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EPIHAM Drug-induced liver injury leading to hospital admission : a study in national healthcare insurance databases / EPIHAM : Epidémiologie d’Hépatites aiguës médicamenteusesGulmez, Sinem 09 May 2017 (has links)
L’objectif principal de l’étude était d’identifier les principaux médicaments associés aux hépatites aiguës (HA) associé aux médicaments (HAM) en France. Trois approches méthodologiques ont été définies. L’approche méthodologique principale est l’analyse cas-population. Les autres approches sont cas-propre témoin et cas témoins.Les cas ont été identifiés parmi les patients adultes présents dans le SNIIRAM, ayant une première hospitalisation entre 01/01/2010-31/12/2014 dont le diagnostic principal est une atteinte hépatique toxique (Classification Internationale des Maladies (CIM-10) K71.1, K71.2, K71.6, K71.9) ou une insuffisance hépatique(CIM-10 K72.0). La population de référence a été définie à partir de l’EGB. La date index (DI) considérée est la date de première hospitalisation pour HA. Les délivrances de l’ensemble des traitements précédant la DI ont été étudiées en considérant une exposition variant de 7 à 60 jours avant la DI. Les produits les plus fréquemment retrouvés sont classiques: antalgiques et en premier lieu le paracétamol, puis les produits à visée digestive symptomatique (inhibiteur de la pompe à protons, prokinétique, antispasmodique). Les suivants sont l’amoxicilline seule ou associée à l’acide clavulanique, l’ibuprofène, la codéine associée et le furosémide. L’ensemble de ces résultats pourra informer les autorités sanitaires, les praticiens et les patients sur le risque associé à chacune de ces molécules tant au plan individuel (risque absolu, risque attribuable), qu’au sein d’une famille de produits(risque relatif) ainsi que plus globalement pour la population et le système de santé(nombre absolu de cas attribuables). / The main objective of EPIHAM study is to identify the main drugs associated with drug induced liver injury leading to hospital admission (DILIH) in France and the event rates associated with DILIH. Three methodological approaches were defined. Principal approach is case-population. The others are case-crossover and case control analyses. Cases were identified among adult patients present in SNIIRAM database having a first hospitalization between 01/01/2010-2010/31/12/1204, the main diagnosis of which is toxic liver disease (diagnostic codes according to the International Classification of Diseases (ICD-10) K71.1, K71.2, K71.6, K71.9) orK72.0. Reference population was defined from the EGB. Index date (ID) was considered as the date of hospital admission for DILI. The dispensations of all treatments preceding the ID were studied by considering an exposure windowvarying from 7 to 60 days before ID. The most frequently found are classical: analgesics and firstly paracetamol, followed by drugs acting on digestive system (proton pump inhibitors, prokinetics, antispasmodics). The following were amoxicillinalone or combined with clavulanic acid, ibuprofen, codeine combinations, and furosemide. These results can inform health authorities, practitioners and patients about the acute hepatitis risk leading to hospitalisation associated with each of these molecules, both individually (absolute risk, attributable risk) and within a therapeutic drug family (relative risk) as well as more generally for the population and the health system (absolute number of attributable cases).
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Etude de la causalité en pharmacovigilance et pharmaco-épidémiologie / Study of the causality in pharmacovigilance and pharmacoepidemiologyTheophile, Hélène 19 December 2011 (has links)
L’analyse de la causalité, qui consiste à déterminer si la prise d’un médicament est la cause de la survenue d’un événement, est la problématique centrale de la pharmacovigilance et de la pharmaco-épidémiologie.La première partie de ce travail aborde l’étude de la causalité au plan individuel, au travers des méthodes d’imputabilité. Nous avons d’abord comparé une méthode d’imputabilité récemment développée, la méthode logistique, et la méthode d’imputabilité officiellement utilisée en France à un jugement consensuel d’experts pris comme référence. Les résultats montrent que la méthode française d’imputabilité tend à sous-coter la responsabilité du médicament (faible sensibilité) alors que la méthode logistique tend à la surestimer (faible spécificité). Par la suite, une nouvelle version de la méthode française d’imputabilité visant à améliorer sa sensibilité et son pouvoir discriminant a été proposée. Le travail de validation portant sur cette méthode réactualisée montre une amélioration de sa sensibilité et des résultats se rapprochant plus du jugement consensuel d’experts. Pour la méthode logistique, les critères d’imputabilité et leurs poids ont été réévalués sur un échantillon plus important d’observations que celui ayant servi à la pondération initiale. La validité de cette nouvelle version et celle de l’un des algorithmes les plus couramment utilisés en pharmacovigilance, la méthode Naranjo, ont été comparées à un jugement consensuel d’experts. Les résultats concernant la validité interne et les qualités prédictives de la méthode Naranjo ne sont pas satisfaisants alors que la méthode logistique présente une spécificité améliorée ainsi qu’une bonne sensibilité et valeurs prédictives. Cette dernière méthode présente donc des caractéristiques qui devraient améliorer l’évaluation de la responsabilité des médicaments dans la survenue des événements indésirables. La mise en place de méthode d’imputabilité spécifique à une classe thérapeutique et/ou à un type d’événement indésirable pourrait aussi améliorer l’évaluation des événements indésirables. Nous proposons une grille d’imputabilité adaptée aux accidents hémorragiques sous antithrombotique. Dans la deuxième partie de cette thèse, l’analyse épidémiologique de la causalité est abordée en proposant deux méthodes : l’analyse populationnelle des cas individuels, en particulier leur délai de survenue après exposition médicamenteuse, et l’approche cas-population. Bien que beaucoup moins robustes que les méthodes classiques, elles sont testées sur des problématiques réelles de pharmacovigilance et les résultats montrent qu’elles peuvent être utiles pour une première exploration d’une association causale potentielle. En conclusion, ce travail méthodologique pourrait aider à mieux évaluer la responsabilité des médicaments dans la survenue d’événements indésirables après leurs autorisations de mise sur le marché. / The analysis of causality, which consists of determining if drug intake is the cause of the event occurrence, is the central issue of pharmacovigilance and pharmacoepidemiology. The first part of this work deals with the study of causality assessment methods at the level of individual cases. We first compared the recently developed logistic causality assessment method and the method officially used in France, to consensusual expert judgement taking as a reference. The results showed that the French causality assessment method tended to underestimate the responsibility of the drug (low sensitivity) whereas the logistic method tended to overestimate it (low specificity). Subsequently a new version of the French causality assessment method aiming to improve its sensitivity and discriminating power was proposed. The validation phase of this updated method showed improved sensitivity and a performance closer to consensual expert judgement. For the logistic method, the criteria of causality assessment and their weights were re-evaluated on a larger sample of drug-event pairs that had been used in the initial weighting. The validity of this method and that of one of the most commonly used algorithms in pharmacovigilance, the Naranjo method, were compared to consensual expert judgement. Results concerning the internal validity and the predictive qualities of the Naranjo method were not satisfactory while the logistic method presented an improved specificity and good sensitivity and predictive values. The logistic method now presents characteristics that should improve the assessment of drug responsibility in the occurrence of adverse events. The implementation of causality assessment method specific to a therapeutic class and / or to a type of adverse event could also improve the assessment of adverse events. We proposed a scale adapted to hemorrhages with antithrombotics and derived from the French causality assessment method. In the second part of this thesis, the epidemiological analysis of causality was tackled by proposing two methods: the populational analysis of individual cases, in particular their time to onset after drug exposure, and the case-population approach. Although less robust than the conventional methods, these were tested on real problems of pharmacovigilance and the results indicate that they may be useful for an initial exploration of a potential causal association. In conclusion, this methodological work could help to better assess drug causality in the occurrence of adverse event in post maketing surveillance.
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