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Les textes générés par intelligence artificielle

Lebrun, Tom 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 10 janvier 2023) / Cette thèse examine le statut littéraire et, dans une moindre mesure, juridique, des textes générés par intelligence artificielle (IA). Elle s'intéresse particulièrement aux textes créés par des méthodes de génération dites « par apprentissage », soit tout ce qui relève de l'apprentissage automatique, également appelé apprentissage machine ou apprentissage statistique. Elle pose l'hypothèse d'un nouveau type de littérature générative, qualifiée de génération par apprentissage, qui propose un rapport intertextuel inédit entre l'œuvre générée et ses sources et fait la preuve d'une autonomie nouvelle de l'œuvre par rapport à son auteur traditionnel autonomie qui se négocie au prix d'une dépendance accrue au corpus de sources utilisés pour l'entraînement du modèle d'IA utilisé. Cette autonomie est pour l'heure inédite dans l'histoire littéraire et n'avait, jusqu'ici, pas encore fait l'objet d'un examen scientifique systématique ; l'objet de cette thèse est de combler cette lacune doctrinale. La thèse examine donc ce que ce nouveau type de littérature en partie autonome par rapport à ses auteurs (mais dépendante envers les sources d'entraînement) fait à la littérature au travers de quatre chapitres distincts. Le chapitre 1 retrace l'histoire de la question de l'autonomie en littérature vue sous l'angle de la contrainte. Après un rappel de l'histoire littéraire en matière de génération informatique (de l'OuLiPo à l'Alamo), elle examine les différents types de génération de textes par informatique, distinguant la génération combinatoire, la génération automatique et la nouvelle génération dite « par apprentissage ». Dans le cas de chacun de ces types, le rôle du modèle informatique, des sources et de l'auteur sont examinés successivement, illustrant une autonomisation croissante du texte par rapport à son auteur. Le chapitre 2 examine le rapport d'appropriation des sources qu'impose tout modèle de génération par apprentissage et ses conséquences d'un point de vue littéraire, notamment par le biais des notions de transtextualité et de transfictionnalité. Trois grands types de textes générés par apprentissage sont distingués et décrits, chacun avec leurs propres spécificités qui permettent d'éclaircir la diversité des pratiques de ce nouveau type de littérature (le texte œuvre d'art, le texte édité, le texte appropriant). Le chapitre 3 est consacré à la question de l'autorité des textes générés par apprentissage, laquelle est remise en question par l'autonomie des créations vis-à-vis de leurs auteurs. Ce chapitre est l'occasion de recentrer le débat sur la posture d'auteurs qui doivent composer avec l'autonomie des systèmes qu'ils utilisent et la dépendance formelle des textes qu'ils produisent envers les sources. Ces auteurs usent de stratégies variées en fonction de leurs intentions, marquant par des discours spécifiques leur position face aux textes. Le chapitre 4 se focalise, quant à lui, sur la question de la lecture et de la réception des textes générés par apprentissage. La diversité de ces pratiques achève sans doute de prouver l'existence d'une grande variété de textes générés par apprentissage autant que leur caractère singulier appelant un renouveau théorique conséquent. Ce renouveau force en partie un retour vers les théories communicationnelles de la littérature, aussi critiquées qu'elles aient pu l'être ces dernières années. La thèse conclut conséquemment non seulement sur l'existence d'un nouveau type de texte littéraire, mais aussi sur la redéfinition profonde de la littérature qui en découle. / This thesis examines the literary and, to a lesser extent, legal status of texts generated by artificial intelligence (AI). It is particularly interested in texts created by so-called "machine learning" methods. It poses the hypothesis of a new type of generative literature, qualified as machine learning generated, which proposes a new intertextual relationship between the generated work and its sources and demonstrates a new autonomy of the work in relation to its traditional author an autonomy which is negotiated at the price of an increased dependence on the corpus of sources used to train the AI model used. This autonomy is, for the time being, unprecedented in literary history and has not, until now, been the subject of a systematic scientific examination; the purpose of this thesis is to fill this doctrinal gap. The thesis therefore examines what this new type of literature, partly autonomous from its authors (but dependent on training sources), does to literature through four distinct chapters. Chapter 1 traces the history of the question of autonomy in literature as seen through the lens of constraint. After a reminder of the literary history of computational generation (from OuLiPo to the Alamo), it examines the different types of computational generation of texts, distinguishing between combinatorial generation, automatic generation and the new so-called "learning" generation. In the case of each of these types, the role of the computer model, of the sources and of the author are examined successively, illustrating an increasing autonomy of the text with respect to its author. Chapter 2 examines the relationship of appropriation of the sources imposed by any model of generation by learning and its consequences from a literary point of view, notably through the notions of transtextuality and transfictionality. Three main types of texts generated by learning are distinguished and described, each with their own specificities that allow to clarify the diversity of the practices of this new type of literature (the work of art text, the edited text, the appropriating text). Chapter 3 is devoted to the question of the authority of texts generated by learning, which is called into question by the autonomy of creations vis-à-vis their authors. This chapter is an opportunity to refocus the debate on the posture of authors who have to deal with the autonomy of the systems they use and the formal dependence of the texts they produce on the sources. These authors use various strategies according to their intentions, marking by specific discourses their position in front of the texts. Chapter 4 focuses on the question of reading and receiving texts generated by learning. The diversity of these practices undoubtedly proves the existence of a vast diversity of texts generated by learning as much as their singular character calling for a consequent theoretical renewal. This renewal in part forces a return to communicative theories of literature, as criticized as they have been in recent years. The thesis therefore concludes not only on the existence of a new type of literary texts, but also on the profound redefinition of literature that follows from it.
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La ruelle aux aquariums : roman ; suivi de Les poches du Charlatan : essai sur la métamorphose du chantier de l'écrivain

Roy, Hugo 13 April 2018 (has links)
Une jeune femme qui cherche des souliers dans les ruelles et qui mémorise les pavillons à la poupe des cargos, un libraire qui collectionne les aquariums et un chien qui se prend pour un baron. D'abord isolés, les personnages de La ruelle aux aquariums développent une amitié aussi profonde qu'étrange. Jusque-là confinés à la marge, ils se rencontrent le temps de faire pour l'autre la cartographie de leurs mondes et d'effacer la frontière séparant la réalité rêche d'une imagination salutaire. En écrivant ce roman sur un ordinateur, une question s'est imposée: ±Qu'implique au juste l'utilisation de cet outil pour l'écrivain?¿. S'ouvrait alors une réflexion sur le romancier qui, composant une oeuvre à paraître sous forme imprimée, entretient une relation nouvelle avec son support d'écriture. Puisqu'il est question d'ordinateur, de brouillon et d'imprimé, la première section rappelle d'abord les principales transformations qu'ont subies les supports d'écriture et le brouillon à travers le temps du point de vue des informaticiens, des généticiens du texte et des historiens du livre. Avec l'écran comme vecteur d'une nouvelle relation entre le romancier et son texte, c'est ensuite la nature du ±brouillon numérique¿ qui apparaît. Mais ce brouillon, largement influencé par l'±image¿ iconique (Eco), comporte une ±friabilité¿ doublée d'une illusion contradictoire: à l'état de chantier, il prend souvent les allures d'un texte fini. C'est là le côté ±charlatan¿ du numérique. Pour capter cette ±image¿, la médiologie de Régis Debray a, dans un troisième temps, servi d'interface. Grâce au concept de médiasphère, le lien entre l'innovation technique et le roman est analysé dans une perspective diachronique, traçant du coup les contours de la période de transition dans laquelle nous nous trouvons. Appliquées à notre objet, les caractéristiques de cette période font émerger une nouvelle posture de l'écrivain à laquelle s'accrochent des ±rôles¿ transformés (romancier-lecteur, éditeur et imprimeur) dont l'impact est discuté. Enfin, la friabilité du brouillon est interrogée en regard de sa sauvegarde et de son archivage, le brouillon numérique destiné à l'impression impliquant plusieurs sauvegardes et un archivage qui peuvent poser problème.

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