Le propos de cette recherche est d’analyser le sort réservé aux femmes à l’intérieur de certains courants philosophiques. Que les femmes soient écartées de la philosophie (chez les Grecs), qu’elles soient restreintes à n’être que des éléments programmés par la Nature en vue de l’enfantement (Rousseau), ou encore qu’elles soient situées au-delà du Vrai et du Faux (Nietzsche), il n’en demeure pas moins qu’elles sont toujours dépossédées du territoire même que les penseurs leur ont imposé puisqu’on leur refuse le droit à la parole. En revanche, les apories relevées seront soumises à la critique puis reconsidérées de façon à faire place à la voix philosophique féministe qui veut participer activement à la tâche ontologique du ressurgissement de l’être.