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Berdiaeff et la fin de l'histoire

Isabelle, Éric 13 April 2021 (has links)
Il n’est pas étonnant que l’on ait pu appeler Berdiaeff un « historiosophe ». En effet, la quasi totalité de son œuvre philosophique fut orientée vers l’histoire, encore que, plus spécifiquement, vers l’eschatologie. C’est de cette dernière qu’il est question dans le présent travail. Au sens où Berdiaeff entendait l’histoire, c’est-à-dire en tant que « corps historique », ou « chaire historique », l’histoire devra prendre fin. Une histoire sans fin serait absurde, devait-il avouer. Et si l’histoire a un sens, (et elle en a un puisque sinon elle serait absurde), ce n’est qu’en tant qu’espoir messianique qu’il devra être compris. La fin de l’histoire, c’est précisément la fin de l’objectivation, la réalisation effective de la subjectivité. Mais plus précisément, de toutes les subjectivités. Car seule une fraternité de tout moi, c’est-à-dire de toutes les personnes, peut être souhaitable en tant que « Royaume de Dieu ». Car le Royaume de Dieu suppose nécessairement l’abolition complète et totale de tout exclusivisme, de toute négation de l’autre, et par conséquent de l’Homme, voire de Dieu lui-même - de toute exclusion témoignant en somme d’un désir éternel de vengeance, « d’égoïsme transcendant » aurait dit Berdiaeff. La philosophie eschatologique de Berdiaeff est une philosophie de la justice; non pas au sens judiciaire traditionnel du terme, mais bien plutôt en accordant toute la place qui leur est due au pardon et à l’amour universel.

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