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L'exceptionnalisme dans la politique étrangère des Etats-Unis durant l'après Guerre froide, discours et pratiques (1989-2009) : discours et pratiques (1989-2009) / Exceptionalism in U.S. foreign policy during the Post-Cold War era : speeches and practices (1989-2009)Le Chaffotec, Boris 27 November 2014 (has links)
L’idée d’exceptionnalisme américain a fait l’objet d’une attention particulière depuis le début des années 1990. Souvent décriée, parfois louée mais généralement réifiée, elle est devenue un concept déterministe au service d’une lecture linéaire de l’histoire des États-Unis depuis l’indépendance. La nécessité de déconstruire cette invariance simplificatrice et d’étudier l’exceptionnalisme comme une production sociale évoluant dans le temps en fonction de son contexte national et international est à l’origine de ce travail. L’exception américaine ne peut, en effet, être pensée uniquement à partir du national tant elle répond à des représentations conjuguées de Soi et de l’Autre. À la charnière entre le national et l’international, la politique étrangère est donc un poste d’observation privilégié de la construction de ce trait identitaire américain. L’ambition de cette thèse est de confronter le concept d’exceptionnalisme aux sources afin de mieux comprendre ce qu’il signifie pour nos acteurs et de mesurer son impact sur la politique étrangère des États-Unis durant les années d’après Guerre froide. Face à l’évolution du système international, la puissance nordaméricaine redéfinit, en effet, son rôle et son engagement extérieur. Après un XXe siècle marqué par des affrontements idéologiques globaux, les États-Unis se posaient en champion d’un nouvel ordre international garant de l’universalisation des valeurs démocratiques et libérales. Profondément moral, ce positionnement justifiait alors l’engagement des États-Unis dans une nouvelle lutte entre la modernité et le fanatisme à la fin des années 1990 avant d’être discrédité par l’enlisement militaire en Afghanistan et en Irak. Le changement de paradigme de la seconde moitié des années 2000 minimisait alors l’impact de la représentation exceptionnelle du Soi américain sur la définition de la politique étrangère. / The idea of American exceptionalism has been the subject of many studies since the beginning of the 1990s. Usually criticized, sometimes praised but generally reified, it became a determinist concept creating a linear perspective of U.S. history since the Independence. Also, the necessity to question this simplistic invariance and to study exceptionalism as a social production evolving with its national and its international contexts is at the origin of this project. Also, this American exception cannot be considered only through a national prism since it mixes representations of the Self and the Other. Between domestic and global affairs, foreign policy, then, represents an excellent observation point of the construction of this American identity feature. The purpose of this dissertation is to question the concept of exceptionalism through the analyze of primary sources in order to have a better understanding of its meaning for the actors and to evaluate its impact on U.S. foreign policy during the post-Cold War years. Indeed, the North-American power had to redefine its international role and engagement whereas the international system knew a dramatic evolution. After a 20th century marked by global ideological conflicts, the United States championed a new world order standing for the universalization of liberal and democratic values. This deeply moral position, then, justified the U.S. engagement in a new fight between modernity and fanaticism at the end of the 1990s before its discredit in the wake of the military stalemates in Afghanistan and Iraq. The change of paradigm during the late 2000s also minimized the impact of the exceptional representation of the American Self on the making of U.S. foreign policy.
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Le rôle international d'un Etat : construction, institutionnalisation et changement. Le cas de la politique canadienne de maintien de la paix en AfriqueCathelin, Mélanie 08 December 2008 (has links) (PDF)
Les transformations de l'environnement international engendrées par la fin de la « guerre froide » ont de profondes répercussions sur la politique canadienne de maintien de la paix. En croisant les apports du constructivisme sociologique en Relations Internationales et ceux de l'analyse néo-institutionnaliste des politiques publiques, ce travail se propose d'identifier les possibilités de changement et de redéfinition des rôles dévolus aux acteurs étatiques dans la mise en œuvre de leurs politiques étrangères. Le maintien de la paix est une pratique historiquement constitutive de l'identité politique canadienne, ce qui s'est traduit par l'institutionnalisation d'un certain rôle du Canada sur la scène internationale. La pratique canadienne du maintien de la paix s'est trouvée singulièrement affectée par les expériences des militaires et des diplomates sur les terrains africains, particulièrement dans l'Afrique des Grands Lacs. Les apprentissages tirés de ces expériences ont contribué à redéfinir le rôle du Canada dans le maintien de la paix, tout en ouvrant de nouveaux espaces pour les décideurs sur la scène internationale. Les formes prises par la politique canadienne du maintien de la paix au début des années 2000, caractérisées tout à la fois par une plus grande sélectivité et par la recherche de niches de spécialisation, nous renseignent sur les modalités de reconfiguration des rôles des acteurs étatiques sur la scène internationale. La mobilisation du concept de rôle autorise ainsi à rendre compte de l'imbrication étroite existant entre les structures institutionnelles d'un espace particulier et les stratégies mises en œuvre par les acteurs au sein de cet espace.
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Les relations internationales post-guerre froide de la RoumanieBonnemains, Marc 09 September 2010 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche examine les relations internationales de la Roumanie après la Révolution de 89, dans le contexte des bouleversements survenues à la proximité géographique de la Roumanie et au travers des nouveaux paradigmes des Relations Internationales misent en place à la fin de années quatre-vingt et au début du 21e siècle. En mettant l'accent sur les " forces majeures " (la géopolitique, l'histoire...) ainsi que sur les " forces variables " (la politique étrangère, la politique intérieure, la sociologie ...), ce travail a identifié trois piliers : le puissant impact des " autres ", une situation d'entre-deux et la complexité de sa situation de frontière ainsi que sa situation de carrefour. Ces piliers sous-tendent les actions de la Roumanie dans ses relations internationales et influencent les décisions de sa politique étrangère. On soulignera que l'étude de cas de la Roumanie représente bien le chemin chaotique et les péripéties des Pays de l'Europe Centrale et Orientales (PECO), de même que la transformation politico-idéologique de l'Alliance Atlantique, ainsi que l'adaptation de la stratégie d'élargissement de l'Union Européenne dans l'interdépendance de l'après-guerre froide. En outre, ce travail permet de valider certaines théories dans différents domaines comme le changement en politique étrangère, les relations internationales, la géopolitique, l'interdépendance ... Au cours de son histoire, en dépit des changements géopolitiques et nationaux, les principales options de la Roumanie dans les relations internationales restent inchangées, s'appuyant sur le système d'alliance par le biais de l'équilibrage (balancing) ou du (bandwagoning), mais également au travers des organisations internationales pour garantir la paix et la liberté du pays. En outre, à partir d'une constante situation d'entre-deux associés à un contexte complexe de frontières, le pays va se placer régulièrement dans une situation de carrefour. D'ailleurs, après la restructuration interne du pays, de ses alliances et de ses relations bilatérales, la Roumanie a pris un rôle actif envers les Balkans et la grande région de la mer Noire. Avec son nouveau statut, la Roumanie devient le " porte-avions " de l'OTAN et pratiquement la voix de l'UE à la frontière du sud-est Européen, comme un nouveau rôle conçu sur mesure dans le système international post-Yalta.
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