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L'influence de facteurs maternels sur la consommation d'alcool chez les jeunes rats : étude de variables alimentaires et pharmacologiquesMorin, Maria 25 November 2024 (has links)
La présente recherche comprend quatre expériences : deux sont motivées par des intérêts méthodologiques se rapportant à la consommation de diète liquide par des rates et deux visent à mesurer l'effet de l'alcool pris par des rates pendant la gestation ou la lactation sur la consommation d'alcool de leurs rejetons après le sevrage. De plus, des mesures du comportement maternel ainsi que du développement du système nerveux central des petits sont enregistrées. Pendant la période de gestation, douze rates sont réparties dans six groupes soit LC (nourriture standard de laboratoire), DL-0 (diète liquide sans alcool), DL-12.5 (diète liquide avec 12.5% des kcal sous forme d'alcool), DL-25r (diète liquide avec 25% d'alcool), DL-12.5ₙ et DL-25ₙ (groupes recevant de la nourriture solide pendant la gestation mais destinés à élever les rejetons des groupes respectifs ayant reçu de l'alcool). Les mères consomment entre 4 et 8 g d'alcool/kg/j. Le comportement maternel est qualitativement semblable pour tous les groupes. Aussi, il n'y a pas de différences significatives entre les groupes pour ce qui a trait au développement de certains réflexes et traits physiques chez les rejetons. Mais, il y a des différences significatives entre les groupes sur les variables de consommation d'alcool des rejetons. Les plus grandes consommations sont enregistrées chez les groupes dont les mères consomment plus de lipides pendant la gestation. Alors que les lipides ont un effet positif significatif sur la consommation d'alcool, l'alcool a un léger effet négatif. Se basant sur l'action de ces deux éléments sur le métabolisme de l'alcool, un modèle mathématique est élaboré qui prédit les données de consommation d'alcool des rejetons à partir de la quantité de lipides et d'alcool prise par la mère pendant la gestation. Pendant la période de lactation, huit rates sont réparties en quatre groupes soit LC, DL-0, DL-12.5 et DL=25. Les rates prennent entre 7 et 17 g d'alcool/kg/j. Le comportement maternel est qualitativement semblable pour tous les groupes. Mais, le groupe DL-25 démontre un retard sur le dernier réflexe (placement des vibrisses) mesuré avant le sevrage. Aussi, une consommation moyenne d'alcool (12, 5% ) faite par les mères accentue (via le lait maternel) chez leurs rejetons leur goût pour une solution d'alcool plus concentrée. Dans la discussion générale, les mécanismes biochimiques sous-jacents au modèle mathématique sont discutés en relation avec « l'effet de privation d'alcool ». / The current research consisted of four experiments, two of which were concerned with the methodological issues arising from liquid diet intake of female rats; the other two studies dealt with the effects of maternal alcohol intake during gestation or lactation on the subsequent alcohol consumption by their weanlings. Additionally, maternal behavior and central nervous system development of neonatal rats were observed. During gestation, twelve females were assigned to six groups: LC (standard laboratory rat chow), (DL-0 (liquid diet without alcohol), DL-12.5r (liquid diet with 12.5% calories as alcohol), DL-25r (liquid diet, 25% as alcohol), DL-12,5ₙ and DL-25ₙ (groups with access to a standard diet during gestation but which were to foster the offspring of the alcohol-treated mothers). The gravid females consumed 4 to 8 g/kg/day of alcohol. Maternal behavior was qualitatively similar among groups. Testing for the day of appearance of certain reflexes and physical traits showed no significant differences. Contrary to expectations, alcohol consumption by the weanlings had a slightly negative relationship with the quantity of maternally ingested alcohol. But, post hoc data analysis revealed that the quantity of lipids consumed by the mothers induced greater alcohol intake in their offspring. Taking into consideration the joint and independent effect of lipids and alcohol on the metabolism of the latter, a mathematical model was proposed which predicted offspring alcohol intake. During lactation, eight females were assigned to four groups (LC, DL-0, DL-12.5 and DL-25) . The females consumed 7 to 17 g/kg/day of alcohol. Maternal behavior and reflex development were similar to the previous experiment (gestation) except for the notable tardiness of the last tested reflex (vibrissa placing) in the DL-25 group. Moderate alcohol consumption (12.5%) by the mother appears to accentuate (via her milk) offspring taste for a more concentrated alcohol solution. In a final discussion, the author concludes with a description of plausible biochemical mechanisms underlying the mathematical model of alcohol ingestion by the offspring and relates these processes to the "alcohol-deprivation effect" (ADE) .
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