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Comparaison de la perception de la douleur entre le traitement orthodontique avec Invisalign® et le traitement avec fils et boîtiers fixesMasi, Claire 05 1900 (has links)
Introduction : L’inconfort causé par les appareils orthodontiques peut significativement affecter la coopération des patients dans leur traitement. La douleur, ainsi que la détérioration de la fonction (mastication, élocution) sont reconnus comme les déterminants majeurs de la coopération des patients traités par appareils amovibles. Invisalign® se positionne comme une alternative esthétique aux multiples inconforts observés lors des traitements fixes avec boîtiers. À ce jour, peu d’études ont cherché à comparer la douleur (quantitativement et qualitativement) perçue entre cette technique et celle avec boîtiers fixes sur une longue période.
Objectif : L’objectif de la présente étude est d’évaluer la douleur ressentie par les patients qui suivent un traitement orthodontique avec coquilles correctrices Invisalign® et de la comparer avec celle des patients qui suivent un traitement orthodontique conventionnel avec des boîtiers fixes.
Matériels et Méthodes: L’étude compte 70 patients (29 garçons, 41 filles), moyenne d’âge de 16 ans [11 à 30]. Les trois sous-groupes sont Invisalign® (n=31), boîtiers Damon (n=19) et boîtiers Speed (n=20). Les groupes avec boîtiers (Damon et Speed) sont les 2 groupes de l’étude menée au sein de la clinique d’Orthodontie de l’Université de Montréal en 2011 qui comparait la perception de la douleur durant le traitement orthodontique entre boîtiers auto-ligaturants passifs et actifs. L’étude a été organisée en 4 phases correspondant à l’insertion des 4 premiers fils pour les groupes avec boîtiers (Phase 1: 0,016" Supercable, Phase 2: 0,016" CuNiTi, Phase 3: 0,016"x0,022" CuNiTi, Phase 4: 0,019"x0,025" CuNiTi) et à l’insertion des coquilles 1, 4, 7 et 10 pour le groupe Invisalign®. À l’aide d’un questionnaire, l’étude évalue pour chaque phase l’ampleur (grâce à une échelle visuelle analogue EVA), la durée et la localisation de la douleur à 6 différents points (T1: immédiatement après l’insertion, T2: 5h après, T3: 24h après, T4: 3 jours après, T5: une semaine après, T6: 2 semaines après).
Résultats: À T1Ph3 le pourcentage de patients rapportant de la douleur était plus élevé avec Damon qu’avec Invisalign® (p=0,032) (Damon=55,6% ; Invisalign®=23,3%) mais il n’y avait pas de différence avec le groupe Speed (p=0,114). Les patients avec Invisalign® rapportaient significativement moins d’irritation des tissus mous (muqueuses, gencives) que les patients avec des boîtiers. Pour les résultats des EVA, les différences étaient statistiquement significatives à 2 temps : T3Ph1 (Médiane Invisalign®=33,31, Médiane Speed=49,47; p=0,025) et T3Ph4 (Médiane Invisalign®=13,15, Médiane Damon=27,28; p=0,014). Pour la majorité des patients la douleur ne nécessitait pas la prise de médicament et il n’y avait pas de différence significative entre les groupes sur ce point. La qualité de vie était légèrement affectée lors de la première phase et moindrement pour le groupe Invisalign® que pour les groupes avec boîtiers. Pour les patients Invisalign®, la douleur atteignait son niveau le plus élevé entre 5 et 24 heures après l’insertion de la première coquille, et diminuait en intensité et en durée à chaque phase.
Conclusion: La perception de la douleur lors d’un traitement orthodontique avec Invisalign® est inférieure à celle ressentie lors d’un traitement avec des boîtiers fixes. Cette méthode de traitement est donc une thérapie attirante pour les patients désirant un traitement esthétique et relativement confortable. / Introduction : The discomfort caused by the orthodontic appliances can significantly affect patients cooperation during their treatment. Pain and function deterioration (chewing, speech) are recognized as major determinants of patients cooperation treated with removable appliances. Invisalign® is positioned as an aesthetic alternative to the many discomforts observed during treatment with fixed brackets. To date, few studies have compared the pain (quantitatively and qualitatively) between this technique and fixed appliances over a long period.
Objective : The objective of this study is to assess the pain experienced in the first six months with Invisalign® treatment and compare it to the pain felt during conventional orthodontic treatment with fixed self-ligating brackets.
Methods : The study was comprised of 70 patients (29 males, 41 females), with an age mean of 15.7 (range 11 to 30). The three subgroups are Invisalign® (n = 31), Damon (n = 19) and Speed (n = 20). The two bracket groups, Damon (passive) and Speed (active), were treated in the Orthodontic Clinic at the University of Montreal in 2011, and were compared (active vs. passive self-ligating brackets) for the perception of pain during orthodontic treatment. The study was conducted in four phases corresponding to the insertion of the first 4 wires for groups with brackets (Phase 1: 0.016 " Supercable, Phase 2: 0.016" CuNiTi, Phase 3: 0.016" x 0.022" CuNiTi, and Phase 4: 0.019" x 0.025" CuNiTi) and the insertion of aligners 1, 4, 7 and 10 for the Invisalign group. Using a questionnaire, the study evaluates the pain magnitude for each phase (using a visual analogue scale VAS), the duration, and location of the pain in 6 different time points (T1: immediately after insertion, T2: 5h later, T3: 24h later, T4: 3 days later, T5: 1 week later, T6: 2 weeks later).
Results: At T1Ph3 the percentage of patients reporting pain was higher with Damon than with Invisalign® (p = 0.032) (Damon = 55.6%, Invisalign® = 23.3%), but there was no difference with Speed (p = 0.114). Patients with Invisalign® reported significantly less irritation of the soft tissues (mucous membranes, gums) than patients with brackets. For the VAS results, the differences were statistically significant at 2 stages: T3Ph1 (median Invisalign® = 33.31, Median Speed = 49.47, p = 0.025) and T3Ph4 (median Invisalign® = 13.15, median Damon = 27.28, p = 0.014). For most patients, the pain does not require medication and there was no significant difference between the groups in this respect. Quality of life was slightly affected during the first phase and less for the Invisalign® group than for the bracket groups. For Invisalign® patients, pain reached its highest level between 5 and 24 hours after insertion of the first aligner, and decreased in intensity and duration at each phase.
Conclusion: The pain perception during orthodontic treatment with Invisalign® is lower than the pain experienced during treatment with fixed brackets. This method of treatment is therefore an attractive therapy for patients wishing for an aesthetic and reasonably comfortable treatment.
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Influence d’un rince-bouche fluoré sur la corrosion galvanique entre un fil NiTi ou un fil CuNiTi et différents boîtiers orthodontiques : incidence sur les propriétés mécaniques des filsBenguira, David M. 04 1900 (has links)
Objectif : il a été rapporté que l’utilisation d’agents prophylactiques fluorés pouvait favoriser la corrosion galvanique au sein des alliages de titane. L’objectif de la présente étude était d’évaluer l’effet d’un rince-bouche fluoré sur les propriétés mécaniques de fils en nickel-titane (NiTi) et de fils en cuivre-nickel-titane (CuNiTi) lorsque ces derniers sont couplés à des boîtiers de compositions différentes (boîtiers de marques Smartclip, Clarity, et Sprint).
Matériels et Méthodes : 90 segments de fils en NiTi et 90 segments de fils en CuNiTi ont été chacun couplés à 2 boîtiers de chaque marque. Chaque assemblage fil-boîtiers a été par la suite incubé pendant 3 heures à 37°C, soit dans une solution de fluore neutre (Fluorinse™ 0,05% NaF), soit dans une solution de salive artificielle (solution contrôle). Suite à l’incubation, les échantillons étaient nettoyés avec de l’eau déshydrogénée, les fils séparés des boîtiers et montés sur un support pour subir un test de pliage en trois points en milieu humide (salive artificielle) à 37°C. Les modules d’élasticité ainsi que les limites conventionnelles d’élasticité en activation et en désactivation ont été mesurés et comparés. Des analyses de Variance (ANOVA) et des comparaisons post-hoc avec la correction de Bonferronni ont été utilisées pour comparer les groupes entre eux (α = 0,05).
Résultats : L’utilisation d’un rince-bouche fluoré a produit une réduction du module d’élasticité et de la limite conventionnelle d’élasticité en activation et en désactivation pour les fils en NiTi ; cependant, cet effet a été modulé par le type de boîtier auquel le fil a été couplé.
Les propriétés mécaniques de fils en CuNiTi n’ont pas été affectées par le fluor, ou par le type de boîtier utilisé.
Conclusions : L’utilisation d’un rince-bouche fluoré modifie les propriétés mécaniques des fils en NiTi seulement. Cet effet est modulé par le boîtier auquel le fil en NiTi est couplé.
A la différence des autres études publiées dans la littérature, nos résultats ne nous permettent pas de conclure que la modification des propriétés mécaniques des fils en NiTi entrainerait obligatoirement un allongement de la durée du traitement orthodontique.
Mots clés : Fluor, fils nickel-titane, boîtiers orthodontiques, corrosion galvanique, propriétés mécaniques. / Aim: it has been reported that the use of fluoride prophylactic agents can cause galvanic corrosion of the titanium based alloys used in orthodontics. The purpose of the present study was to investigate the effects of a fluoride mouthrinse on the mechanical properties of nickel-titanium (NiTi) and copper–nickel-titanium (CuNiTi) orthodontic archwires that have been coupled with different types of orthodontic brackets (Smartclip, Clarity, and Sprint brackets).
Materials and Methods: 90 segments of NiTi and 90 segments of CuNiTi archwires were tested. Every segment was coupled with 2 brackets of each brand. The wire–bracket assembly obtained was incubated, at 37°C for three hours either in a solution of a commercially available mouthwash (Fluorinse™ 0,05% NaF), or in a solution of artificial saliva (control).
Following the incubation, the wires were separated from the brackets, rinsed, mounted on a stainless steel support and placed in a waterbath of artificial saliva at 37°C.
A 3-point bending test was made to calculate the loading and unloading elastic modulus and yield strength of the wires.
Analysis of variance (ANOVA) and post hoc comparisons were made using Bonferronni’s correction to identify the statistically significant differences (α = 0,05).
Results: The use of a fluoridated mouthrinse reduced the loading and unloading elastic modulus and yield strength of the NiTi wires. This reduction, however, varies with the type of bracket that was coupled with the wire.
The mechanical properties of the CuNiTi wires were not modified by the use of the fluoride rinse or by the type of bracket to which they were coupled.
Conclusions : The use of a fluoride mouthrinse alters the mechanical properties of NiTi wires only. This effect varies with the type of bracket that was in contact with the wire. However our results do not allow us to conclude that the alteration of the mechanical properties of the wires would necessarily imply a prolongation of the orthodontic treatment time.
Key words: Fluoride, nickel-titanium archwires, galvanic corrosion, mechanical properties,orthodontic brackets.
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Influence d’un rince-bouche fluoré sur la corrosion galvanique entre un fil NiTi ou un fil CuNiTi et différents boîtiers orthodontiques : incidence sur les propriétés mécaniques des filsBenguira, David M. 04 1900 (has links)
Objectif : il a été rapporté que l’utilisation d’agents prophylactiques fluorés pouvait favoriser la corrosion galvanique au sein des alliages de titane. L’objectif de la présente étude était d’évaluer l’effet d’un rince-bouche fluoré sur les propriétés mécaniques de fils en nickel-titane (NiTi) et de fils en cuivre-nickel-titane (CuNiTi) lorsque ces derniers sont couplés à des boîtiers de compositions différentes (boîtiers de marques Smartclip, Clarity, et Sprint).
Matériels et Méthodes : 90 segments de fils en NiTi et 90 segments de fils en CuNiTi ont été chacun couplés à 2 boîtiers de chaque marque. Chaque assemblage fil-boîtiers a été par la suite incubé pendant 3 heures à 37°C, soit dans une solution de fluore neutre (Fluorinse™ 0,05% NaF), soit dans une solution de salive artificielle (solution contrôle). Suite à l’incubation, les échantillons étaient nettoyés avec de l’eau déshydrogénée, les fils séparés des boîtiers et montés sur un support pour subir un test de pliage en trois points en milieu humide (salive artificielle) à 37°C. Les modules d’élasticité ainsi que les limites conventionnelles d’élasticité en activation et en désactivation ont été mesurés et comparés. Des analyses de Variance (ANOVA) et des comparaisons post-hoc avec la correction de Bonferronni ont été utilisées pour comparer les groupes entre eux (α = 0,05).
Résultats : L’utilisation d’un rince-bouche fluoré a produit une réduction du module d’élasticité et de la limite conventionnelle d’élasticité en activation et en désactivation pour les fils en NiTi ; cependant, cet effet a été modulé par le type de boîtier auquel le fil a été couplé.
Les propriétés mécaniques de fils en CuNiTi n’ont pas été affectées par le fluor, ou par le type de boîtier utilisé.
Conclusions : L’utilisation d’un rince-bouche fluoré modifie les propriétés mécaniques des fils en NiTi seulement. Cet effet est modulé par le boîtier auquel le fil en NiTi est couplé.
A la différence des autres études publiées dans la littérature, nos résultats ne nous permettent pas de conclure que la modification des propriétés mécaniques des fils en NiTi entrainerait obligatoirement un allongement de la durée du traitement orthodontique.
Mots clés : Fluor, fils nickel-titane, boîtiers orthodontiques, corrosion galvanique, propriétés mécaniques. / Aim: it has been reported that the use of fluoride prophylactic agents can cause galvanic corrosion of the titanium based alloys used in orthodontics. The purpose of the present study was to investigate the effects of a fluoride mouthrinse on the mechanical properties of nickel-titanium (NiTi) and copper–nickel-titanium (CuNiTi) orthodontic archwires that have been coupled with different types of orthodontic brackets (Smartclip, Clarity, and Sprint brackets).
Materials and Methods: 90 segments of NiTi and 90 segments of CuNiTi archwires were tested. Every segment was coupled with 2 brackets of each brand. The wire–bracket assembly obtained was incubated, at 37°C for three hours either in a solution of a commercially available mouthwash (Fluorinse™ 0,05% NaF), or in a solution of artificial saliva (control).
Following the incubation, the wires were separated from the brackets, rinsed, mounted on a stainless steel support and placed in a waterbath of artificial saliva at 37°C.
A 3-point bending test was made to calculate the loading and unloading elastic modulus and yield strength of the wires.
Analysis of variance (ANOVA) and post hoc comparisons were made using Bonferronni’s correction to identify the statistically significant differences (α = 0,05).
Results: The use of a fluoridated mouthrinse reduced the loading and unloading elastic modulus and yield strength of the NiTi wires. This reduction, however, varies with the type of bracket that was coupled with the wire.
The mechanical properties of the CuNiTi wires were not modified by the use of the fluoride rinse or by the type of bracket to which they were coupled.
Conclusions : The use of a fluoride mouthrinse alters the mechanical properties of NiTi wires only. This effect varies with the type of bracket that was in contact with the wire. However our results do not allow us to conclude that the alteration of the mechanical properties of the wires would necessarily imply a prolongation of the orthodontic treatment time.
Key words: Fluoride, nickel-titanium archwires, galvanic corrosion, mechanical properties,orthodontic brackets.
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