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Impact de l'apiculture urbaine et du paysage urbain sur les abeilles sauvages

McCune, Frédéric 29 November 2019 (has links)
Les abeilles sauvages contribuent significativement au service de pollinisation et connaissent présentement un déclin important. L’une des causes de ce déclin serait la compétition par l’abeille domestique. L’apiculture urbaine, une pratique assez récente, devient rapidement populaire. On ne connait pas de quelle façon la compétition entre les abeilles sauvages et domestiques s’exprime en milieu urbain, d’autant plus que ce milieu a déjà des impacts importants sur les abeilles, sauvages comme domestiques, notamment par la présence d’îlots de chaleur. Les objectifs de ce projet étaient de déterminer comment les paramètres environnementaux (abondance de l’abeille domestique, proportion des îlots de chaleur à l’intérieur de 1500 m, quantité et diversité des ressources florales) expliquent les communautés d’abeilles sauvages en milieu urbain. Nous avons émis les hypothèses : 1) que la compétition avec l’abeille domestique influence négativement les abeilles sauvages, 2) que les sites avec des ressources florales abondantes soutiennent des communautés d’abeilles sauvages plus diversifiées et abondantes et que ces ressources minimisent l’impact négatif de la compétition et 3) que l’urbanisation a des impacts variables sur les abeilles sauvages en fonction de leurs traits fonctionnels. Nous avons testé ces hypothèses à l’aide d’un jeu de données récoltées à Montréal en 2012 et 2013 sur 25 sites où les abeilles furent échantillonnées à l’aide de pièges-bols colorés. Nous avons étudié les patrons des communautés de 166 espèces d’abeilles sauvages ainsi que de l’abondance des espèces les plus communes après avoir tenu compte de la probabilité de détection. Nos analyses n’ont pas permis de détecter de compétition entre les abeilles sauvages et domestiques. Nos résultats indiquent cependant des effets variables des îlots de chaleur et positifs des ressources florales. Les villes permettent potentiellement la cohabitation harmonieuse entre l’apiculture urbaine et les abeilles sauvages à des densités modérées de ruches. / Wild bees are currently declining at a global scale. One of the possible contributors to this decline is the competition with domesticated honey bees for floral resources. Urban beekeeping, a fairly new activity, is rapidly gaining popularity. Competition between domesticated honey and wild bees occurs in some agricultural and natural settings. However, the extent of such potential competition in urban setting is unclear, given that this environment imposes pressures on bees, both wild and domesticated, namely by the presence of impervious surfaces and urban heat islands. The objectives of this project were to determine how environmental parameters (abundance of honey bees, proportion of urban heat islands within 1500 m, and availability and diversity of floral resources) affect wild bee communities in Montreal, Canada. We hypothesized that: 1) competition with honey bees influences wild bees negatively, 2) that high floral resources support abundant and diversified wild bee communities and mitigate the negative impacts of competition with honey bees, and 3) that urbanization has variable impacts on wild bees depending on their functional traits. We tested these hypotheses using an extensive data set collected in 2012 and 2013 on 25 sites where bees were sampled with pan-traps. Floral resources were sampled along transects at 15 of the 25 sites in 2016 and 2017. We investigated community patterns and abundance after accounting for imperfect detection probability. We found no evidence of competition between wild and domesticated bees. However, results indicate mixed effects of the proportion of urban heat islands and positive effects of floral resources. Thus, cities potentially allow the coexistence of urban beekeeping and wild bees under moderate hive densities. However, it will be important to further investigate the competitive interactions between wild and honey bees as urban beekeeping is rapidly gaining in popularity.
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Traduire la biodiversité urbaine : enquête autour d’une mesure / Translating urban biodiversity : research on a measure

Marelli, Carolina 08 October 2018 (has links)
La question de la biodiversité urbaine a pris une place importante au sein des politiques publiques à toutes les échelles, y compris celle de la ville. Initialement conçue comme une adhésion générique à une éthique de la conservation de la biodiversité et aux grands objectifs internationaux de la part des villes, la biodiversité est désormais sujette à un processus de technicisation, de traduction en objectifs mesurables. Cette thèse se situe à ce carrefour, entre la notion abstraite de biodiversité urbaine et sa traduction en éléments tangibles. En partant du simple postulat que mesurer ne veut pas uniquement dire quantifier, nous nous sommes interrogés sur ce que peut être une mesure de la biodiversité urbaine. A travers cette problématique, nous avons questionné autant la mesure officielle, le City Biodiversity index, produit par une équipe d’experts singapouriens (ce que la mesure est) ; que l’existence d’autres manières de produire une mesure n’ayant pas la quantification comme convention préalable (ce que la mesure pourrait être). Cette approche a donné lieu à deux terrains distincts : le premier au sein de l’équipe singapourienne dirigeant le processus de création de l’indice, et le second, au sein d’une association d’apiculteurs urbains agissant en faveur de la biodiversité urbaine, localisée à Fontenay-sous-Bois. Par une comparaison expérimentale des deux processus de mise en mesure, nous avons pu, d’une part, enquêter sur la façon de traduire une notion en mesure, et d’autre part, interroger les contenus mêmes de la notion. Ainsi, nous avons cherché à démontrer que la mesure existante de la biodiversité urbaine se caractérise en tant qu’espace d’exercice du pouvoir de la part de la ville-État de Singapour, un espace de compétition par instruments (et des villes globales qui les portent), afin de devenir la référence internationale en matière de biodiversité urbaine. L’expérience quotidienne des apiculteurs urbains, quant à elle, nous a permis de montrer qu’il existe d’autres façons d’articuler concrètement la notion de biodiversité urbaine et de se donner une mesure pour agir et (s’) évaluer. Il s’agit dans ce cas d’une mesure qualitative faite d’indications, plutôt que d’indicateurs, des indications en évolution, mais qui concrétisent une notion floue comme celle de la biodiversité urbaine. Enfin, à travers la comparaison, nous avons pu observer et analyser l’émergence d’espaces d’intelligibilité partagés entre les deux perspectives, et ainsi sont devenues visibles des configurations possibles de la notion de biodiversité urbaine. / The issue of urban biodiversity has become an important part of public policy at all levels. Originally conceived as a generic endorsement of a biodiversity conservation ethics, aimed at joining up with the major international objectives of urban sustainability, urban biodiversity is today undergoing a process of technicization, meant to translate a set of concepts into measurable objectives. It is precisely on this conceptual crossroads that the present analysis focuses, namely, between the abstract notion of urban biodiversity and its translation into tangible features. Starting from the assumption that ‘quantification’ is first of all an agreement on what one wants to measure of a concept, this research explores what an urban biodiversity measure might be. In other words, we question both the internationally recognized measure developed by a team of Singaporean experts, the so-called City Biodiversity Index (what the measure is), and the existence of other ways of producing a measurement without the help of a quantitative convention (what the measure might be). From such theoretical framework two distinct types of field works derived: the first, with the Singaporean team leading the index’s creation process; the second, with an association of urban beekeepers in Fontenay-sous-Bois, working to preserve urban biodiversity. By an experimental comparison of the two measurement processes, we were able, on the one hand, to figure out how a notion is translated into a measure and, on the other, to challenge the very contents of the notion. We sought to demonstrate that the current urban biodiversity measure is a space of “competition by instruments”, namely, a space of power exercised by Singapore’s city-state with the aim of becoming the urban biodiversity international model. The daily experience of the urban beekeepers, instead, showed that there are alternative ways to concretely translate the notion of urban biodiversity, i.e., through indications rather than indicators, and create in this way a concreate measure of the concept. Finally, by comparing the two contexts, we have been able to observe and analyze the emergence of ‘shared spaces of intelligibility’ and thus of others potential configurations of the notion of urban biodiversity.

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