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Développement du système racinaire adventif chez des semis d'épinette noire (picea mariana (mill.) B.S.P.) en plantation

Gagnon, Éric January 2002 (has links) (PDF)
L'épinette noire est la principale essence de la forêt boréale nord américaine. Par sa croissance lente, elle est une source importante de fibre de haute qualité pour les compagnies forestières canadiennes. Cette essence est par conséquent celle qui est la plus utilisée pour le reboisement. Le système racinaire d'une épinette noire adulte issue de la régénération naturelle est composé de racines adventives qui se sont développées sur la tige à un moment ou l'autre de sa vie. La mise en place rapide de ce système chez les plants à reboiser pourrait représenter une avenue pour accélérer la reprise de croissance suite à la plantation. L'objectif de ce travail est d'évaluer l'importance d'enfouir la base de la tige de semis plantés afin de favoriser le développement des racines adventives. Des semis d'épinette noire ont été plantés en juin, août et septembre 1996 en utilisant trois méthodes de plantation (conventionnel, enfoui et pré-enfoui) et trois types de sol (organique, minéral et 5 cm d'organique sur minéral). Depuis la plantation, la survie et la croissance des semis font l'objet d'un suivi annuel et, en 1998, des mesures d'échanges gazeux et de composition minérale ont été effectuées. Le taux de survie a atteint 99% en 1996, 95% en 1997, 88% en 1998 et 86% en 1999 pour l'ensemble de la plantation. Les semis plantés en juin sont plus gros que ceux plantés en août et septembre puisqu'ils ont pu croître l'année de la plantation; ils ont maintenu cet avantage par la suite. Durant l'année de la plantation, 3% des semis dont la tige était enfouie ou pré-enfouie ont développé des racines adventives. Ce taux est passé à 40% en 1997, à 55% en 1998 et à 62% en 1999. Le développement du système racinaire adventif se fait au détriment du système racinaire original. Jusqu'à maintenant les traitements qui favorisent la formation de racines adventives affectent positivement la croissance en hauteur des semis. Le léger retard de croissance provoqué par le stress de l'enfouissement des semis lors de leur production ou au moment de la plantation a été rapidement comblé et les semis enfouis et pré-enfouis sont plus grands que les semis conventionnels. Le défilement inverse est déjà présent chez les semis qui ont été enfoui et les racines adventives en sont responsables. Le type de sol a très peu affecté la croissance et le développement des semis. Aucune différence entre les traitements n'a pu être tirée à partir des échanges gazeux; les mesures auraient dû être prises sur une plus longue période. Aucune déficience majeure n'était présente lors de la prise des mesures pour les principaux éléments minéraux. L'enfouissement des semis d'épinette noire permet le développement prononcé des racines adventives et les plants enfouis ne sont aucunement gênés dans leur survie et leur croissance. Leur hauteur est même supérieure à celle des plants conventionnels; la présence de racines adventives pourrait en être responsable.
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Les comportements de gestion adoptés par les entrepreneurs de petite entreprise de récolte forestière au Québec

Vaillancourt, Cindy January 2009 (has links) (PDF)
Actuellement au coeur d'une période d'instabilité économique observée mondialement, le secteur forestier québécois tente, tant bien que mal, de tirer son épingle du jeu. Cette industrie est encore aujourd'hui l'une des plus importantes activités économiques québécoises en matière de transformation. Or, comme les entrepreneurs forestiers correspondent à un maillon d'importance capitale du réseau d'approvisionnement forestier québécois, l'optimisation de leurs processus de gestion est primordiale. L'activité de récolte forestière, telle qu'on la connaît dans sa forme actuelle, possède un historique d'un peu plus d'une vingtaine d'années; un métier passant d'une forme artisanale (bûcheron) à une profession de plus en plus reconnue, soit celle d'entrepreneur forestier. Des restructurations rapides ont nécessité beaucoup d'adaptation de la part des dirigeants de petite entreprise de récolte forestière au Québec et, jusqu'à ce jour, aucune étude québécoise ne s'est intéressée à décrire leurs comportements managériaux. Dans une recherche effectuée auprès de 46 entrepreneurs forestiers de récolte répartis sur le territoire québécois, nous avons tenté de recenser le plus exhaustivement possible les comportements de gestion que ces derniers adoptent dans le cadre de leurs activités de gestion quotidienne. En d'autres mots, l'objectif de cette recherche était d'identifier les comportements de gestion des entrepreneurs forestiers de récolte afin de mieux comprendre « ce que font » ces dirigeants d'entreprise de petite taille en termes de management. Un modèle de recherche a permis de structurer la démarche scientifique et, ainsi, d'en arriver à nos fins. En conséquence, l'environnement externe, les caractéristiques de l'entreprise, celles des entrepreneurs et le type de donneurs d'ordres ont été identifiés comme des sources potentielles pouvant influencer les comportements de ces dirigeants. Les résultats de cette étude nous amènent à comprendre que certains éléments ou variables expliquent ou influent sur les comportements de gestion adoptés par ces entrepreneurs, c'est-à-dire que le milieu d'affaires de ces entrepreneurs est caractérisé par un contexte de petite entreprise de type artisanal, où l'entrepreneur est impliqué dans l'ensemble des activités et ses ressources sont limitées. De plus, on observe un milieu de sous-traitance où plusieurs de ces petites entreprises répondent à un donneur principal et vivent une dépendance d'affaires notable. Par ailleurs, le pourcentage de temps alloué aux déplacements et la distance à parcourir entre le domicile et le lieu de travail sont importants et cela influe sur le temps disponible pouvant être accordé par l'entrepreneur à certains aspects de gestion. Par ailleurs, il apparaît que peu importe l'industrie, la situation de sous-traitance place les petites entreprises dans une position de forte dépendance vis-à-vis de leur donneur d'ordres. Ainsi, cette relation influence de façon importante les comportements des propriétaires-dirigeants des entreprises de récolte forestière. La quasi-absence de comportements de gestion à caractère marketing et les quelques activités et dimensions négociées avec le donneur d'ordres en sont de bons exemples pour imager cette situation de dépendance. Outre certaines caractéristiques bien spécifiques à ce secteur d'activité, les résultats montrent que, dans l'ensemble, l'entrepreneur forestier ne diffère pas nécessairement de ses homologues, gestionnaires de petite entreprise artisanale, lorsqu'il s'agit d'adopter différents comportements de gestion. En effet, les dirigeants d'entreprise de récolte forestière rencontrés n'affectionnent pas particulièrement les tâches administratives, préférant de loin les tâches techniques et opérationnelles. Ils sont fortement impliqués dans les opérations, la planification est à court terme et informelle et leur marché est concentré plutôt localement (un sous-traitant pour plusieurs). Par ailleurs, les dimensions financières les préoccupent. Ce sont de petites entreprises avec de gros investissements (équipements) à financer et à rembourser sur une courte période de temps (environ cinq ans). Cette recherche illustre bien que plus d'un facteur oriente l'adoption ou non de pratiques managériales. Le contexte et les contraintes s'y rattachant, la relation de sous-traitance, l'historique, les coutumes administratives rattachées au secteur forestier et l'obligation d'apporter certains changements en lien avec la conjoncture économique ne sont que quelques-uns des facteurs explicatifs des comportements de gestion observés des 46 entrepreneurs rencontrés. De plus, les résultats de cette étude soutiennent le besoin pour ces entrepreneurs de développer de nouvelles compétences de gestion, autres qu'opérationnelles, afin d'accroître leur efficacité et leur efficience comme gestionnaires de petite entreprise.
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Ensemencement naturel des pessières à lichens par l'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) : importance de la source de semences et de la qualité des lits de germination

Tremblay, Marc January 2009 (has links) (PDF)
L'ouverture des peuplements denses de pessières à mousses vers des peuplements de faibles densités de pessières à lichens est un phénomène naturel et irréversible. Ces territoires occupent au moins 6% du domaine bioclimatique de la pessière noire à mousses de sorte que le potentiel économique que représente leur boisement peut s'avérer considérable, surtout avec une modalité sylvicole ne nécessitant pas de plantation. Un dispositif en six blocs complets a été installé a l'été 2005 avec en parcelle principale 2 types de peuplements (pessières à mousse et pessière à lichens), et en sous parcelle deux niveaux de perturbation (coupé sans scarifiage et coupé avec scarifiage), afin de comparer les pessières à lichens (PL) et les pessière à mousses (PM) quant à la pluie de graines, la germination en laboratoire et l'installation des semis naturels. Des grilles de trappes à graines et de quadrats ont été installées au sol pour suivre la pluie de graines et l'installation des semis. Des comparaisons ont aussi été effectuées entre deux modalités sylvicoles en pessière à lichens, soit coupe et scarifiage et scarifiage sans coupe. Des tests de germination ont été réalisés en laboratoire sur les graines d'épinettes noires. La pluie de graines dans PM a été évaluée à 548 000 graines à l'hectare contre 381 000 graines à l'hectare dans PL l'année suivant les traitements sylvicoles et proviendrait principalement de la lisière boisée. Les graines les plus courtes ont germées dans une proportion de 7,5% alors que les graines les plus longues ont germées dans une proportion de 33,7%, peu importe que l'on soit en PM ou en PL. L'installation des semis d'épinettes noires a été 10 fois plus élevée dans PM par rapport à PL pour les superficies non perturbées au sol par la machinerie. Pour les superficies avec scarifiage, 4,1 fois plus de semis d'épinettes noires ont été dénombrés dans le sillon par rapport à l'inter-sillon, indépendamment du type de peuplement. La réceptivité du sillon de scarifiage s'est avérée 19,5 fois plus élevée dans le sillon de scarifiage par rapport à l'inter-sillon sans différence significative par rapport au peuplement (PM vs PL). Le sol minéral mis à nu et la matière organique en décomposition se sont révélés les meilleurs substrats pour l'émergence des semis d'épinettes noires dans le sillon de scarifiage. Pour ce qui est des comparaisons entre la pessière à lichens coupée (PL) et scarifiée et la pessière à lichens scarifiée sans coupe (PLSC), 7,7 fois plus de graines ont été récoltées dans PLSC par rapport à PL. La modalité sans coupe ne s'est donc pas avérée limitante quant à l'ensemencement naturel. Les résultats suggèrent un potentiel pour l'ensemencement naturel des PL de faibles densités suite à un scarifiage du sol.
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Impact de trois interventions sylvicoles sur la croissance et la qualité du bois de l'épinette noire en forêt boréale

Pamerleau-Couture, Émilie January 2011 (has links) (PDF)
Au cours des dernières années, l'exploitation forestière en forêt boréale a atteint ses limites dans certaines régions. De nouvelles stratégies doivent être établies afin d'augmenter le volume de bois produit en forêt. Dans cette perspective, des interventions sylvicoles, comme l'éclaircie commerciale (EC) et les coupes avec protection des petites tiges marchandes (CPPTM) et de la régénération et des sols (CPRS) représentent des interventions intéressantes à préconiser puisqu'elles permettent une récolte plus hâtive et plus productive des peuplements traités grâce à l'augmentation de croissance des tiges résiduelles. Par contre, une forte croissance peut entraîner une baisse de la qualité du bois (propriétés mécaniques) en agissant sur les paramètres anatomiques, la masse volumique du bois et le diamètre des branches. L'objectif de ce projet est d'évaluer la croissance ainsi que la qualité du bois de l'épinette noire à la suite de trois différentes interventions sylvicoles (EC, CPPTM et CPRS). À cette fin, le projet a analysé les effets de ces interventions en évaluant la variabilité de l'accroissement radial à l'échelle du peuplement en plus d'évaluer le volume de bois produit et la qualité du bois en fonction de la proportion de bois final, de la masse volumique du bois, des paramètres anatomiques et du diamètre des branches. Pour ce faire, cinq stations par intervention, avec leur témoin respectif, ont été échantillonnées. À l'intérieur de chaque station, cinq individus ont été sélectionnés selon un dispositif de sous-échantillonnage. La croissance radiale est accélérée à la suite des trois interventions avec une forte variabilité intra-station. Aucun changement significatif n'a été observé dans la proportion de bois final, dans la masse volumique du bois et dans l'aire du lumen à la suite de TEC et de la CPPTM. Seule une diminution dans l'épaisseur des parois cellulaires dans les stations de CPPTM a été constatée. De plus, dans ces stations, le diamètre des branches est supérieur aux témoins, mais cette augmentation ne semble pas suffisante pour influencer la classification des tiges selon les normes. Après la CPRS, la période de juvénilité semble être prolongée et celle-ci pourrait nuire à la qualité du bois produit. Il est possible de conclure que l'effet des interventions en peuplement mature (EC, CPPTM) n'affecte pas significativement les paramètres de qualité analysés dans cette étude. Par contre, les peuplements juvéniles (CPRS) semblent plus affectés.
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Potentiel d'utilisation des isotopes stables dans les cernes de croissance pour reconstituer les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette au cours des derniers millénaires

Simard, Sonia January 2010 (has links) (PDF)
La forêt boréale constitue l'un des plus vastes écosystèmes forestiers de la planète, correspondant presqu'au tiers de toutes les forêts du monde et occupant plus de la moitié du Canada. Au Québec, elle constitue le principal domaine de végétation, recouvrant près du tiers de la superficie, soit quelque 560 000 kilomètres carrés dont plus de 75% est occupé par des espèces résineuses telles l'épinette noire et blanche, le sapin baumier, le pin gris. Les régimes de perturbations naturelles font partie intégrante des processus écologiques régissant la dynamique forestière en milieu boréal. Outre les feux de forêt qui affectent chaque année des superficies importantes de forêt, les épidémies d'insectes perturbent périodiquement de larges massifs forestiers agissant également sur la création de mosaïques forestières complexes en termes d'âge, de composition et de structure. Dans la partie sud-est de la forêt boréale, la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBE) est le principal insecte ravageur s'attaquant, de façon récurrente, aux peuplements de sapin et d'épinette. Les épidémies n'ont commencé à être documentées qu'à partir du 20e siècle au Québec et c'est aussi ce siècle qui est le mieux représenté par les données dendrochronologiques. L'historique des épidémies du 19e siècle est basé sur des données de moins en moins nombreuses, et au-delà du 19e siècle, les sources d'informations s'estompent rapidement. Afin de bien comprendre et caractériser le régime de perturbation lié aux épidémies de TBE, il est essentiel de déterminer la variabilité naturelle associée à ces épidémies sur le plan spatial et temporel. Cette connaissance est d'autant plus importante dans un contexte où l'aménagement forestier écosystémique basé sur l'émulation des processus naturels est suggéré comme une approche alternative à la foresterie actuelle. L'objectif général de cette thèse est d'évaluer le potentiel d'utilisation des isotopes stables dans les cernes de croissance pour reconstituer les épidémies de la TBE au cours des derniers millénaires. L'utilisation des isotopes stables pourrait permettre de reconstituer la dynamique des épidémies de tordeuse des bourgeons de l'épinette en forêt boréale au Québec, dans le secteur des Monts-Valin situé environ 100 km au nord de la ville de Chicoutimi, Saguenay. Afin de reconstituer le plus précisément possible les périodes de défoliation liées à la tordeuse, l'approche multi-indicateurs basée sur la largeur des cernes de croissance d'arbres vivants et subfossiles, de même que leur composition isotopique en carbone et en oxygène a été utilisée. L'approche isotopique basée sur la réponse physiologique des arbres face à un changement environnemental a été introduite afin de préciser l'interprétation dendrochronologique des courbes de croissance des arbres subfossiles puisque dans ce contexte, les méthodes traditionnellement utilisées pour identifier les épidémies de TBE, comme la comparaison de courbes d'espèce hôtes et non hôtes, n'étaient pas praticables. Les isotopes stables étant utilisés pour la première fois dans ce type d'étude, les résultats escomptés sont basés sur des considérations théoriques. La fiabilité de l'utilisation des ratios isotopiques de carbone et d'oxygène des anneaux de croissance comme aide à l'identification d'épidémies connues de TBE a été vérifiée sur des individus matures de deux espèces de conifères hôtes, le sapin baumier et l'épinette noire. Le signal isotopique observé chez ces espèces a été comparé à celui du pin gris, une espèce non affectée par la TBE. Un signal isotopique, sous la forme d'un enrichissement en 13C de la cellulose des anneaux de croissance formés pendant les années épidémiques par rapport à ceux formés lors d'années endémiques, a été observé chez les espèces hôtes de la TBE. Aucune variation du ratio isotopique de carbone n'a été décelée lors de la même période chez le pin gris qui n'est pas affecté par l'insecte. Par contre, aucune variation spécifique aux périodes de défoliation n'a été observée dans les ratios isotopiques d'oxygène chez les espèces hôtes par rapport aux non hôtes. Les aspects physiologiques liés à la défoliation ont été examinés à l'aide d'un dispositif expérimental incluant différents niveaux de défoliation artificielle sur de jeunes sapins baumiers a été répété durant quatre saisons de croissance. L'objectif visait à déterminer les facteurs qui limitent l'interprétation des variations de la composition isotopique en carbone et en oxygène des cernes de croissance (Ô13C et Ô18O, respectivement) sous l'effet de la défoliation. L'effet de la défoliation sur la composition isotopique en carbone et oxygène des cernes de croissance a pu être reproduit artificiellement. Toutefois, aucune relation positive entre le Ô13C de la cellulose du cerne et l'assimilation en CO2 n'a pu être mise en évidence. L'hypothèse liant l'augmentation du taux d'assimilation du CO2 lors de la photosynthèse à l'enrichissement en 13C de la cellulose des cernes de croissance a donc été rejetée. Un mécanisme post-carboxylation semble plutôt à envisager. L'utilisation des réserves enrichies en 13C pour la formation des parois cellulaires dans les anneaux de croissance est l'hypothèse retenue mais reste à vérifier. Similairement aux arbres matures, aucun effet significatif de la défoliation sur les ratios isotopiques d'oxygène n'a été observé. La conductance stomatique est aussi demeurée insensible au traitement de défoliation. L'application aux subfossiles d'arbres de la méthode d'identification des épidémies de tordeuse des bourgeons de l'épinette à l'aide des isotopes stables, de même que la reconstitution des épidémies passées à partir de ce matériel, ont été finalement été abordé. Les résultats isotopiques obtenus n'ont pas permis de confirmer le lien entre les réductions de croissance observées et les épidémies de TBE. Malgré tout, les résultats suggèrent que les périodes épidémiques sévères au cours de l'Holocène ont été des événements rares en comparaison avec le XXe siècle. Malgré un travail intensif d'excavation de plus de 500 pièces de bois dans trois différentes tourbières, très peu d'arbres excavés ont pu être interdatés. Moins de 10% des arbres du genre Picea ont été utilisés pour la construction de chronologies, les variations de croissance interannuelles étant trop faibles pour permettre l'interdatation de la plupart des séries. Une chronologie flottante à partir de cette espèce arborescente couvrant 364 ans a tout de même été établie et datée au radiocarbone vers 5.1 ka BP, une période où la fréquence de feux de forêt réduite aurait permis la mise en place d'une structure forestière propice aux épidémies. Sur la période de 180 ans analysée à l'aide des méthodes dendrochronologiques et isotopiques, seulement deux épisodes épidémiques potentielles auraient eu un impact suffisant pour être enregistré dans les anneaux de croissance des arbres. Les résultats obtenus suggèrent un moins grand impact des dans le passé par rapport au XIXième et XXième siècles.
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Anatomie du bois de l'épinette noire le long d'un gradient latitudinal en forêt boréale continue

St-Germain, Jean-Luc January 2007 (has links) (PDF)
L'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) est une essence dominante en forêt boréale continue au Québec. Son abondance et les propriétés de son bois en font une espèce d'importance pour l'industrie du papier et du bois d'oeuvre. Il est à noter que les propriétés physiques du bois sont liées de près à son anatomie, connue pour varier en fonction de contraintes d'origines génétiques et environnementales. Parmi ces contraintes, l'influence des variations climatiques constitue un facteur d'importance dans la formation des tissus ligneux. Dans ce contexte, la latitude constituerait un indicateur des conditions macroclimatiques qui prévalent sur un territoire et qui ont une influence sur la croissance des arbres. Les variations dans les propriétés anatomiques du bois de l'épinette noire ont donc été étudiées le long d'un gradient latitudinal (47 °N à 52 °N) traversant la forêt boréale continue de la province de Québec (Canada). La largeur des cernes de croissance, du bois initial et du bois final, la proportion de bois final, le nombre de cellules, la longueur et le diamètre radial des cellules, le diamètre et l'aire du lumen ainsi que l'épaisseur des parois cellulaires ont été mesurés par analyse d'images à partir d'échantillons provenant de 15 peuplements matures. Les échantillons ont été prélevés systématiquement à tous les 100 km du sud au nord de l'aire d'étude. Nos résultats suggèrent que la largeur de cerne (bois initial et final) et le nombre de cellules, le diamètre radial et l'épaisseur des parois des cellules de bois final diminuent avec l'augmentation de la latitude. L'existence d'un patron de variation géographique dans Fanatomie du bois de l'épinette noire serait le résultat d'adaptation des arbres face aux conditions changeantes de leur environnement, le long du gradient étudié. Aucune variation latitudinale n'a été notée dans le rapport Paroi/Lumen ainsi que pour la longueur des trachéides. Aucune tendance significative n'a été relevée pour la proportion de bois final malgré une légère augmentation en passant du sud au nord de la zone à l'étude. Toutefois, la grande variabilité dans la croissance radiale des arbres échantillonnés le long du gradient pourrait expliquer cette absence de relation. L'augmentation de la proportion de bois final vers le nord laisserait envisager une densité plus élevée du bois des arbres croissants à des latitudes plus nordiques. La diminution progressive dans l'épaisseur des parois des cellules de bois final vers les extrémités nord et sud du gradient pourrait également s'avérer déterminante pour la qualité des produits du bois. Les résultats obtenus démontrent le potentiel d'une exploitation ciblée et sélective du bois de l'épinette noire selon sa provenance géographique en fonction des caractéristiques anatomiques recherchées et liées à la qualité du bois et du papier. Des précisions et analyses supplémentaires permettrait d'expliquer l'impact des variations observées sur la qualité de ces produits.
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Croissance, développement et architecture des structures aériennes et souterraines de pins gris (Pinus banksiana Lamb.) dans un peuplement naturel et une plantation

Plourde, Annie January 2007 (has links) (PDF)
Au Québec, la zone de la forêt boréale, qui se distingue par de grandes superficies de peuplements de conifères, se caractérise par un aménagement forestier important. Parmi les quatre espèces de pins qui se retrouvent naturellement au Québec, le pin gris {Pinus banksiana Lamb.) présente la plus importante valeur économique en raison de son abondance et de sa distribution sur un vaste territoire. La régénération naturelle du pin gris est assurée par une banque de graine aérienne, enfermée dans des cônes sérotineux qui s'ouvrent lors du passage d'un feu de forêt. Après une coupe forestière, la régénération préétablie est insuffisante dans la majorité des peuplements, ce qui implique un recours accru à la plantation pour assurer le renouvellement des pinèdes exploitées. Les plants utilisés sont produits dans des récipients à paroi rigide qui induisent des déformations importantes du système racinaire et qui affectent plus de 95% des plants de pins gris. D'un autre côté, jusqu'à 30% des individus plantés arborent une tige sinueuse qui réduit la qualité du bois. Les études comparatives entre des peuplements dont l'origine diffère restent rares pour le pin gris, rendant difficile la compréhension globale des déformations racinaires et de la sinuosité des tiges sur le développement des arbres. Enfin, les études qui portent sur l'impact de la plantation considèrent le plus souvent la performance des plants (volume, accroissement annuel) et elles tiennent rarement compte de la qualité du bois. Pour les racines, lorsqu'elles sont étudiées, les observations portent surtout sur l'allocation de la biomasse et les ratios entre les structures aériennes et souterraines. L'objectif de cette recherche consiste à caractériser la croissance et le développement des structures aériennes et souterraines des pins gris, par une approche novatrice, à savoir l'architecture des plantes. Cette méthode est rarement utilisée au Québec, et le pin gris n'a fait l'objet d'aucune étude portant sur son architecture. Il s'agit d'une approche multi échelle qui prend en considération l'ensemble des structures d'un arbre, dont elle décrit leur nature et leur organisation relative dans l'arbre. Les objectifs secondaires sont: 1 ) de caractériser l'architecture de l'axe principal (la tige) du pin gris; 2) de comparer les variables utilisées pour l'analyse architecturale entre des pins gris naturels et plantés et présentant une tige droite ou sinueuse; 3) de déterminer le développement architectural, spatial et temporel des racines de pins gris plantés et naturels; 4) de caractériser comment les systèmes aériens et souterrains des pins gris s'harmonisent dans le temps et l'espace, en fonction de l'origine des peuplements. L'étude porte sur deux sites du domaine de la pessière à mousse de l'Ouest, dans la zone de la forêt boréale québécoise. La plantation date de 1987 et les individus étaient âgés de 15 ans. Le peuplement naturel s'est établi après un feu de 1983 et l'âge des arbres variait de 13 à 16 ans. Les sites ont été retenus pour minimiser les variations dues à l'âge, au climat et au sol. La tige, les branches et les racines de 40 pins gris ont été récoltées. Sur chaque site, dix individus présentaient une tige droite et dix autres, une tige sinueuse. La variabilité de la forme des tiges et la densité des peuplements ont été caractérisées. Les structures aériennes sont divisées en quatre échelles d'observation: l'arbre, les axes (tige et branches), les pousses annuelles et les unités de croissance. Les structures souterraines se divisent en trois échelles: le système racinaire, les axes et les segments. Les variables analysées diffèrent selon les structures et les échelles d'observation considérées, mais elles concernent l'une ou l'autre des données suivantes: le nombre, la longueur, le diamètre, la biomasse photosynthétique, le volume, l'évolution temporelle ou la répartition spatiale. Les pins sinueux sont moins fréquents sur le site naturel, ils se trouvent sous forte compétition (opprimés) et vont éventuellement être éliminés du peuplement avec son vieillissement. En plantation, le nombre élevé de tiges sinueuses (62%) est associé à l'origine du site. Ces tiges présentent une qualité du bois réduite et la croissance des arbres en est affectée. Le caractère polycyclique des pousses annuelles apparaît avec un retard de 3 ans sur les tiges sinueuses par rapport aux tiges droites du même site. La quantité de biomasse disponible pour la photosynthèse s'acquiert donc avec un certain retard pour les tiges sinueuses, du moins en milieu naturel, car en plantation la biomasse reste comparable entre les deux formes de tiges. L'utilisation de l'énergie pour développer du bois de compression pourrait expliquer en partie la taille réduite des arbres sinueux. Au niveau des systèmes racinaires, après 15 ans de croissance, les pins gris plantés ne présentent pas de racine pivotante et les racines principales sont initiées à 97% dans les 20 premiers cm de sol. À l'opposé, en milieu naturel, tous les individus présentent un pivot, et 30% des racines principales sont initiées à plus de 20 cm de profondeur. De plus, 50% de la longueur des racines des arbres plantés se concentre sur une superficie correspondant au tiers de la surface du sol, secteur qui concorde avec la position du sillon. En milieu naturel, les racines se répartissent régulièrement tout autour des tiges. Dans la couronne des pins gris naturels, la longueur des branches est maximale dans un secteur opposé aux racines, alors qu'en plantation, les branches présentent une longueur maximale dans la même direction que les racines. Ainsi, en milieu naturel, lorsque les facteurs externes (vent, neige) agitent la couronne, les arbres auraient tendance à osciller moins que les pins plantés. Ces derniers offrent un moins bon support perpendiculairement au sillon, alors que la couronne présente la plus forte emprise aux facteurs externes dans cette direction. À ces éléments spatiaux s'ajoutent le fait que la croissance annuelle en longueur des racines latérales des arbres plantés montre un retard de cinq ans par rapport au milieu naturel, bien que la tige se développe normalement pendant cette période. Ainsi, en plantation, le développement rapide de la tige ne s'appuie pas sur un système racinaire étendu pour la période de 1 à 5 ans après la germination. Tous ces facteurs augmentent les risques de sinuosité des tiges plantées, cette sinuosité pouvant être induite, entre autre, par le vent ou la neige. L'impact de ces deux facteurs sur les arbres risque de prendre d'autant plus d'importance avec le temps, en raison de l'augmentation de la taille de la couronne (jusqu'à un certain point) avec le vieillissement des arbres. L'effet des facteurs externes se trouve encore augmenté si la stabilité de l'arbre n'est pas assurée dans toutes les directions, comme c'est le cas en plantation. La conséquence ultime d'un système racinaire déformé consiste au renversement des tiges, à laquelle s'ajoute la diminution permanente de la qualité induite par la sinuosité chez les arbres juvéniles. De plus, la densité des plantations favorise un accès plus grand à la lumière, ce qui conduit à une augmentation du nombre et du diamètre des n?uds présents sur les tiges. Hors, ces derniers diminuent la qualité du bois, tout comme la sinuosité. D'un autre côté, la faible densité des plantations favorise une croissance plus rapide des arbres. La recherche d'un équilibre entre gain en croissance et qualité du bois serait appropriée pour cette espèce, d'autant plus qu'elle est reconnue pour avoir un haut potentiel d'héritabilité des caractères génétiques. Parmi les critères qui expriment un potentiel intéressant, le polycyclisme des tiges est sans doute le prochain à prendre en compte. En effet, l'accroissement du nombre de cycles formés par année agit directement sur le gain en longueur des tiges, donc sur le volume de bois produit. Par contre, tous les cycles n'apportent pas un gain valable: certaines UC sont très courtes, bien qu'elles induisent une augmentation du nombre de branches, ce qui diminue la qualité totale du bois. Afin de produire du bois de bonne qualité, particulièrement au niveau mécanique, et en quantité suffisante pour répondre à la demande, il est nécessaire d'améliorer les techniques de production des plants et de déterminer les méthodes de préparation du sol qui présentent le moins d'incidence sur les racines, afin de diminuer les risques liés à la plantation. La réduction du temps requis pour la production des plants, l'utilisation des récipients différents de ceux employés traditionnellement, l'absence de sillons ou un scarifiage à double passage, la variation de la densité des peuplements font partis des critères qui méritent d'être analysés quant à leurs impacts sur le développement des tiges et des racines des pins gris. Mots clés: Pinus banksiana; pin gris; architecture; sinuosité; racine; croissance; évolution spatiale; évolution temporelle; ratio aérien / souterrain; plantation; régénération naturelle; qualité du bois; branches; polycyclisme.
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La dynamique et la croissance de jeunes peuplements d'épinettes noires (Picea mariana (Mil.) B.S.P.), entre les 51ième et 52ième degrés de latitude nord au Québec

Matboueriahi, Mehrdad January 2007 (has links) (PDF)
Au Québec, bien que la croissance et la dynamique des peuplements d'épinettes noires [Picea mariana (Mill.) BSP] situés au nord du 52ième parallèle et au sud du 51ième parallèle aient souvent été étudiées, aucune étude n'a toutefois encore porté sur les peuplements situés entre les latitudes 51° N et 52° N, soit au nord de la pessière à mousse fermée. Dans cette étude, nous avons comparé les structures d'âge et la croissance en diamètre, en hauteur et en volume des épinettes noires régénérées naturellement après feu dans trois jeunes peuplements situés sur des sites mésiques entre les 51lème et 52ieme parallèles, issus d'un échantillonnage stratifié. Les trois peuplements à l'étude se sont établis suite à un feu ayant eu lieu autour de 1900, 1920 et 1925 dans les sites C6S1, C7S1 et TOI, respectivement. La structure d'âge des trois sites étudiés était équienne et a montré une période d'établissement s'étendant sur 15 à 20 ans. Nous avons aussi procédé à une analyse de tige sur les 10 épinettes noires dominantes vivantes de chaque site d'étude. L'analyse dendrochronologique des sections de tige prélevées sur ces épinettes noires a permis de déterminer leur âge et de construire des courbes moyennes de croissance en hauteur, en diamètre et en volume. Nous avons aussi comparé la croissance des épinettes noires dominantes des peuplements étudiés à celle de deux peuplements situés entre les 49ième et 51ième parallèles soit au c?ur de la pessière à mousse. II n'y avait aucune différence significative dans le DHP et la hauteur totale des épinettes noires entre les trois peuplements étudiés à l'époque où ils ont été échantillonnés pour l'analyse détaillée de la tige. Également, la hauteur, le diamètre et le volume total n'ont pas différé de manière significative entre les peuplements à 70 ans, soit le dernier âge commun entre les arbres échantillonnés. Notre résultat supporte l'hypothèse que la croissance juvénile des épinettes noires est très lente. Les épinettes noires ont un modèle de croissance en diamètre, en hauteur et en volume semblable pour les trois peuplements étudiés. Dans l'ensemble, aucune différence dans les taux de croissance en diamètre et en volume moyens sur 5 - ans n'a été trouvées entre les trois peuplements étudiés, ni entre les deux secteurs. Il n'y avait également aucune différence significative dans les taux de croissance en hauteur moyens sur 5-ans entre les trois peuplements étudiés. Par contre, une différence significative dans les taux d'accroissement en hauteur moyens sur 5-ans a été trouvée entre les deux secteurs. Aussi, des différences significatives ont été trouvées pour les premières années suivant le feu au niveau de l'accroissement en diamètre, en hauteur et en volume entre les peuplements étudiés de même qu'entre les deux secteurs. En raison d'une densité de tige plus élevée, le coefficient de défilement (Hauteur/DHP) dans les deux peuplements d'épinettes noires au sud était plus haut que ceux situés entre les 51ième et 52ième parallèles. Les résultats ont indiqué que les taux de croissance annuels moyens en diamètre des gaules de tous les peuplements étudiés ont différé légèrement les uns des autres. Également, les épinettes noires dominantes de chaque site ont eu un taux de croissance plus élevé que les gaules de la même espèce bien que les deux groupes présentent une variation de croissance semblable d'année en année. Ainsi, sous ces peuplements équiennes fermés, les gaules se sont développées beaucoup plus lentement même si elles ont le même âge que les arbres de l'étage dominant et n'atteindront pas 5 cm de diamètre avant l'âge de 60 ans.
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Mise en place du cerne de croissance chez le sapin baumier (Abies Balsamea (L.) Mill.) et relation avec le climat local

Deslauriers, Annie January 1999 (has links) (PDF)
La formation des cernes de croissance du sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) a été étudiée à l'aide d'analyses anatomiques. Cette approche suppose que les variations anatomiques peuvent être reliées à certaines conditions climatiques. Cette étude consiste à décrire la mise en place du cerne de croissance et à déterminer les facteurs climatiques qui l'influencent. Pour ce faire, 20 sapins baumiers dominants ont été sélectionnés, dans deux sites d'étude situés en forêt boréale au nord du lac St-Jean (49°58' N ; 72°30' O). Des micro-carottes de bois (1mm de diamètre par 2 cm de long) ont été extraites au dhp (1,3m) des troncs de sapin à toutes les deux semaines durant la saison de croissance de 1997. Les carottes, colorées à la safranine, ont été fixées dans de la paraffine pour en faire des sections de 15 \im à l'aide d'un microtome. Le logiciel Mac Cell? a été utilisé pour la saisie des images cellulaires. Un programme d'analyse d'images a été utilisé pour calculer les paramètres cellulaires suivants : surface et diamètre du lumen, largeur des parois cellulaires, densité et largeur totale de la cellule. Les données climatiques, dont la température de l'air et du sol, les précipitations et la quantité d'eau dans le sol ont été mesurées et enregistrées à l'aide de stations météorologiques situées dans les sites d'étude. La saison de croissance a été analysée en deux parties, soit la formation du bois initial et celle du bois final. Les analyses cellulaires ont permis de démontrer que la formation du bois initial s'étend sur une période d'à peine un mois soit, de la fin juin à la fin juillet. C'est au cours de cette période que la majorité du cerne de croissance est formé, soit environ 70 %. La période de formation du bois final s'étend de la fin juillet à septembre. La date de la transition entre le bois initial et le bois final est difficile à évaluer, car la lignification complète des trachéides de bois final peut-être décalée de deux semaines et plus par rapport à la division et l'élongation cellulaire. La cessation des divisions cellulaires et de l'augmentation de la largeur du cerne a lieu à la fin du mois d'août. Cependant, la comparaison des profils de densité du bois final entre le début septembre et le début octobre a permis de démontrer que la lignification se poursuit durant le mois de septembre. Les résultats indique que les précipitations et la quantité d'eau dans le sol n'influencent pas l'ajout de cellules, le diamètre radial des cellules et la largeur des parois cellulaires. Les relations entre ces différents paramètres n'étaient pas toujours cohérentes entre les deux sites d'étude. Les précipitations n'influence pas directement la formation du bois, spécialement lorsqu'elles sont abondantes et régulièrement distribuées tout au long de la saison de croissance. Les variations de la température de l'air semblent influencer la formation des cellules et leur diamètre. Au plan de la relation entre la croissance et les températures de l'air, les résultats sont cohérents dans les deux sites. Plusieurs facteurs, dont l'intervalle d'échantillonnage de 14 jours, le manque de données météorologiques en début de saison de croissance et la difficulté de comparer les données cellulaires et climatiques limitent en parties les différents résultats obtenus. Les analyses cellulaires sont un bon moyen pour comprendre la formation du cerne de croissance. Cependant, au plan des relations climat-croissance, quelques améliorations seront nécessaires afin d'obtenir de bonnes corrélations. D'autres facteurs climatiques, dont la photopériode et la couverture de neige au sol, devront aussi être pris en compte lors d'études subséquentes.
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Dynamique d'installation du système racinaire de la régénération pré-établie de l'épinette noire (Picea mariana B.S.P.) après coupe

Hardy, Sophie January 1998 (has links) (PDF)
Les connaissances relatives à la croissance de la tige de l'Épinette noire et sa réaction à une coupe forestière sont bien documentées. Mais les études portant sur la reprise de croissance au niveau du système racinaire de cette espèce sont rares. L'objectif premier était de déterminer le patron de croissance et d'installation du système racinaire de la régénération pré-établie après une coupe. Le second objectif était de comparer la croissance de la tige et du système racinaire entre des tiges supprimées et co-dominantes, et ce, pour deux types de drainage. Deux peuplements purs d'Épinette noire ont été choisis dans la région de Chicoutimi pour cette étude. ONA-90-06 est un site au drainage humide sur sol organique dont le peuplement d'origine a été coupé en 1941. Le site LAU- 89-05 est mésique sur sol d'origine alluviale fluviatile, coupé en 1925. Cinq tiges codominantes et cinq tiges dominées ont été choisies dans chacun des sites. Les systèmes racinaires ont été excavés manuellement, jusqu'à un diamètre d'environ 2 cm. Par la suite, les racines ont été coupées en sections transversales d'environ 10 cm et les souches en sections de 2 cm. Chaque section est ensuite traitée pour permettre des mesures dendrochronologiques, puis interdatée. Une analyse de tige a été effectuée sur l'ensemble des échantillons de tronc et de racine. La croissance des racines étant excentrique, une régression, utilisant le volume des sections des racines mesuré par déplacement d'eau, a été déterminée et utilisée pour corriger l'erreur du volume calculé par la sommation des troncs de cône. Des analyses de variance à mesures répétées ont été utilisées pour comparer entre elles les classes de hauteur et les sites. Ces analyses portaient sur l'évolution de la croissance en volume du tronc et du système racinaire, de la croissance en hauteur cumulée, de la croissance en longueur des racines, des ratios du volume cumulé racine:tige et des ratios de l'élongation cumulée racinettige. D'autres résultats sont présentés: l'âge des tiges, la croissance spécifique en volume (ASV), l'initiation des racines, l'évolution de l'importance des racines selon leur période d'initiation dans le volume racinaire et la fréquence des racines montrant un arrêt de croissance. L'origine des tiges n'a pu être déterminée, mais elles faisaient partie de la régénération pré-établie et elles avaient toutes moins de trois mètres au moment de la coupe. La reprise de croissance débute dès la coupe dans le tronc et les racines, mais la croissance des racines est très rapidement favorisée en terme de croissance en volume les toutes premières années. Deux patrons d'initiation des racines les premières années après la coupe ont été déterminés: il y a initiation de nouvelles racines adventives durant cette période chez la majorité des tiges supprimées et co-dominantes, tandis que celles ayant une faible reprise de croissance malgré une hauteur à la coupe comparable à celles des co-dominantes n'initient aucune racine lors de cette période. Les tiges supprimées ont toujours des taux de croissance inférieurs aux tiges co-dominantes du même site et leur reprise de croissance après la coupe est plus lente. L'évolution des paramètres de croissance s'effectue de façon similaire entre les deux sites, mais avec un léger délai sur le site Ona. La croissance en hauteur est supérieure sur le site Lau, tandis que les ratios et la croissance des racines sont supérieurs sur le site Ona. Le volume des tiges n'est pas différent entre les sites. La mortalité racinaire qui a pu être déterminée semble avoir lieu régulièrement et de façon plus importante chez les tiges supprimées, avec une augmentation au début des années 1970. Les proportions que représentent les racines en fonction de leur période d'initiation dans le volume des systèmes racinaire sont fonction de l'importance des initiations durant les périodes ultérieures et de la mortalité racinaire. Pour la plupart des tiges, les racines initiées avant la coupe occupent une part importante du volume durant quelques décennies. La plus faible croissance des tiges supprimées est expliquée en terme de microsites moins favorables à leur développement plutôt que par la compétition ou le génotype. Les différences entre les sites se situent plus particulièrement au niveau des systèmes racinaires. Ces différences sont expliquées par l'impact négatif sur le site Ona du drainage et de l'épaisseur de l'humus ; les mousses et sphaignes interceptent les éléments nutritifs, et l'impact est visible lors de la reprise de croissance et après quelques décennies. Les perturbations (coupes ou épidémies) semblent favoriser l'initiation racinaire, probablement en réponse aux changements dans l'équilibre hormonal et dans le milieu de croissance. La croissance du tronc de la régénération pré-établie de l'Épinette noire après une coupe forestière est bien documentées, mais pas la croissance racinaire. Les objectifs étaient de déterminer le patron de croissance et d'installation du système racinaire de la régénération pré-établie après une coupe, et de comparer la croissance de la tige et du système racinaire entre des tiges supprimées et codominantes, et ce, pour deux types de drainage. La croissance en volume des racines est très rapidement favorisée les toutes premières années. La plus faible croissance des tiges supprimées est expliquée en terme de microsites moins favorables à leur développement. Les différences entre les sites, qui se situent surtout au niveau racinaire, sont expliquées par l'impact négatif du drainage et de l'épaisseur de l'humus. La coupe et les épidémies favorisent l'initiation racinaire, probablement en réponse aux changements dans l'équilibre hormonal et dans le milieu de croissance.

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