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Etudes de l'architecture navale égyptienne de la Basse Epoque : nouvelle évidence archéologique et essai de restitution en 3D / Studies of the Egyptian naval architecture of the Late Period : new archaeological evidence and an attempt at a 3D reconstructionBelov, Alexandre 31 January 2014 (has links)
La thèse propose une étude de l’architecture navale égyptienne de la Basse Époque (722-332 avant J.C.). Les vestiges iconographiques, épigraphiques et archéologiques existant sur ce sujet sont très maigres. Ainsi les recherches proposées se fondent principalement sur des nouvelles données archéologiques. Les fouilles menées par l’Institut d’Archéologie Sous-Marine (IEASM) en Égypte ont permis de découvrir plus de soixante bateaux datés du XIe au Ier s. av. J.-C dans les ports et les canaux de la ville engloutie de Thônis-Héracléion. En excellent état de conservation, il s’agit de la plus grande accumulation des bateaux antiques jamais retrouvés et au moins dix-huit d’entre eux sont datables de la Basse Epoque. La construction du bateau 17, qui constitue le sujet principal de la thèse, a été étudiée pendant trois saisons des fouilles (2009-2011). Le volume des nouvelles informations acquises est considérable et permet non seulement d’analyser en détail la construction du bateau en question mais aussi de tirer les conclusions plus générales concernant les principes et les méthodes de l’architecture navale en Egypte caractéristiques de cette époque. Plusieurs décisions techniques restent uniques à la tradition d’architecture navale égyptienne ainsi que l’est le choix d’essences locales pour la construction. Les traits de construction analysés dans la thèse sont systématiquement comparés aux documents iconographiques, épigraphiques et archéologiques disponibles. Il faut souligner l’importance de la description du bateau égyptien « baris » par Hérodote (« Histoires » II.96, env. 450 av. J.-C.) qui correspond bien à la construction du bateau 17 d’Héracleion. La première version du modèle 3D de ce bateau permet d’évaluer ses capacités techniques principales. La thèse proposera une comparaison entre le génie maritime égyptien de la Basse Epoque et ceux de la Méditerranée contemporaine. / The thesis is devoted to the study of Ancient Egyptian boatbuilding during the Late Period (722-332 BC). Iconographic, epigraphic and archaeological evidence on the subject being so scarce, the thesis is based mainly on a recently acquired archaeological data. Underwater excavations by the European Institute of Underwater Archaeology (IEASM) in Egypt allowed locating more than sixty ships dating from the 11th to 1st century BC in the harbour area and channels of the submerged city of Thonis-Heracleion. At least eighteen of these well-preserved ships are dated to the Late Period. The construction of ship 17 that has been studied during three excavation seasons (2009-2011) constitutes the main subject of current thesis. The considerable volume of new data allows not only to consider in detail the construction of the ship in question but also to propose several general conclusions on the constructional principles and methods characteristic to the Late Period. Many of these are unique to the Ancient Egyptian boatbuilding tradition as is the choice of local wood species for the construction. New archaeological data is compared throughout the research to existing iconographic, epigraphic and archaeological evidence. It is necessary to underline the importance of the description by Herodotus (“Histories” II.96, c.450 BC) of the local Egyptian ship “baris” as it corresponds well to the construction of ship 17. First version of the three-dimensional model of this ship allows estimating its major technical characteristics. The thesis proposes a comparison between the Late Egyptian and contemporary shipbuilding traditions of the Mediterranean.
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Amphores grecques en Égypte saïte : histoire des mobilités méditerranéennes archaïques. / Greek Amphorae in Saitic Egypt : History of movements in the archaic Mediterranean Sea.Pesenti, Mikaël 02 July 2015 (has links)
Cette thèse porte un regard nouveau sur la présence grecque en Égypte avant la conquête d’Alexandre le Grand. Par le biais des amphores grecques retrouvées en Égypte, notre étude apporte quelques éclairages sur la question des mobilités méditerranéennes. Notre approche, résolument archéologique, prend en considération l’ensemble de la documentation amphorique, en grande partie inédite, sur une trentaine de sites égyptiens. Les assemblages céramiques et la nature des contextes alimentent nos réflexions. Des études quantitatives permettent de déterminer la part relative des importations et ainsi de préciser aussi bien les réseaux d’échanges que la pénétration des produits méditerranéens en Égypte. Nous avons pu mettre en évidence un basculement du commerce qui, vers la fin du VIIe, se déplace du Levant vers les cités égéennes. Au cours du VIe siècle nous assistons à une généralisation progressive des importations grecques. Le monde égéen s’impose alors comme le partenaire économique privilégié d’un commerce à grande échelle. Largement distribuées sur l’ensemble du territoire, les amphores grecques ne se cantonnent pas aux seuls établissements côtiers dont la nature est également à l’étude. L’invasion de Cambyse en 525 ne semble pas mettre un frein à ces échanges. Nous notons toutefois quelques changements dans la hiérarchie des principales cités égéennes exportatrices. La présence importante d’amphores grecques et la faible représentation de céramiques fines dans des contextes domestiques égyptiens témoignent de la réception des denrées exportées sans toutefois entraîner un changement dans le mode de consommation local. / This thesis takes a fresh look at Greek presence in Egypt before the conquest of Alexander the Great. By looking at Greek amphorae found in Egypt, our study will shed some light on the question of movement in the Mediterranean.Our approach is strictly archaeological and will take into consideration the ensemble of documentation concerning amphorae, still largely unpublished, from some 30 Egyptian sites. This enquiry places the archaeological context at the heart of the argument. The ceramic assemblages and the nature of contexts are what nourish our reflections. Quantitative studies allow us to determine the relative role of imports and thus to elucidate both exchange networks and the penetration of Mediterranean products into Egypt. We have been able to reveal a swing in trade towards the end of the 7th century away from the Levant and towards the Aegean cities. To date, nothing indicates a significant Greek presence prior to the last third of the 7th century. Throughout the 6th century, we witness a gradual generalisation of Greek imports. Widely distributed across the entire territory, Greek amphorae are not limited to coastal settlements, the nature of which is also under study. The invasion of Cambyses in 525 does not seem to have slowed this exchange. We do, however, note certain changes in the hierarchy of the principal Aegean export cities. The wide distribution of Greek amphorae is evidence of a strong current that can no longer be envisaged simply as destined for Greek communities in situ. By situating our data with a Mediterranean perspective, we are proposing a hypothesis of a more pronounced north-south circulation. / تلقي هذه الرسالة نظرة جديدة على التواجد اليوناني في مصر قبل غزو الأسكندر الاكبر. من خلال الامفورات اليونانية التي عثر عليها في مصر٬ تلقي هذه الدراسة بعض الضوء على مسألة التنقل في حوض البحر الأبيض المتوسطمقاربتنا٬ و هي بلا شك متعلقة بعلم الآثار٬ تأخذ في الأعتبار جميع الوثائق المتعلقة بالأمفورات في حوالي ثلاثون موقع مصري٬ و غالبيتها غير مطبوعة. هذا البحث مبني على أساس أثري.و تتغدى أفكارنا من خلال قطع السيراميك المجمعة و طبيعة السياق التاريخي. تسمح الدراسات الكمية بتحديد الحصة التقريبية للواردات و بالتالي بتحديد كلا من شبكات التبادل و دخول منتجات البحر الابيض المتوسط مصرلقد استطعنا إثبات وجود تحول التجارة، والتي تنتقل من بلاد الشام إلى مدن بحر ايجه في نهاية القرن السابع. و حتى هذه اللحظة، لا يجد أي عنصر قد يشير إلى تواجد يوناني مهم في ما قبل الثلث الاخير للقرن السابع. و نشهد في القرن السادس، انتشار تدريجي للواردات اليونانية. و يصبح العالم الإيجي الشريك الإقتصادي المفضل للتجارة على نطاق واسع. و بعد أن قاموا بتوزيعها في جميع أنحاء البلاد، لم تعد الأمفورات اليونانية محصورة في المنشآت الساحلية و التي تعتبر طبيعتها ايضاً محل دراسة. و يبدو أن غزو قمبيز في عام 525 لم يضع حداً لهذا التبادل. و مع ذلك نلاحظ بعض التغييرات في ترتيب المدن الإيجيية الرئيسية المصدرة. يشهد الأنتشار الواسع للأمفورات اليونانية على تيار قوي لا يمكن النظر إليه، بعد الآن، على أنه خاص بالمجتمعات اليونانية المتواجدة هناكو في إطار الحياة المنزلية المصرية، يدل وجود الأمفورات اليونانية بكثرة وقلة الرسومات بالسيراميك الدقيق على تلقي السلع المصدرة دون أن يتبع ذلك تغيير في طريقة الاستهلاك المحلي. و عند وضع بياناتنا في إطار منظور خاص بالبحر الأبيض المتوسط، نفترض وجود حركة أكبر بين الشمال و الجنوب
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