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Tombes, défunts et société. : l'apport des épitaphes de Cilicie Trachée (Isaurie) du IVè siècle av. J.-C. au VIè siècle ap. J.-C. / Graves, deceased and society. : contribution of the epitaphs from Rough Cilicia between the 4th century B.C. and the 6th A.CGoussé, Emmanuelle Madeleine Françoise 27 November 2009 (has links)
La Cilicie Trachée demeure, malgré la multiplication des études récentes, une région méconnue. Les inscriptions funéraires nous permettent d’étudier les données relatives aux tombes, aux défunts, à leur croyance, à leur rapport à la mort, à la famille ou encore à la société. La documentation traitée comprend l’ensemble des épitaphes grecques et latines connues, soit plus de 1200, du IVe av. J.-C. au VIe ap. J.-C.. Si les épitaphes de l’époque hellénistique sont rares, nombreuses sont celles postérieures au IIe ap. J.-C. et plus encore au IVe ap. J.-C.. C’est d’ailleurs à cette période que leur contenu se modifie de façon significative : les inscriptions sont moins longues et les renseignements fournis sont bien souvent en relation avec le propriétaire de la tombe, son métier et ses croyances. Auparavant, les épitaphes mentionnent plus volontiers les rapports familiaux, les constructeurs, les dispositions juridiques et religieuses permettant de règlementer l’accès à la tombe… Cette étude s’intéresse donc à l’ensemble des informations contenues dans les épitaphes (à l’exception notable de l’aspect linguistique) en tenant compte des persistances, des évolutions et des changements d’un point de vue temporel, mais aussi géographique, local et régional. Les influences extérieures, grecques, latines ou encore chrétiennes dans les épitaphes ainsi que la conservation d’un substrat culturel local sont également prises en compte. / Despite the growing number of recent studies, the Rough Cilicia remains an unknown area. Data related to graves, deceased and their beliefs, relation to death, family or society can be studied thanks to funerary inscriptions. The documentation that has been dealt with includes all the Greek and Latin epitaphs that are known until now, that means more than 1200 epitaphs, from the 4th century B. C. to the 6th century A. C.. Epitaphs from the Hellenistic era are rare, whereas there are plenty of epitaphs dated from after the 2nd century A. C. and even more from after the 4th century A. C.. Besides, their content has strongly changed during this era: inscriptions have become shorter and the given information has often been linked to the owner of the grave, its profession and its beliefs. Previously, the epitaphs were preferably talking about family relationships, the builder of the grave or the legal and religious measures controlling the access of the grave. This study thus deals with all the information that have been found in epitaphs (to the exception of the linguistic aspect) and takes into account the lasting, evolving or changing phenomena from a temporal, geographic, local and regional point of view. The external influences on epitaphs (Greek, Latin or Christian) as well as the preservation of local cultural background are also taken into consideration.
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