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L'analyse du développement de l'agriculture en MauritanieOuld Mohamed Lemine, Sidi 30 September 2011 (has links) (PDF)
La Mauritanie est caractérisée par un climat sec et chaud, Saharien au nord et sahélien au sud. Les vents au nord-est, sont fréquents et favorisent la progression de l'ensablement. La saison des pluies est très hétérogène sur le plan spatio-temporel. Une grande partie du pays reçoit moins de 300 mm / an. Au cours des trente dernières années, trois grandes sécheresses ont été enregistrées au cours desquelles les précipitations ont été inférieures à 35 à 70% de la moyenne. Les principales ressources agro-pastorales du pays sont: l'agriculture, les ressources en terres, l'élevage, les ressources en eau et la population rurale. Au niveau macroéconomique, le secteur rural, en dehors de la pêche artisanale, occupe environ 56% de la population et joue un rôle important dans l'économie nationale : il contribue à plus de 17,5% du PIB, soit environ 68 milliards d'ouguiyas en 2011. De nombreuses contraintes, défis et opportunités peuvent être identifiées:1)En termes de contraintes, on peut inclure: pluies insuffisantes et irrégulières et inondations, faible productivité de la production agricole et pastorale, exode rural. 2)En termes d'opportunités: décentralisation, situation géographique du pays, ressources foncières du pays, une classe d'entrepreneurs ayant des capacités financières et un bon réseau de communication. Cette thèse montre que la Mauritanie dispose d'un potentiel important qui est loin d'être pleinement exploité, en dépit d'importants investissements, notamment dans le secteur irrigué. Bien que les facteurs climatiques ont une responsabilité majeure dans la situation actuelle, cette thèse évalue le poids des aspects techniques, socio-économiques, structurelles, les facteurs organisationnels.
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L'analyse du développement de l'agriculture en Mauritanie / Analysis of agricultural development in MauritaniaOuld Mohamed Lemine, Sidi 30 September 2011 (has links)
La Mauritanie est caractérisée par un climat sec et chaud, Saharien au nord et sahélien au sud. Les vents au nord-est, sont fréquents et favorisent la progression de l'ensablement. La saison des pluies est très hétérogène sur le plan spatio-temporel. Une grande partie du pays reçoit moins de 300 mm / an. Au cours des trente dernières années, trois grandes sécheresses ont été enregistrées au cours desquelles les précipitations ont été inférieures à 35 à 70% de la moyenne. Les principales ressources agro-pastorales du pays sont: l'agriculture, les ressources en terres, l'élevage, les ressources en eau et la population rurale. Au niveau macroéconomique, le secteur rural, en dehors de la pêche artisanale, occupe environ 56% de la population et joue un rôle important dans l'économie nationale : il contribue à plus de 17,5% du PIB, soit environ 68 milliards d'ouguiyas en 2011. De nombreuses contraintes, défis et opportunités peuvent être identifiées:1)En termes de contraintes, on peut inclure: pluies insuffisantes et irrégulières et inondations, faible productivité de la production agricole et pastorale, exode rural. 2)En termes d'opportunités: décentralisation, situation géographique du pays, ressources foncières du pays, une classe d'entrepreneurs ayant des capacités financières et un bon réseau de communication. Cette thèse montre que la Mauritanie dispose d'un potentiel important qui est loin d'être pleinement exploité, en dépit d'importants investissements, notamment dans le secteur irrigué. Bien que les facteurs climatiques ont une responsabilité majeure dans la situation actuelle, cette thèse évalue le poids des aspects techniques, socio-économiques, structurelles, les facteurs organisationnels. / Mauritania is characterized by a dry climate and hot Sahara to the north and Sahelian to the south. Winds dominated ortheast, are frequent and promote the progression of silting. The rainy season is very heterogeneous in the spatio-temporal plane. Much of the country receives less than 300 mm / year. During the last thirty years, three major droughts were recorded during which rainfall was less than 35 to 70% on average. The main agro-pastoral resources of the country are: Agriculture, Land resources, the breeding, Water Resources, The rural population. At the macroeconomic level, the rural sector, apart from small-scale fisheries, occupies about 56% of the population and plays an important role in the national economy and contributes more than 17.5% to the GDP, or about 68 billion of Ouguiyas in 2011. Numerous constraints, challenges and opportunities can be identified : 1) In terms of constraints, may have included: inadequate and erratic rainfall and flood inundation, the low productivity of agricultural and pastoral production, the rural exodus. 2) In terms of opportunities: discentralization, the location of the country, the land resources of the country, an entrepreneurial class with a financial capacity, the communications network. This Phd Thesis shows that Mauritania has a significant potential that is far from being fully exploited, despite significant investments, particularly in the irrigated sector. Although climatic factors have a major responsibility the current situation, this thesis evaluates the weight of technical, socio-economic, structural, organizational factors.
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Les entreprises de la Gironde occupée (1940-1944) : restrictions, intégrations, adaptations / Enterprises in Occupied Gironde (1940-1944) : restrictions, integrations, adaptationsDurand, Sébastien 08 December 2014 (has links)
Tandis que la Drôle de Guerre est l’occasion d’une première confrontation avec la réglementation et la réquisition, la signature de l’armistice marque pour les entreprises de la Gironde occupée le début d’un dialogue complexe et fécond avec le gouvernement de Vichy et les autorités allemandes. Celles-ci font face à une polycratie franco-allemande, imposant des nouveaux cadres, administratifs et territoriaux, à leur activité. L’entreprise devient un enjeu réel de pouvoir. Apparaissent à la fois des réels points de convergence (aryanisation des « entreprises juives », rémunérations du travail) et d’importantes surfaces de tension (contrôle du port, concentration de la production, départ d’ouvriers pour l’Allemagne). Par ailleurs, le régime de Vichy ne lésine pas sur les moyens, en vue de faire de l’entreprise une vitrine idéologique (Révolution nationale) : cérémonies collectives, structures d’entraide, corporatismes, associations politiques, mouvements collaborationnistes. Armé d’un redoutable arsenal législatif et répressif, il parvient – avec le soutien des Allemands – à en faire un lieu d’exclusion, d’où sont violemment extraits les éléments jugés indésirables, que ce soit pour leurs activités politiques (les communistes) ou pour leur appartenance religieuse abusivement qualifiée de « raciale » (les juifs). À l’inverse, la stratégie consistant à faire de chaque établissement un lieu d’intégration à ses idéaux, ne rencontre qu’un succès mitigé. L’attachement des acteurs de l’entreprise à la personne même du maréchal Pétain, réel au début de la période, s’estompe sous l’effet des épreuves et des sujétions dont sont victimes les Girondins. De ce point de vue, la politique sociale de l’État français (Charte du travail et comités sociaux) ne lui permet pas – sauf exception – de « ramener » patrons et ouvriers dans le giron vichyste. Dans un contexte de graves pénuries (matières premières, main-d’œuvre, moyens de transport), les entreprises girondines cherchent bien des alternatives à ce qu’on appelle communément la « collaboration économique » : utilisation de produits de remplacement, reconversion des activités, réadaptation de l’appareil productif, essor des pratiques illicites (marché noir). Mais rares sont les patrons à ne pas devoir se poser la question de l’opportunité de proposer une offre de services à l’occupant. Cette offre est largement répandue, mais variable selon les métiers, les branches et les temps de l’Occupation. Les occupants tirent ainsi profit des atouts du tissu économique local, puisqu’ils parviennent à intégrer à leur économie de guerre les industries anciennement mobilisées pour la Défense nationale et plus encore les richesses tirées du sol girondin : le bois, la résine, le vin. / While the Phoney War occasioned a first confrontation with regulations and requisition, the signing of the Armistice marked the start of a complex period for the enterprises in occupied Gironde, in that it prompted a fruitful dialogue with the Vichy government and the German authorities. These enterprises faced a French German polycracy, which imposed new administrative and territorial executives on their activities. Enterprise became a real power issue. There were points of convergence (the aryanisation of “Jewish enterprises”, the remuneration of work) as there were of conflict (the control of the port, the concentration of production, the workers' departure for Germany). Moreover, the Vichy regime did all it could to make enterprise an ideological showcase (“Révolution Nationale”): ceremonies, support groups, corporatism, political associations, collaborationist movements. Armed with a formidable legislative and repressive arsenal, it managed – with the support of the Germans – to create a place of exclusion, from which were violently removed, any elements that were judged undesirable either for their political activities (communists) or for their religious affiliation, abusively qualified as “racial” (Jews). On the contrary, the strategy which consisted in making each establishment a place of integration of its ideals, was not met with much success. The attachment that the actors of the enterprises had for Maréchal Pétain himself, which was very real in the beginning, soon faded with the trials and constraints that the people of Gironde had to suffer. From this point of view, the social policy of the French State (“Charte du Travail”) did not allow it – with some exceptions – to “bring” employers and workers back to the Vichy realm. In a context of severe shortage (primary goods, labour and means of transport), enterprises in Gironde looked for alternatives to what we commonly call the “economic collaboration”: use of products of replacement, reconversion of activities, readjustment of the productive machine, development of illicit practices (black market). Few entrepreneurs, however, missed the business opportunity that lay in offering their services to the occupying forces. These services were widespread, but varied according to jobs, fields of activity and times of the Occupation. In this way, the occupying forces benefited, from the strengths of the local economic fabric, since they managed to integrate into their war economy not only the industries that had earlier been mobilized for the “Défense Nationale” but also the natural resources of the land: wood, resin, wine.
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