Le baptême des petits enfants a été pratiqué de manière unanime et généralisée pendant des siècles, mais il fait aujourd'hui l'objet de sérieuses remises en question, en lien avec les autres composantes de l'initiation chrétienne. Ce mémoire cherche à faire la lumière sur la problématique théologique soulevée par une telle remise en question. On y décrit d'abord l'initiation chrétienne dans son ensemble, d'un point de vue diachronique (premier chapitre) et synchronique (deuxième chapitre). Puis, trois dimensions fondamentales du baptême sont explorées: geste de croyant, geste d'Église et célébration (chapitres trois à cinq). La remise en question du baptême des petits enfants est ensuite analysée dans le détail pour l'ensemble de l'Église (chapitre six) et pour le Québec (Chapitre sept). Enfin, la conclusion formule une proposition de cadre théorique d'un questionnement renouvelé.

Dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, des engagés, jeunes Français célibataires venus travailler sous contrat pour un maître à la mise en valeur de la Nouvelle-France, tentent, au terme de leur engagement, de s'insérer dans la société rurale du Gouvernement de Québec. A l'aide des actes tirés des archives notariales et des registres paroissiaux, nous avons voulu vérifier si l'engagiste et sa famille avaient secondé leur ancien engagé au cours des moments clés jalonnant son insertion sociale, c'est-à-dire à l'établissement sur une terre, au mariage et aux baptêmes. Nous avons constaté, qu'en plus de l'engagiste et de sa famille, qui prennent part à un ou plusieurs événements, le contexte de l'engagement, la famille de l'engagé de même que l'épouse et ses relations sont autant d'autres facteurs qui ont aidé l'engagé à s'insérer dans le tissu social de la colonie pour y devenir un pionnier. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013