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L'art urbain du Caire mamlouk : manières de faire et enjeux sociaux / Urban Art of Mamlouk Cairo : Methods of Making and Social AspectsAbdel Barr, Omniya 07 February 2015 (has links)
Cette thèse dévoile comment les monuments sont construits au Caire mamlouk. La chaîne des évènements commence avec les sultans et émirs, leurs femmes et concubines, leurs esclaves et eunuques et les élites civiles, qui sont les promoteurs de ces bâtiments. Trouver le concepteur de cette architecture monumentale fut par contre plus malaisées. L'approche de la phase de la conception nous a amené à émettre des hypothèses quant aux outils utilisés lors de la formalisation du projet. L'étude de la question foncière, aussi bien sur le plan économique et juridique que sur la localisation géographique des parcelles dans le tissu urbain ont montré des soucis urbanistiques. L'analyse des acteurs de la construction a permis de les classer en fonction des phases du déroulement du chantier, en présentant la division du travail, ainsi que les corps des métiers. Au sommet du système hiérarchique on trouve le ?ādd al-'amā'ir, un délégué présentant le commanditaire sur le chantier, qui jouissait d'un pouvoir illimité. Ensuite, le nāẓir, qui peut parfois se substituer au précédent. Vient le muhandis, un assistant technique, travaillant généralement en équipe et qui est censé être le véritable maître d'oeuvre. Le dernier groupe est celui des artisans et ouvriers. Retrouver leurs traces a révélé la richesse et la grande diversité du Caire à l'époque, qui ne résidait pas simplement dans les aspects architecturaux mais aussi dans la question de la tolérance. Finalement, en étudiant comment au quotidien se fait un monument, on a réussi à dessiner une image détaillé du déroulement du chantier de sa conception jusqu'à son inauguration. / This thesis uncovers how monuments were built in Mamlouk Cairo. The chain of events starts with; sultans and emirs, their wives and concubines, slaves and eunuchs and civilian elites, who sponsor the buildings. The designers of such monumental architecture were not usually given credit and hence not mentioned in most historical documents. While researching the design of the monuments, we discovered a number of tools used in the design phase. The study of the land acquisition, shed light on the importance of the geographical location within the urban fabric, which revealed the economic and legal complications involved. Then we tackle the question of the responsibility on the construction site. At the top of the hierarchy there is the ?ādd al-'amā'ir, who represents the sponsor on the site, followed by the Nāẓir, which can sometimes replace the ?ādd. Then the Muhandis, a technical assistant, usually working in a team and who implements the design. We analyze the chain of operations from the top of the hierarchy down to the artisans, workers and unskilled labor. The analysis included a study of the division of labor and the details of the different crafts used in the site construction and in workshops. Studying all the site workers revealed the different economic standards and the diversity of the population in Cairo. Finally, we trace the history of the making of the monument in this period and are able to draw a full detailed picture of the timeline of a Mamlouk monument from inception to inauguration.
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L'église Sainte-Marie-Majeure de Ferentino et la dimension cistercienne de l'architecture du Latium méridional au XIIIe siècle / The Church of Santa Maria Maggiore in Ferentino and the Cistercian Dimension of Thirteenth-Century Architecture in Southern Lazio / La chiesa di Santa Maria Maggiore a Ferentino e gli echi cistercensi nell‟architettura duecentesca del Lazio meridionaleGallotta, Emanuele 21 June 2019 (has links)
La recherche porte sur l'étude historique et architecturale de l'église de Sainte-Marie-Majeure à Ferentino (province de Frosinone, Italie), l'un des plus importants édifices construits dans le Latium méridional au XIIIe siècle. Le contexte scientifique montre d'énormes désaccords relatifs à la période d'édification et, par conséquent, aux différentes références culturelles ayant inspiré l'architecture de l'église, à partir des abbayes de Fossanova (1208) et Casamari (1217). D'autre part, en raison de la rareté des sources médiévales qui nous sont parvenues, nous ne connaissons pas avec précision la chronologie relative et absolue du bâtiment. Le texte de synthèse, qui est supporté de deux volumes supplémentaires rassemblant les sources iconographiques et toute la documentation écrite (inédite ou non) sur Sainte-Marie-Majeure, se compose de trois parties. Après avoir retracé l'histoire de l'église, depuis ses origines jusqu'aux dernières restaurations, à partir de l'exposé critique de questions historiographiques, l'architecture de l'édifice et ses principales phases de construction sont analysées de manière exhaustive. Enfin, la dernière section contextualise notre étude de cas dans le cadre du renouvellement architectural du Latium méridional et, plus largement, dans l'histoire de l'architecture médiévale, sans se limiter à l'Italie. En sélectionnant tel édifice-clé, constituant un exemplum sous le point de vue architectural, la recherche a spécifié les modalités de réception et de transmission des modèles provenant de la Bourgogne et de l'Ile-de-France à l'architecture religieuse et civile dans la province ecclésiastique de Campagna et Marittima au XIIIe siècle. / My research deals with the historical and architectural study of Santa Maria Maggiore in Ferentino (in the modern province of Frosinone), one of the most important buildings erected in southern Lazio during the thirteenth century. The existing scholarship on the church was out of date and suffered from large gaps that left the history of its construction unexplained. Neither the date of the site‟s foundation nor that of its completion are known because of the lack of medieval documentary sources. Consequently, the main disagreements about Santa Maria Maggiore had concerned the sources of inspiration for its architecture, as scholars generally compared it to the model of the Cistercian abbeys of Fossanova (1208) and Casamari (1217). My dissertation is accompanied by two additional volumes containing the images supporting the text and a catalogue of written sources including unpublished archival documents, and it is divided into three parts. The first traces the entire history of the building and begins with a critical exposition of related historiographical issues. The second section exhaustively analyses the architecture of the church and its building phases by reconciling documentary evidence and visual analysis of the church. The third section contextualizes the design of Santa Maria Maggiore within the territory of southern Lazio and the panorama of "Cistercian" architecture. By taking this exemplary monument as its subject, my research demonstrates the complex reception of architectural models from Burgundy and the Ile-de-France, analysing their subsequent reworkings in thirteenth-century religious and civil architecture in the ecclesiastical province of Campagna and Marittima. / La ricerca affronta lo studio storico-critico della chiesa di Santa Maria Maggiore a Ferentino (FR), uno dei più importanti edifici costruiti nel Lazio meridionale durante il XIII secolo. Nonostante sia stata dichiarata Monumento Nazionale nel 1884, non era mai stata oggetto di uno studio sistematico ed è ancora oggi pressoché inedita. Il contesto scientifico, ormai desueto, soffre di grandi lacune sulle vicende costruttive della fabbrica, di cui non sono note né la data di fondazione né quella di completamento del cantiere a causa della scarsità di fonti documentarie medievali. Di conseguenza, i principali disaccordi hanno riguardato le influenze culturali fonte d‟ispirazione per l‟architettura di Santa Maria Maggiore, troppo genericamente ricondotte al modello delle abbaziali cistercensi di Fossanova (1208) e Casamari (1217). La dissertazione, accompagnata da due volumi supplementari che contengono le immagini di supporto al testo e il repertorio delle fonti documentarie, è suddivisa in tre parti: quella iniziale ripercorre l‟intera storia dell‟edificio a partire dall‟esposizione critica delle questioni storiografiche; la seconda sezione analizza in modo esaustivo l‟architettura della fabbrica e le fasi edilizie riconosciute; la terza parte, infine, contestualizza il caso studio nel quadro del Lazio meridionale e nel panorama dell‟architettura “cistercense”. Estendendo il campo di indagine, il lavoro ha acquisito un valore a scala territoriale poiché la ricostruzione delle vicende edilizie di Santa Maria Maggiore ha permesso l‟istituzione di raffronti con diverse altre architetture coeve sia italiane che francesi, al di là dei due magniloquenti monasteri di Fossanova e Casamari. A questi ultimi, infatti, la storiografia ha attribuito da sempre un ruolo privilegiato nell‟introduzione del linguaggio gotico ultramontano nel territorio a sud di Roma, di cui la chiesa ferentinese rappresenta una derivazione locale. Selezionando tale exemplum, la ricerca ha precisato le modalità di accoglienza dei modelli provenienti dalla Borgogna e dall‟Ilede-France, rintracciando le successive rielaborazioni nell‟edilizia duecentesca sia religiosa che civile nella Provincia ecclesiastica di Campagna e Marittima.
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