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L'impact des pratiques de gestion des carrières sur les individus dans un contexte de décroissance organisationnelle: le cas des fonctionnaires de l'administration publique canadienneTougas, Élise January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l’Université de Montréal / Toutes les restructurations organisationnelles entraînent des changements à différents degrés autant aux niveaux opérationnels qu'individuel. Les organisations à la recherche de compétitivité ont de plus en plus recours à la décroissance de leur effectif comme moyen d'atteindre leur objectif. L'administration publique canadienne cherchant elle aussi à améliorer sa position et son image, n'a eu d'autre choix que de procéder à une décroissance de ses effectifs. Afin de réduire les effets néfastes de la décroissance, de nombreux écrits attestent de l'importance d'implanter des programmes de gestion des carrières. La présente étude vise à valider l'utilisation de ces différents programmes afin de diminuer les impacts négatifs chez les individus dans le contexte particulier de l'administration publique fédérale. Dans le contexte de décroissance de l'administration publique canadienne, les pratiques de gestion des carrières réduisent-elles les impacts négatifs chez les individus? La réponse à cette question de recherche se concrétisera à partir de l'examen des questions suivantes. Il faudra d'abord mesurer l'intensité des impacts négatifs suite à la restructuration dans l'administration publique fédérale. Deuxièmement, il faudra identifier les pratiques de gestion des carrière existantes. Troisièmement, il s'agit de déterminer l'influence des pratiques sur les conséquences individuelles. Quatrièmement, l'influence des caractéristiques individuelles sur les conséquences individuelles sera examinée. Finalement, 1'incidence des pratiques de gestion des carrières sur les conséquences individuelles après avoir contrôlé les variables individuelles sera déterminée. Les hypothèses avancées permettent de dire que les programmes de gestion des carrières devraient avoir un effet positif sur les conséquences individuelles tels que la satisfaction, le bien-être, la motivation et la performance, et un effet négatif sur l'intention de quitter, i.e. diminuer cette conséquence. Les résultats de ce mémoire sont basés sur une enquête effectuée auprès de répondants qui sont des fonctionnaires de l'administration publique fédérale. L'analyse des données a confirmé les effets positifs des pratiques de développement des carrières (méthodes traditionnelles) sur la satisfaction, le bien-être, la motivation, la performance, et l'effet négatif sur l'intention de quitter. Curieusement, les nouvelles méthodes appelées alternatives à révolution de carrière ont un effet plus mitigé et ne nous permettent pas de porter un jugement quant à l'utilité de leur implantation dans un contexte de décroissance. À la lumière de cette étude, il est possible de dire que la mise en place de pratiques de gestion des carrières a servi à diminuer les impacts négatifs de la réduction d'effectifs dans l'administration publique canadienne
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Essays on peer effects in corporate finance / Essais sur les effets de pairs dans la finance d'entrepriseRind, Asad Ali 21 December 2018 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’étudier les effets de pairs en finance d’entreprise. Trois essais portant sur les entreprises américaines sont proposés. La thèse est organisée en quatre chapitres. Le premier chapitre présente une revue de la littérature financière des théories et des modèles qui motivent les effets de pairs et le comportement de conformité. Plus précisément, nous définissons les effets de pairs et nous proposons une synthèse des études théoriques et empiriques identifiant les effets de pairs et leurs implications sur la psychologie humaine. Ensuite, nous résumons les théories les plus critiques dans la littérature financière qui se sont intéressées à l'impact du comportement des pairs sur les politiques financières de l'entreprise. Enfin, nous discutons les principales questions que pose la mesure des effets de pairs. Nous soulignons en conclusion de ce chapitre l’intérêt de ce sujet et nous présentons les axes d’orientation des recherches futures. Dans les chapitres suivants, nous examinons empiriquement ces effets de pairs dans trois domaines, non encore explorés, dans le contexte du marché américain. Il s'agit notamment de la « mauvaise conduite » des entreprises, du « bien-être » des employés et de l’investissement en recherche et développement.Le deuxième chapitre étudie la présence ou non d’un effet de pairs dans l’explication du comportement frauduleux des entreprises. En utilisant un échantillon de 3 034 entreprises américaines et couvrant la période de 1999 à 2014, nous montrons que les entreprises dont le siège social se situe dans les zones ayant le taux de fraude des « cols blancs » le plus élevé, ont une plus grande probabilité d’avoir un comportement frauduleux. Ce résultat suggère que l'interaction sociale au niveau régional encourage les entreprises à adopter une mauvaise conduite. Des tests complémentaires montrent que ces effets de pairs prévalent dans le cas des entreprises en difficulté alors que nous ne trouvons pas les mêmes résultats pour les entreprises en bonne situation financière. Nous constatons également que ces effets de pairs sont principalement présents dans les régions où le taux de criminalité est élevé, ce qui laisse supposer que les niveaux élevés de criminalité locale sont susceptibles de favoriser une culture de la fraude dans ces domaines.Le troisième chapitre explore les effets de pairs dans les politiques de « bien-être » des employés de l'entreprise. Nous montrons que les entreprises de pairs jouent un rôle important dans la définition des politiques de bien-être des employés d'une entreprise. En utilisant les données d’un échantillon américain de 9 062 observations année/entreprise couvrant la période de 1996 à 2013, nous constatons que les décisions de l'entreprise sur le bien-être des employés sont principalement des réponses aux politiques sociales de leurs pairs. En outre, nos résultats montrent que ce comportement est répandu chez les suiveurs, qui adoptent le comportement des « leaders », mais nous ne trouvons pas ce genre de comportement de la part des entreprises « leaders » du secteur d’activité.Le quatrième et dernier chapitre de la thèse étudie les effets de pairs dans la politique de recherche et développement (R&D) des entreprises. Nous montrons que les entreprises ne décident pas de leurs politiques en R&D d’une manière isolée puisque les entreprises pairs jouent un rôle essentiel dans la définition de ces dernières. En utilisant des données américaines pour un échantillon large de 54 393 observations entreprise/année sur la période de 1991 à 2015, nous constatons que les décisions R&D de l'entreprise sont principalement des réponses aux politiques R&D de leurs pairs. De plus, nous constatons que les effets de pairs en R&D ne sont significatifs qu'en présence d'une forte concurrence sur le marché des produits, alors que ces résultats ne sont pas vérifiés sur les marchés à faible concurrence. / This thesis explores the peer effects in corporate finance. The first chapter provides a review of literature on the theories and models that motivate peer effects and conformity behavior. Specifically, we emphasize on what precisely is meant by peer effects, how existing studies in the literature identify peer effects and its implications on human behavior. Next, we summarize the most critical theories in finance literature that encourage peer effects and the impact of peer behavior on firm financial policies. Last but not least, we discuss the main challenges in measuring peer effects and conclude the chapter by highlighting potential areas of future work in this field. The next chapters empirically examine these peer effects in three important, yet not explored areas of finance in the context of the US market. These include corporate misbehavior, employee welfare, and, research and development.The second chapter examines the presence of peer effects in corporate misbehavior. Using a sample of 3,034 US-listed firms covering 1999‒2014, we show that firms headquartered in areas with the higher white-collar fraud have a higher probability of corporate misbehavior, suggesting that area level social interaction encourages corporate misconduct. Additional analyses show that these peer effects prevail in distressed firms while we do not find such evidence for non-distressed firms. We also find that these peer effects are mainly present in areas with a high crime rate, suggesting that the high levels of local criminality are likely to favor a culture of fraud in these areas.The third chapter explores the peer effects in the firm’s employee welfare policies. We show that peer firms play a significant role in defining employee welfare policies of a firm. Using US panel data for a sample of 9,062 firm-year observations from 1996 to 2013, we find that firm’s employee welfare decisions are responses to their peers’ employee welfare policies. This impact is much higher than any other peer characteristics. Moreover, our additional analysis shows that this behavior is prevalent in followers, who mimic the behavior of leaders but we do not find any such relationship for industry leaders.The fourth and last chapter of the thesis empirically investigates firm peer effects in research and development (R&D) policies. We show that firms do not make their R&D decisions in isolation and peer firms play an essential role in defining the R&D intensity of a given firm. Using US panel data for a sample of 54,393 firm-year observations from 1991 to 2015, we find that firm’s R&D decisions are responses to their peers’ R&D policies. Further, we find that R&D peer effects are significant only in the presence of strong product market competition, while these results do not hold for markets with lower product market competition.
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