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Burundische und biblische Sprichwörter über den Frieden ihr Beitrag und ihre Verwendung im Religionsunterricht in Burundi /

Ndabiseruye, Alphonse. January 2002 (has links) (PDF)
Freiburg (Breisgau), Universiẗat, Diss., 2001.
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La construction d'une domination étatique : le cas singulier du Burundi contemporain /

Bizimana, J. Isaac. January 2002 (has links)
Thèse (Ph. D.)--Université Laval, 2002. / Bibliogr.: f. 349-370. Publié aussi en version électronique.
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Performances laitières des bovins en stations au Burundi/ Milk production in bovine husbandry stations in Burundi

Hatungumukama, Gilbert 29 February 2008 (has links)
Résumé Létude des performances laitières des bovins en stations au Burundi a été réalisée dans les stations de Mahwa et de Rukoko de lInstitut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU). Elle a pour objectifs principaux de quantifier les effets des facteurs non génétiques et de croisement sur la production laitière journalière et de prédire les paramètres génétiques et de croisement de la production laitière journalière des bovins de ces stations. Elle a également pour objectifs secondaires de décrire lélevage bovin laitier au Burundi et de proposer des perspectives et solutions damélioration de cette activité. 1.Elevage bovin laitier au Burundi Lélevage bovin laitier au Burundi est limité par plusieurs contraintes dont les principales sont la diminution des pâturages en raison de la croissance continue de la population, la présence de diverses pathologies animales incontrôlées, linsuffisance des structures publiques ou privées destinées à promouvoir lélevage laitier et à améliorer la génétique bovine, le manque de formation pratique des éleveurs burundais et labsence dune filière lait. Ces conditions défavorables ont été accentuées par la guerre de 1993 qui a entraîné une diminution des effectifs bovins, la réduction de la quantité du lait déjà déficitaire ainsi que la suspension des activités des projets délevage bovin entre autre dans les stations de lISABU. 2.Influence des facteurs environnementaux et du croisement sur la production laitière journalière. La production laitière des bovins des stations de lISABU est influencée par différents facteurs dont la durée de lactation, lâge au vêlage, la parité, le type de croisement entre bovins, le mode dallaitement des veaux, lannée et la saison de lactation. Ces effets ont été quantifiés à laide dun modèle linéaire permettant destimer les moyennes des moindres carrés de la production laitière journalière pour chaque facteur. Les résultas de ces analyses montrent que la production laitière journalière était plus élevée en saison des pluies quen saison sèche. Les meilleures productions ont été observées chez les bovins croisés avec 50 à 75% Bos taurus (Ayrshire et Jersey). La guerre de 1993 a provoqué une chute de production laitière journalière de 53,14% (en moyenne) qui serait due à linsuffisance des moyens financiers pour assurer un niveau alimentaire et un suivi vétérinaire suffisants. Cette détérioration des conditions délevage est à lorigine des faibles performances laitières observées dans les stations de lISABU. Pour les bovins Ayrshire x Sahiwal x Ankole, le maximum de production laitière journalière a été observé au 8ème jour (7,16 ± 0,07 l/jour) de lactation chez 150 vaches allaitées et traites pendant les 120 premiers jours (avant le sevrage) et traites ensuite (vaches AT). Il a été observé au 8ème jour (7,63 ± 0,39 l/jour) chez 8 bovins allaités et traits pendant toute la lactation (vaches A) et au 7ème jour (7,34 ± 0,39 l/jour) pour 7 bovins uniquement traits (vaches T). Ladéquation à la fonction de Wood (1976) des courbes de lactation a été vérifiée chez les bovins AT et T mais pas chez les animaux A. Chez les frisonnes, la courbe de lactation était normale avec un pic de lactation au 15ème jour de lactation (11,48 ± 0,20 l/jour). La courbe de lactation des croisées Jersey x Sahiwal x Ankole nétait pas normale. Le maximum de production laitière journalière (12,67 ± 0,42 l/jour) a été observé au 43ème jour de lactation. La production était plus élevée chez les bovins A que chez les bovins T. Une chute de production laitière autour de 120 premiers jours de lactation (période de sevrage) a été observée chez les bovins AT. Les meilleures productions laitières journalières ont étés observées chez les Ayrshire x Sahiwal x Ankole qui ont vêlé en première parité à un âge moyen de 31 mois (6,30 ± 0,15 l), en deuxième parité à un âge moyen de 49 mois (6,25 ± 0,10 l) et en troisième parité et plus à un âge moyen de 66 mois (4,62 ± 0,05 l). Chez les Frisonnes, la production laitière a augmenté avec lâge au vêlage en première et troisième et plus parité mais a évolué de manière curvilinéaire descendante avec un maximum de production laitière à lâge au vêlage de 44 mois en deuxième parité. La production laitière moyenne a été de 11,47 ± 0,30 l/jour, 5,23 ± 0,09 l/jour et de 10,11 ± 0,06 l/jour pendant respectivement la première, la deuxième et la troisième et plus lactation. 3.Paramètres génétiques et de croisement Les paramètres génétiques et de croisement pour la production laitière journalière des bovins Ayrshire x Sahiwal x Ankole ont été obtenus à laide dun modèle animal mixte répétable contenant les effets fixes : année (n = 26) et mois (n = 12) de lactation, semaines de lactation (n = 43) et mode dallaitement (n = 3), âge au vélage (n = 93) et parité (n = 3), groupe génétique (n = 5) ; les effets aléatoires génétiques additifs directs (n = 317) et les effets aléatoire liés à lenvironnement permanent (n = 184). La méthode du maximum de vraisemblance a été utilisée avec le programme de Misztal(1990) pour calculer les variances additive, environnementale et résiduelle. Les solutions des différents groupes génétiques ont été utilisées pour estimer les paramètres de croisement à laide du modèle de Dickerson (1969). Lhéritabilité et la répétabilité prédites étaient de 0.27 et 0.36, respectivement. La valeur prédite de leffet génétique additif direct pour la production laitière journalière de lAyrshire (5,22 l/jour) était positive et supérieure en valeur absolue à celles obtenues pour les races Sahiwal (-0,48 l/jour) et Ankole (-1,66 l/jour). Ces valeurs indiquent que la race Ayrshire contribue beaucoup à laugmentation de la production laitière journalière chez les bovins Ayrshire x Sahiwal x Ankole. Les valeurs estimées de lhétérosis direct pour la production laitière journalière des croisés Sahiwal x Ankole, Ayrshire x Ankole et Ayrshire x Sahiwal étaient respectivement de 1,97l/jour (35,8%), de 2,30 l/jour (41,9%) et de -2,33 l/jour (- 42,4%). Le pourcentage de lhétérosis direct des croisés Ayrshire x Ankole (41,9%) supérieur à celui des croisés Sahiwal x Ankole (35,8%) prouve quil serait plus productif de croiser lAnkole avec lAyrshire si les conditions délevage étaient améliorées. SUMMARY The current study was conducted on the Mahwa and Rukoko stations of the Institute of agronomic Sciences in Burundi (ISABU). The aim of the study was to assess the effects of environmental and crossbreeding factors on the daily milk yield (DMY) and to predict genetic and crossbreeding parameters for DMY of cows in those stations. The secondary objectives were to describe the dairy breeding in Burundi and to propose solutions of improvement of milk production in the country. 1. Dairy cattle breeding in Burundi In Burundi, dairy cattle breeding is limited by many constraints of which the principal are the low level of feeding, the presence of many and uncontrolled animal diseases, the lack of public and private institutions to help smallholders, the limited know-how of smallholders and the lack of milk market and conditioning equipments in rural area. The 1993 crisis accentuated the situation and caused the decrease of the dairy cattle population and disturbed breeding activities in ISABU stations and in other breeding projects. 2. Effects of non genetic and crossbreeding factors on the daily milk yield of cows in the stations Lactation length and suckling, calving age and parity, genetic groups, month and years of lactation were the principal factors that affected DMY of cows in the ISABU stations. A linear model was used to quantify effects of those factors on DMY. All factors influenced significantly (P<0.001) DMY. Milk production was significantly higher during the rainy than the dry season. Crossbreeding improved milk production and highest yields were observed with 50% to 75% of Bos Taurus (Ayrshire or Jersey) inheritance. Milk production increased from 1977 to 1992 due to the improvement of genetic and the interaction of environmental and animal management. The decrease observed since 1993 in all cows was related to the civilian war which caused financial problems in the ISABU institution, decline in feeding and deterioration of the animal health. This situation was also responsible of the low milk production observed in the stations. For Ayrshire x Sahiwal x Ankole cows, the maximum of DMY was observed at 8th (7.16 ± 0.07 l/day), 8th (7.63 ± 0.39 l/day) and 7th day in milk (7,34 ± 0,39 l/ day) for suckled and milked (SM), suckled only (S) and milked only (M) cows. The incomplete gamma model using the Wood function was able to distinguish two groups of milk curve: standard shape for the M and SM cows and an atypical continuously decreasing shape for the S cows. For Friesian purebred cows, the lactation shape was typical and the maximum of DMY (11.48 ± 0.20 l/ day) was observed at 15th day in milk. The lactation shape for Jersey x Sahiwal x Ankole crossed cows was in disagreement with the theoretical curve and the maximum DMY (12.67 ± 0.42 l/ day) was observed at 43rd day in milk. Milk production was higher in SM cows than in M cows. For SM cows, a drop was observed at 120th day in milk corresponding to the weaning period. For Ayrshire x Sahiwal x Ankole crosses cows, highest least-squares means were observed at calving ages of 31 months (6.30 ± 0.15 l), 49 months (6.25 ± 0.10 l) and 66 months (4.62 ± 0.05 l) for SM cows in parities 1, 2 and 3 or more, respectively. For Friesian cows, milk production increased with the calving age in the 1st and 3rd and more parities. In the 2nd parity, the trend was curvilinear decreasing with the maximum production at the 44th month of age at calving. 3. Prediction of genetic and crossbreeding parameters for DMY of Ayrshire x Sahiwal x Ankole crosses cows The prediction of heritability, repeatability and crossbreeding parameters was only possible in the Ayrshire x Sahiwal x Ankole crosses cows due to the limited number of cows in the other groups. Data were analysed using an animal model that included year and month of lactation, age at calving, parity, suckling group, week in milk and genetic groups as fixed effects and the random effects for the direct additive genetic and the permanent environmental effects. The programs of Miztal (1990) were used to obtain REML estimates of the additive, environmental and residual variances. Solutions obtained for the genetic groups with the animal model were used to compute the crossbreeding parameters following Dickersons genetic model (1969). The overall average DMY was 5.49 l/day. Computed heritability and repeatability were 0.27 and 0.36, respectively. The predicted additive direct effects for DMY of Ankole (A), Sahiwal (S) and Ayrshire (A) breeds were -1.66 l, -0.48 l and 5.22 l, respectively. These values indicated that the Ayrshire breed contributed most to the increase in DMY of the Ayrshire x Sahiwal x Ankole crosses in the Mahwa station. The estimated direct heterosis effects for DMY of SA, YS and YA crosses were 1.97 l (35,8%), -2.33 l(- 42,4%) and 2.30 l (41,9%), respectively. Direct heterosis for YA was higher than that for SA crosses because A and Y cows are more different in their gene frequency than A and S cows. These values suggested that it is more productive to cross Ankole with Ayrshire (Bos Taurus) than with Sahiwal (Bos Indicus).
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Analyse de la composition, de la structure spatiale et des ressources végétales naturelles prélevées dans la forêt dense de Kigwena et dans la forêt claire de Rumonge au Burundi / Study of the taxonomic composition, the spatial pattern and the botanical resources taken away from the Kigwena dense forest and the Rumonge Miombo forest in Burundi

Hakizimana, Paul 30 March 2012 (has links)
Dans cette étude, la composition taxonomique, la structure spatiale et les ressources végétales naturelles prélevées dans les forêts de Kigwena et de Rumonge ont été analysées. Les deux forêts sont situées au Sud-Ouest du Burundi, dans une région de forte densité de population. L’objectif global de l’étude était d’élucider des éléments de l’écologie de la forêt dense de Kigwena et de la forêt claire de Rumonge en vue de leur conservation optimale. Les résultats montrent que les deux forêts sont floristiquement différentes malgré leur proximité géographique. Les types biologiques sont dominés par les phanérophytes, les chaméphytes et les thérophytes ;ce qui traduit des adaptations des espèces aux conditions du milieu de vie forestier caractérisé par un stress hydrique et par d’importantes perturbations d’origine anthropique. Le spectre phytogéographique est en concordance avec la localisation des forêts étudiées dans le territoire phytogéographique du District du Mosso/Malagarazi, caractérisé par la présence des espèces à distribution soudano-zambézienne et des espèces de liaison soudano-zambézienne et guinéo-congolaise. La forêt dense de Kigwena et la forêt claire de Rumonge sont soumises aux mêmes influences phytogéographiques et n’ont donc pas connu d’isolement géographique. Dans la forêt dense de Kigwena, l’hétérogénéité spatiale de la végétation, reflétée par l’existence de quatre groupements végétaux distincts, obéit aux gradients d’humidité et d’anthropisation. Par contre, dans la forêt claire de Rumonge, l’hétérogénéité spatiale de la végétation se traduit par des variations stationnelles dans un même fond floristique. L’analyse de la distribution spatiale a montré que les arbres sont répartis selon le modèle spatial agrégé. Les ressources végétales prélevées dans les deux forêts par les populations riveraines servent en grande partie à des fins médicinales, matérielles, alimentaires, énergétiques et/ou socio-culturelles. Les prélèvements de ces ressources, l’agriculture intensive, l’exploitation des carrières, l’aménagement des infrastructures, les feux de forêt et les chablis ont été identifiés comme étant des facteurs de perturbation qui amplifiaient la dégradation et le risque de disparition des forêts de Kigwena et de Rumonge. En définitive, cette étude a montré que les forêts étudiées ont une richesse taxonomique et une valeur conservatoire considérables. Mais ces forêts sont menacées sous l’action d’une anthropisation croissante. Pour remédier à cette situation, des mesures et des actions de conservation ont été proposées pour un court terme. /The taxonomic composition, the spatial pattern and the botanical resources used by Man around the Kigwena and Rumonge forests were studied. Both forests are located in the south-western part of Burundi, in a zone characterized by a high population density. The overall objective of this study was to understand the ecology of the Kigwena and Rumonge forests in order to support their conservation. Results show that the flora of the two forests are different although their geographical proximity. The life forms are dominated by phanerophytes, chamaephytes and therophytes; this observation corresponds to an adaptation of the floras to water stress and anthropogenic disturbances. The phytogeographical spectrum is directly related to the presence of the forests in the Mosso/Malagarazi District. It is characterized by the presence of species with a soudano-zambezian distribution and by species of the soudano-zambezian/guineo-congolese connexion. No geographical isolation was evidenced which could have altered the composition of the Kigwena and Rumonge forests. In the Kigwena forest, the spatial floristic heterogeneity is shown by four different plant communities which occur according to anthropogenic disturbance and soil moisture gradients. But, in the Rumonge forest, the spatial floristic heterogeneity occurs with more common species, in the same flora. The analysis of the spatial pattern of the trees revealed a general tendency towards a clumped distribution. Many natural plant resources are removed from the Kigwena and Rumonge forests by neighbouring populations for medicinal use, material use, food use, energy use and cultural use. Removal of natural plant resources, intensive agriculture, quarry exploitation, infrastructure development, forest fires and windfall of trees have been identified as disturbance factors which amplify the degradation and the risk of disappearance of the forests of Kigwena and Rumonge. Ultimately, this study shows that the Kigwena and Rumonge forests are characterized by a high taxonomic richness as well as by their importance for conservation. Nevertheless, these forests are threatened by increasing anthropogenic activities. Consequently, short-term measures and actions for conservation are proposed. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Mécanisme pour un développement propre (MDP) du protocole de Kyoto: barrières et opportunités pour les pays moins avancés d'Afrique :cas du Burundi

Bisore, Simon 12 September 2012 (has links)
Du Protocole de Kyoto est née une série d’objectifs de réduction des émissions de GES. Le respect de ces objectifs peut entraîner des coûts très lourds pour les économies des pays développés engagés dans la lutte contre les changements climatiques. Pour minimiser les coûts imposés par ces objectifs, des instruments économiques ont été développés, avec notamment la création de marchés du carbone. Y participent les trois mécanismes de flexibilité du Protocole de Kyoto parmi lesquels figure le Mécanisme pour un Développement Propre (MDP). <p><p>Parmi les problèmes posés par ce mécanisme de compensation, il y a des disparités observées dans la répartition géographique de sa mise en œuvre, alors qu’il est censé contribuer au développement de nombreux pays non-Annexe I. Parmi ceux-ci, les Pays les Moins Avancés (PMA) en général et ceux d’Afrique en particulier restent largement sous-représentés. Pourtant, le MDP a été adopté à la fois comme une contribution innovatrice à l’atténuation des changements climatiques et comme un moteur de promotion du développement durable dans les pays en développement.<p><p>Dans ce contexte, l’objectif général de cette thèse est triple. Primo, elle vise à étudier en profondeur cet instrument en dégageant ses principales caractéristiques, y compris les disparités d’implantation d’activités de projets qui lui sont liées. Secundo, elle en examine les causes par une analyse des barrières ou freins à la mise en œuvre d’activités de projets du MDP dans ces PMA d’Afrique en général et au Burundi en particulier. Tertio, elle révèle les opportunités (avantages/bénéfices) potentielles qui restent toujours non valorisées par l’implémentation d’activités de projets éligibles au titre du MDP.<p><p>L’analyse menée montre que les disparités susmentionnées jouent essentiellement en faveur des grands pays émergents d’Asie et d’Amérique latine, ce qui va à l’encontre du principe d’équité. En effet, en décembre 2011, le Brésil, la Chine et l’Inde détenaient 72,7 % de toutes les activités de projets du MDP et 75,8 % de crédits-carbone attendus en 2012. A l’opposé, les PMA ne disposaient dans le même temps que de 1,3 % de toutes les activités de projets du MDP et 1,2 % de leurs crédits attendus d’ici 2012. Les PMA d’Afrique ne restent qu’avec des parts de l’ordre de 0,8 % et 0,9 % respectivement. Cette situation reste si drastiquement critique qu’il importe d’en déceler les raisons.<p><p>Des caractéristiques de l’instrument, des expériences menées jusqu’ici et de la situation dans des pays hôtes, il ressort que les barrières sont de deux types. D’une part, les barrières endogènes, c'est-à-dire les barrières liées à l’organisation interne des pays. D’autre part, les barrières exogènes qui sont liées essentiellement à l’organisation générale du processus du MDP. L’étude a permis ainsi de montrer que les barrières endogènes constituent le nœud du problème en termes de visibilité des pays hôtes dans le marché du MDP. Celle-ci reste largement limitée dans ce marché international du carbone. <p><p>Les barrières identifiées dans ce travail, en particulier les barrières endogènes, risquent de se révéler difficiles à lever, car elles exigent des réformes structurelles au sein de l’organisation politique, institutionnelle, économique, et juridique du pays hôte. En outre, l’intégration de ces barrières dans un système unique d’interrelations constitue un des points originaux du travail. Ces interrelations ne sont pas négligeables et complexifient l’application du mécanisme, car, dans la plupart des cas, une action amorcée pour lever une barrière peut s’avérer inefficace si d’autres barrières associées ne sont pas prises en compte.<p>L’étude s’est également attachée à évaluer les retombées potentielles liées à la mise en œuvre d’activités de projets du MDP au Burundi. Les principales opportunités perdues jusqu’ici se situent dans quelques secteurs socioéconomiques du pays, essentiellement dans la gestion des déchets et l’énergie. L’étude en a ainsi retenu des options technologiques susceptibles de contribuer à des solutions à la problématique de la gestion des déchets et de l’approvisionnement énergétique au Burundi, tout en favorisant la stabilisation d’émissions de GES. Il s’agit de technologies adaptées de compostage et de bio-méthanisation dans le secteur de la gestion des déchets et les technologies de production d’énergies à partir de sources renouvelables (hydro, solaire, biogaz) et d’amélioration de l’efficacité énergétique de la biomasse (foyers améliorés, carbonisation) dans le secteur de l’énergie. <p><p>Ces opportunités ont également été analysées suivant des critères et indicateurs de durabilité (matrice de développement durable du Gold Standard). Les résultats montrent que ces options technologiques peuvent apporter une contribution au développement durable du pays. En effet, les opportunités se rencontrent à la fois dans le développement social (création d’emplois, moyens de subsistance des pauvres, accès aux énergies propres, renforcement des capacités), le développement écologique (réduction des émissions de GES, amélioration de la qualité de l’air, de l’eau et du sol, sauvegarde de la biodiversité), et le développement économique et technologique (rémunération d’emplois créés, augmentation des investissements, transfert et autonomie technologiques).<p><p>Afin de faire bénéficier le pays des retombées des activités de projets du MDP, il est proposé des solutions qui peuvent contribuer à une levée/atténuation de ces barrières. Ces propositions forment une combinaison d’actions à mener au niveau international, régional et surtout local/national. Au niveau international, des organes habilités devraient apporter des réformes profondes au MDP. Au niveau régional, le renforcement des capacités par des actions de coopération pourrait favoriser l’échange d’expériences en la matière. Au niveau local/national, l’adoption des réformes profondes aux niveaux institutionnel, législatif et juridique, dans une logique d’améliorer les politiques de planification du développement socioéconomique et environnemental, rendrait le pays naturellement plus attractif. En particulier, la mise en place et la mise en œuvre d’une stratégie nationale du MDP pourrait contribuer à relever le défi. <p><p>Les propositions de solutions pour réduire les barrières à la mise en œuvre d’activités de projets du MDP sont susceptibles de stimuler l’investissement en général. Ainsi, toute stratégie adoptée dans cette logique peut contribuer non seulement à la participation du pays au processus du MDP, mais aussi à favoriser la mise en œuvre d’autres projets conventionnels de développement au niveau national. Finalement, la considération de ces différentes opportunités associées à la mise en œuvre d’activités de projets du MDP au niveau du pays par des instances habilitées (décideurs politiques, acteurs institutionnels et économiques) conduirait à faire de ce mécanisme une contribution utile au développement du pays/The Kyoto Protocol has established a series of targets for reducing GHG emissions. The fulfilment of these objectives may result in heavy costs for the economies of developed countries engaged in the fight against climate change. To minimize the costs imposed by these targets, economic instruments were developed, notably with the creation of carbon markets. The three flexible mechanisms of Kyoto Protocol are involved in this, one of which being the Clean Development Mechanism (CDM). <p><p>Among the problems posed by this offset mechanism, disparities can be observed in regional distribution after it has been implemented, when it ought to be contributing towards the development of a number of Non-Annex I countries. Among these countries, the least developed ones (LDCs) in general and Africa ones in particular are largely under-represented. However, the CDM was adopted both as an innovative solution to mitigate climate change and as an engine to promote sustainable development in developing countries.<p><p>Within this context, the overall objective of this thesis is threefold. First of all, it aims to study this instrument in depth, by picking out its main characteristics, including the disparities in project activities implementation related to it. Secondly, it examines the causes for these disparities by analyzing the barriers or restrictions preventing implementation of CDM project activities in these African LDCs in general and in Burundi in particular. Its third purpose is to reveal the potential opportunities (advantages/benefits) which have yet to be developed by setting up eligible CDM project activities.<p><p>The analysis carried out shows that the aforementioned disparities come out in favor of the large emerging countries in Asia and Latin America primarily, which goes against the principle of equity. In fact, in December 2011, Brazil, China and India held 72.7% of all CDM project activities and 75.8% of carbon emission credits expected in 2012. On the contrary, for the same time period, the LDCs had only 1.3% of all CDM project activities and 1.2% of their carbon emission credits expected up until 2012. The African LDCs are left only with shares of 0.8% and 0.9% respectively. This situation is extremely critical. It is crucial to discover the reasons for it.<p><p>The instrument’s features, experiments carried out so far and the situation in host countries all reveal that the barriers fall into two categories. On the one hand, there are endogenous barriers, i.e. barriers related to the internal organization of countries. On the other hand, exogenous barriers are related to the general running of the CDM process especially. The study has thus revealed that the endogenous barriers are the crux of the problem where the presence of host countries is concerned in the CDM market. The visibility of host countries is rather limited in this international carbon market. <p><p>The barriers identified in this thesis, particularly endogenous ones, may be difficult to remove because they demand structural reforms in the political, institutional, economical and legal organization of the host country. In addition, the integration of these barriers into a single system of interrelationships is one of the original points of this thesis. These interrelationships are not insignificant and complicate the mechanism’s application, because in most cases, initiating an action to remove a barrier may be ineffective if other associated barriers are not taken into account.<p><p>The study has also focused on evaluating the potential impacts linked to the implementation of CDM project activities in Burundi. The main opportunities lost up to date are in some socioeconomic sectors in the country, particularly in the waste management and energy sectors. The study has therefore identified technological options that are likely to bring solutions to the question of waste management and energy supply in Burundi, while at the same time contributing to the stabilization of greenhouse gas emissions. These options are notably composting and anaerobic digestion technologies in the area of waste management, and energy generation technologies from renewable sources (hydro, solar, biogas) and improved energy efficiency of biomass (better households, carbonization) in the energy sector. <p> <p>These opportunities were also analyzed in accordance with sustainability criteria and indicators (Gold Standard sustainable development matrix). The results show that these technological options may contribute to sustainable development in the country. Indeed, the opportunities can be seen at the same time in social development (job creation, means of subsistence for the poor, clean energy access, capacity building); ecological development (reducing GHG emissions, improvement in quality of air, water and soil, preservation of biodiversity) and economic & technological development (better pay for jobs created, increased investment, technology transfer and technological autonomy).<p><p>In order to allow the country to take advantage of these opportunities through CDM project activities, it has been proposed solutions that can help raise/mitigate these barriers. These proposals are a combination of actions to be taken at international and regional levels and above all at a local/ national level. In the international arena, authorized bodies should make major reforms to the CDM. At a regional level, capacity building through joint actions could encourage the exchange of expertise in the field. Locally/nationally, adopting major reforms at institutional, legislative and legal levels, with a view to improving planning policies in socioeconomic and environmental development, would make the country naturally more attractive. In particular, establishing and implementing a national CDM strategy could also contribute towards taking up the challenge. <p><p>Proposals of solutions for mitigating barriers to implement CDM project activities are likely to stimulate investment in general. Thus, any strategy adopted along these lines can contribute not only to the country’s participation in the CDM process, but also to favoring implementation of other conventional projects for development at national level. Finally, considering these different opportunities associated with implementing CDM project activities in the country via authorized bodies (policymakers, institutional and economic actors) would lead to this mechanism being a useful contribution towards national development. <p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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