectés. Les citoyens sont encore mal mobilisés mais peuvent davantage constituer un moteur de durabilité. Cette thèse contribue à une géographie environnementale de la durabilité, ancrée dans les territoires et dans les milieux, cherchant à apporter concepts et méthodologies (évaluation par indicateurs et techniques d'enquête).
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