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La « seigneurie des pauvres » : l’administration de Saint-Augustin de Maur par les hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Québec (1734-1868)

Blais, Patrick January 2016 (has links)
La seigneurie de Saint-Augustin de Maur, communément appelée la « seigneurie des pauvres », est propriété des pauvres de l’Hôtel-Dieu de Québec de 1734 à 1868. Achetée après adjudication (mise aux enchères) avec l’argent des pauvres par leurs dépositaires, les Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec, la seigneurie est mise en valeur avec succès par ces dernières malgré les contraintes physiques que leur impose la clôture perpétuelle. Les pauvres sont les seigneurs de Maur en théorie, mais ils ne le sont pas en pratique puisqu’ils sont une personne morale n’ayant pas la capacité de gérer des biens. C’est une hospitalière (la dépositaire des pauvres) qui assure le rôle de seigneuresse en concédant des terres, en tenant les registres de compte et en engageant les procureurs, meuniers et fermiers. La propriété des pauvres n’étant que théorique, les religieuses sont, dans les faits, les véritables seigneuresses de Saint-Augustin. Pour arriver à gérer le fief de Maur correctement, les Augustines se font conseiller par leurs « amis », par le clergé canadien, par les administrateurs coloniaux et par des procureurs, et elles mettent en place des outils seigneuriaux comme des plans de la seigneurie, des papiers-terriers et des censiers, ce qui leur permet d’atténuer les limites du cloître et de gérer Saint-Augustin aussi minutieusement que les seigneurs masculins du Canada le font pour leurs fiefs (Séminaire de Québec, Sulpiciens et Jésuites). Bien que le cloître restreigne la surveillance et le prélèvement des droits seigneuriaux des Augustines, le régime seigneurial se durcit au XVIIIe siècle à Saint-Augustin. Les Augustines savent réclamer leur dû par un sens aigu des affaires, mais elles n’ont d’autres choix, en toute circonstance, que d’avoir confiance en leurs régisseurs, ce qui n’est pas toujours garant de succès.
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Quand l'Amérique collectionnait des cloîtres gothiques : les ensembles de Trie-sur-Baïse, Bonnefont-en-Comminges et Montréjeau / When America collected gothic cloisters : the cloisters of Trie-sur-Baise, Bonnefont-en-Comminges and Montréjeau

Brugeat, Céline 18 June 2016 (has links)
Trois cloîtres attribués aux couvents de "Trie-sur-Baïse", "Bonnefont-en-Comminges" (aux Cloisters, New York) et "Montréjeau" (Paradise Island, Bahamas) furent remontés outre-Atlantique au cours du XXe siècle. L'installation moderne de tels monuments en Amérique nous incitent à nous intéresser à ce goût, exprimé dés le début du XXe siècle, pour l’architecture médiévale. Selon les premières attributions, les pierres proviendraient d'abbayes des Pyrénées centrales, dont les vestiges furent dispersés au cours de l'Histoire. Les troubles des guerres de Religion, l’abandon progressif des établissements par les communautés religieuses, l’aliénation de leur temporel pendant la Révolution portèrent un coup sévère à l’intégrité des bâtiments monastiques ; mais, de la période post-révolutionnaire jusqu’au début du XXe siècle, ce sont bien les discrètes transactions entre particuliers et antiquaires, qui firent disparaître de la mémoire collective l’origine même des pierres, particulièrement celles des cloîtres en marbre, convoitées pour leur décor. Identifier leur provenance fut l'enjeu majeur de cette étude. Ces marbres sculptés présentent un programme iconographique riche et varié : les ensembles de "Bonnefont-en-Comminges" et de "Montréjeau" proposent un décor de feuillage stylisé tandis que celui de "Trie-sur-Baïse" expose des scènes figurées originales. Mener une analyse de ces sculptures a permis de les restituer dans leur contexte architectural originel. / Three cloisters attributed to the monasteries of "Trie-sur-Baise", " Bonnefont-en-Comminges" (the Cloisters, New York) and "Montréjeau" (Paradise Island, Bahamas) were purchased by American collectors and rebuilt, during the XXth century, in North America. The modern assembly of such monuments generates interest on the taste of these American amateurs, from the beginning of XXth century, for medieval European architecture. While respectively attributed to the monasteries of "Trie-sur-Baise", "Bonnefont-en-Comminges" (the Cloisters, New York) and "Montréjeau" (Paradise Island, Bahamas), the initial attribution states that the stones were from central Pyrenees monasteries, whose ruins were scattered throughout ancient times : the Hundred-year war as well as the wars of religion, the gradual desertion of religious institutions by their communities during the XVIIth and XVIIIth centuries and, at last, the alienation of their properties during the Revolution seriously damaged the integrity of monastic buildings. However, during the post-revolutionary period until the early XXth century, many discrete transactions between individuals and antique dealers further took away the stones real origin from the collective memory, especially cloisters sculptures coveted for their ornament. Identifying the cloisters provenance was the main subject of this study. The three carved marbles present various iconography ; while the "Bonnefont-en-Comminges" and "Montréjeau" ensembles both show stylized foliage ornaments, the "Trie-sur-Baise" cloister depicts original figurative scenes. Carrying out an in-depth study of these sculptures made it possible to accurately associate the cloisters to their original architectural set and production context.

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