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Zugl.: Münster (Westfalen), Univ., Diss., 2007

Ce mémoire présente les structures de l'acte de foi développées par Hans Urs von Balthasar et Karl Rahner en les replaçant sur la trame de leurs logiques théologiques respectives. Après une introduction justifiant la pertinence de la question et des théologiens traités, le premier chapitre situe historiquement l'acte de foi selon des perspectives sémantique, biblique, théologique et magistérielle. Le deuxième chapitre, consacré à Balthasar, présente l'acte de foi comme l'eros christique et humain qui répond à l'eros de la Révélation. Chez Rahner, qui fait l'objet du troisième chapitre, la foi est plutôt une reductio in mysterium, un abandon de l'homme au mouvement illimité de sa transcendance. La conclusion présente de manière comparative le positionnement respectif de Balthasar et Rahner par rapport à la théologie de l'acte de foi, et propose une voie pour penser l'irréductibilité du différend entre ces deux auteurs.

La présente étude est consacrée à Pierre Favre (1506-1546), membre de la Compagnie de Jésus. Elle est une lecture d’un extrait de son Mémorial daté du 25 décembre 1542 et dans lequel il dit souhaiter « avec ardeur pouvoir vraiment "naître de Dieu" ». L’étude comporte deux parties. La première est analytique et s’emploie, avec l’aide de méthode dites structurale et intertextuelle, à dégager les grands thèmes dans le but de donner un sens au texte. Nous voyons que le désir de Favre de naître de Dieu se réalise par la contemplation qu’il fait de la naissance du Seigneur dans l’étable et par son action apostolique, qui alors, est celle de célébrer les messes de la Nativité et de prier à l’intention de son prochain. La seconde partie développe plus l’aspect interprétatif esquissé en donnant un éclairage nouveau sur quelques éléments de la naissance spirituelle de Favre en cette nuit de Noël. Hans Urs von Balthasar (1905-1988) nous accompagne dans cette démarche par sa pensée théologique.

Parmi les théologiens catholiques contemporains, il en est deux qui se distinguent pour avoir contribué singulièrement à l'approfondissement de l'ecclésiologie moderne : Yves Congar et Hans Urs von Balthasar. L'un comme l'autre, chacun dans sa propre perspective, a médité, réfléchi et systématisé pour sa part la place de la Vierge Marie dans la structure de l'Église. Les deux exposent les aspects théoriques aussi bien que pastoraux. Déterminer ces aspects a constitué le premier objectif de notre travail. Nous avons voulu non seulement présenter l'originalité de chaque approche, mais également identifier quelques présupposés philosophiques sur lesquels reposent deux concepts ecclésiologiques en considérant les principes méthodologiques propres aux deux auteurs. La problématique de l'Église comme «personne» et le thème de la sainteté de l'Église ont été deux sujets majeurs du dialogue que nous avons étudié. Le second objectif consistait à situer notre recherche et ses conclusions dans le contexte du pluralisme théologique.

Zugl.: Bonn, Univ., Diss., 2006

Dans ce mémoire, nous avons voulu répondre, en nous référant à K. Rahner, F.-X. Durrwell et H. U. von Balthasar, à la question suivante: Pourquoi le Christ devait-il faire l'expérience de la mort pour accomplir notre salut? L'analyse ainsi que la synthèse des interprétations de chacun de ces auteurs, ont été élaborées en trois étapes: 1- La mort du Christ considérée dans sa réalité existentielle; 2- La mort du Christ, traduction humaine ultime de son être filial divin; 3- La signification salvifique de la mort du Christ. Cette étude nous a permis d'élaborer la synthèse suivante: En assumant, dans son obéissance filiale, l'expérience de la mort entendue non seulement comme accomplissement de la vie humaine dans l'expérience du vide de la fin corporelle, mais aussi comme solidarité psychique avec le destin eschatologique des pécheurs non rachetés, le Christ a accompli pour nous en sa personne le jugement divin sur le péché du monde, qu'impliquait notre réconciliation avec Dieu. Désormais ressuscité d'entre les morts, il peut, dans l'acte d'amour absolu que fut sa mort - et en lequel il est fixé éternellement -, se communiquer à tous les êtres humains pour qu'ils puissent, en lui, échapper au jugement et avoir de nouveau accès à la vie de Dieu.

If from God’s perspective ‘all the world’s a stage’, theology invites one to think and act according to the view afforded from this height. To speak theologically of a ‘world stage’ as many contemporary theologians have done has required rethinking the Church’s long-established antagonism towards the stage. Of late, theology has opened up academic exchange with the drama’s understanding of ‘the great theatre of the world’. Hans Urs von Balthasar’s theo-drama in particular has given Christians a means for entering into discussion with dramatic forms. Contemporary theological engagements with ‘drama’, however, have been limited to its most literary/metaphorical aspects; less attention has been paid to the potentialities in theology’s exchange with the performance aesthetics of live theatre. Pressed to its logical ends, however, von Balthasar’s idea of a ‘theological dramatics’ and its advances made in contemporary theology, suggest the need for sustained engagement with other modes of dramaturgy, including performance theory and the stage. This thesis attempts to instantiate this theological engagement through the aesthetics of theatrical performance.

The aim of this project is to investigate the proper response of theology to the Christian God who, as revealed through revelation, is Being-in-act. This project takes seriously the idea posited by Shakespeare, that totus mundus agit histrionem, and upon this stage ‘all the men and women merely players: They have their exits and their entrances; and one man in his time plays many parts.’ If, then, God’s Being is in act, and as so many have deduced, life and death are enveloped within the drama of everyday, then, might it be possible that our theological endeavours would prosper through a dramatic rendering? In light of this, the project seeks to illumine that it is beneficial for both the Church and society, to realise how drama can be, and is, fruitful for our theological endeavours. God is Being-in-act, and through His revelation, He invites humanity to enter into and participate in His action. In light of the aforementioned, then, theology must contend with the implications for its practices, which, as is being argued, are benefited most through a full embrace of the dramatising of theology. The thesis is situated in the recent movement of our theological endeavours that recognise the profundity of the dramatic and its ability to illuminate God’s action and call to action from theology, the Church and society. Moving forward from the seminal work of Hans Urs von Balthasar, and set forth in the context of the theologies of Balthasar and Karl Barth, this project argues that it is through the dramatising of theology that theology is best equipped to illumine God’s desire for humanity’s participation in His Theo-drama. The dramatising of theology is a natural response to God’s Being-in-act; it is the natural movement of theology’s response to God’s action which calls for an active response on our part. Current examples of today’s theological movement towards the dramatic can be seen in such authors as Max Harris, Trevor Hart, Stanley Hauerwas, Michael Horton, Todd Johnson and Dale Savidge, Ben Quash, Kevin Vanhoozer, Samuel Wells and N.T. Wright. This project hopes to contribute to the movement towards the dramatising of theology.

Le but de cette thèse est de créer et d'utiliser un outil d'analyse des aspects de spiritualité chrétienne dans quatre tableaux de Rembrandt intitulés Les Pèlerins d 'Emmaüs. La modélisation de la grille d'analyse s 'établit sur des principes d'analyse iconographique d'Erwin Panofsky; d'analyse sémiologique de Wassily Kandinsky et Fernande Saint-Martin; et d'esthétique théologique de Hans Urs von Balthasar. Les résultats d'interprétation révèlent la pertinence et l'efficacité de la nouvelle grille d'analyse faisant entre autres ressortir la convergence graphique non pas sur la fraction du pain comme il est dit traditionnellement, mais sur l'attitude de contemplation du Christ.