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La pensée des femmes qui agressent sexuellement leurs enfants en compagnie d'un partenaire intime : comment parlent-elles de leur délit?Bergeron, Laurence 08 1900 (has links)
Objectif : L’étude s’intéresse aux pensées des femmes qui agressent sexuellement en compagnie d’un partenaire (en co-délinquance) et dont les actes sexuels sont perpétrés à l’égard d’enfants. Ce mémoire a pour objectif de comprendre de quelle manière les femmes de notre échantillon parlent de leurs délits afin de faire ressortir les thématiques abordées par celles-ci et de permettre de mieux comprendre comment ces pensées contribuent aux passages à l’acte, phénomènes qui sont encore trop peu étudiés et méconnus. Méthode : C’est par l’entremise de l’analyse secondaire des données de l’échantillon initial de Desfachelles (2014) que l’objectif a été atteint. Les entrevues de 16 femmes judiciarisées et incarcérées en France pour des délits d’ordre sexuel à l’égard de leurs enfants et en compagnie d’un partenaire (co-délinquant) ont été analysées. Dans l’analyse, les cognitions des participantes ont été extraites en privilégiant l’analyse thématique du discours. Résultats : Les analyses ont permis de trouver trois principaux thèmes. Le premier thème porte sur le blâme externe. Cinq sous-thèmes ont émergé dans cette catégorie, soit le blâme externe sur la victime, le partenaire intime, les états de consommation, les vulnérabilités personnelles présentées par ces femmes et sur la présence d’un climat de peur, d’emprise et de violence. Toutes les participantes de l’étude ont justifié leur participation aux délits par au moins un type de blâme externe. Le deuxième thème est le pouvoir du conjoint dans la relation amoureuse. Les analyses des résultats ont permis d’établir que ces femmes ne sont pas nécessairement contraintes à participer aux délits, mais qu’elles font le choix de remettre le pouvoir à leur partenaire. Le troisième thème retrouvé dans le discours des participantes est « Moi avant la victime » Primauté du bien-être personnel. Ce thème se scinde en deux sous-thèmes. Certaines participantes ont expliqué leur participation aux délits pour plaire au partenaire et pour obtenir des bénéfices personnels. D’autres ont révélé que leur bien-être personnel prime sur celui des victimes pour expliquer leur participation aux délits. Mots-clés : co-délinquance; délinquance sexuelle; cognitions; femmes. / Objective: This study examines the thought processes of women who have sexually assaulted their young children in company of a men. The aim of this thesis is to explore the way in which the women in our sample talk about their offenses in order to highlight core themes in their discourse. This will contribute to a better understanding of these women’s thoughts and cognitive processing of their offenses, along with how those thoughts may have contributed to their sexual offenses against children. Method: It was through the secondary analysis of data from the initial sample of Desfachelles (2014) that the objective was achieved. Interviews of 16 women convicted and incarcerated in France for sexual offenses against their children committed in company of a romantic partner were analysed using a thematic analysis approach. Results: The analyses revealed three main themes. The first theme, External Blame, was comprised of five sub-themes, namely external blame on the victim, the intimate partner, a state of intoxication, their personal vulnerabilities, and fear, control, and violence. All of the participants in the present study justified their involvement in crime with at least one type of blame. The second theme to emerge was the power of the spouse in the romantic relationship. The analyses showed that these women were not necessarily forced to participate in the crimes, but that they made the choice to hand over power to their partner. The third theme revealed was "Me before the victim: The primacy of personal well-being.” This theme divides into two sub-themes. Some participants explained their involvement in crime to please the partner and to obtain personal benefits. Others revealed that their personal well-being took precedence over that of the victims in explaining their participation in the crimes. Keywords: female sexual offending; co-offending; cognitions; women.
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Les femmes qui agressent sexuellement en compagnie de leur conjoint : trajectoire de vie et passage à l’acteDesfachelles, Marion 08 1900 (has links)
Si au cours des dernières décennies les connaissances relatives aux délinquantes sexuelles se sont accrues, celles relatives aux co-délinquantes sont encore rares, alors que ces femmes représentent une part importante du total des délinquantes sexuelles. Le but de la présente étude était de mettre en lumière les trajectoires de vie des femmes qui agressent en compagnie de leur conjoint et de dresser un modèle descriptif du processus de leur passage à l’acte. Sur la base de 17 entretiens non directifs avec des femmes incarcérées en France pour des faits de co-délinquance sexuelle, notre recherche suggère que les co-délinquantes présentent majoritairement un historique de vie abusif et des difficultés émotionnelles, relationnelles, économiques et éducatives importantes. Ces facteurs de vulnérabilité ont été acquis au cours de leur enfance et par leurs expériences sentimentales négatives et abusives. Un modèle descriptif de leur passage à l’acte en trois phases a été établi. Il est apparu que la délinquance sexuelle des co-délinquantes se modifiait au fil des agressions, tant dans leur implication dans les abus qu’au niveau de leur coercition. Les données ont aussi révélé un nombre non négligeable de femmes qui agressent ensuite par elles-mêmes. Ces constatations nous ont amenés à une classification en trois catégories des femmes qui agressent sexuellement : les femmes asservies, les femmes impliquées et les femmes diversifiées. / Although knowledge about female sexual offenders has become more extensive in recent years, our knowledge of co-offenders, who account for an important part of all female sexual offenders, is still sparse. The aim of the present study was to better understand the life course history of female sexual co-offenders and to develop a descriptive model of their offending process. Systematic qualitative analyses of 17 interviews with female sexual co-offenders incarcerated for sexual offenses in France were conducted. Results show that the majority of female sexual co-offenders had problematic life-course histories that include emotional, relational, financial and educational difficulties. Many of these difficulties emerged during childhood and grew more important as a result of abusive and negative experiences that set the stage for the co-offending relationships. The analysis of the co-offending process showed that the coercive basis for female sexual co-offending changes over time. Results also revealed the presence of three sub-groups of female co-offenders with different roles and motivations, indicating the need for differential assessment and intervention strategies with female co- offenders.
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Les éléments entourant le passage à l'acte sous forme de co-délinquance au QuébecGagné-Tardif, Xanthia 04 1900 (has links)
Les premières études recensées ayant traité de la co-délinquance ont plus de cent ans. Comme il s’agit d’un sujet qui a de l’histoire, il y a eu une grande évolution dans la façon d’aborder la question et dans les méthodologies employées. Mais, ce n’est que depuis quelques années que la co-délinquance est étudiée par l’entremise de données d’arrestations policières et c’est ce type de données qui sera utilisé pour répondre à l’objectif principal, celui-ci étant la détermination des conditions expliquant le recours ou non à la co-délinquance pour commettre une infraction criminelle. De plus, pour répondre à notre objectif de recherche, nous avons opté pour une théorie structurante du crime, approche qui n’avait jamais été utilisé auparavant dans les études sur la co-délinquance.
Comme méthodologie, nous avons utilisé un échantillon composé de 9 103 participations criminelles, de 8 243 événements distincts et de 3 356 individus et plusieurs prédicteurs ont été analysés afin de déterminer lesquels expliquent le mieux la co-délinquance. L’âge, le genre, les antécédents criminels, l’urbanité et le type de crimes sont toutes des variables qui ont été considérées. L’urbanité représente une nouveauté dans ce type de recherche, puisque nous avons recensé que très peu d’études ayant abordées la question. Alors, que pour le type de crime, nous l’avons détaillé, comme aucune étude sur la co-délinquance ne l’a fait auparavant (23 catégories d’infractions). Ce détail nous permet donc de bien cibler l’impact de chaque délit sur le recours à la co-délinquance.
Le résultat émergeant des analyses de régression logistique est que le recours à la co-délinquance s’explique principalement par le type de crime commis, certains actes criminels sont plus propices à la co-délinquance que d’autres. Nous constatons également que les autres variables analysées ont très peu ou pas d’impact sur le recours à la co-délinquance, que ce soit l’âge, le genre, les antécédents criminels ou même l’urbanité. / First studies related to co-offending are more than a century old. Since this subject has greatly evolved during this time, the approach and the methodology used have been developed to follow the subject’s progression. But it is only in recent years that co-offending is studied through police arrest data and it is this type of data that will be used to meet the main objective which aims to be to determine conditions explaining the use or not to co-delinquency for committing a criminal offense. In addition, to meet our research objective, we opted for structuring a theory of the crime, an approach that had never been used before in studies of co-offending.
As a methodology, we used a sample of 9 103 criminal participations, 8 243 separate events and 3 356 individuals and several predictors were analyzed to determine which best explain the co-offending. Age, gender, criminal history, urbanity and type of crimes are all variables that were considered. Urbanity is a novelty in this research, since we identified very few studies have addressed the issue. For the type of crime, we have detailed this variable as no studies on co-offending have done previously (23 categories of offenses). This detail allows us to identify the impact of each offense on the use of co-offending.
The results obtained from the logistic regression analyze show that the use of co-offending is mainly due to the crime’s type; some crimes are more propitious to co-offending than others. We also find that other variables analyzed (age, gender, criminal history and urbanity) have little or no impact on the use of co-offending.
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Les éléments entourant le passage à l'acte sous forme de co-délinquance au QuébecGagné-Tardif, Xanthia 04 1900 (has links)
Les premières études recensées ayant traité de la co-délinquance ont plus de cent ans. Comme il s’agit d’un sujet qui a de l’histoire, il y a eu une grande évolution dans la façon d’aborder la question et dans les méthodologies employées. Mais, ce n’est que depuis quelques années que la co-délinquance est étudiée par l’entremise de données d’arrestations policières et c’est ce type de données qui sera utilisé pour répondre à l’objectif principal, celui-ci étant la détermination des conditions expliquant le recours ou non à la co-délinquance pour commettre une infraction criminelle. De plus, pour répondre à notre objectif de recherche, nous avons opté pour une théorie structurante du crime, approche qui n’avait jamais été utilisé auparavant dans les études sur la co-délinquance.
Comme méthodologie, nous avons utilisé un échantillon composé de 9 103 participations criminelles, de 8 243 événements distincts et de 3 356 individus et plusieurs prédicteurs ont été analysés afin de déterminer lesquels expliquent le mieux la co-délinquance. L’âge, le genre, les antécédents criminels, l’urbanité et le type de crimes sont toutes des variables qui ont été considérées. L’urbanité représente une nouveauté dans ce type de recherche, puisque nous avons recensé que très peu d’études ayant abordées la question. Alors, que pour le type de crime, nous l’avons détaillé, comme aucune étude sur la co-délinquance ne l’a fait auparavant (23 catégories d’infractions). Ce détail nous permet donc de bien cibler l’impact de chaque délit sur le recours à la co-délinquance.
Le résultat émergeant des analyses de régression logistique est que le recours à la co-délinquance s’explique principalement par le type de crime commis, certains actes criminels sont plus propices à la co-délinquance que d’autres. Nous constatons également que les autres variables analysées ont très peu ou pas d’impact sur le recours à la co-délinquance, que ce soit l’âge, le genre, les antécédents criminels ou même l’urbanité. / First studies related to co-offending are more than a century old. Since this subject has greatly evolved during this time, the approach and the methodology used have been developed to follow the subject’s progression. But it is only in recent years that co-offending is studied through police arrest data and it is this type of data that will be used to meet the main objective which aims to be to determine conditions explaining the use or not to co-delinquency for committing a criminal offense. In addition, to meet our research objective, we opted for structuring a theory of the crime, an approach that had never been used before in studies of co-offending.
As a methodology, we used a sample of 9 103 criminal participations, 8 243 separate events and 3 356 individuals and several predictors were analyzed to determine which best explain the co-offending. Age, gender, criminal history, urbanity and type of crimes are all variables that were considered. Urbanity is a novelty in this research, since we identified very few studies have addressed the issue. For the type of crime, we have detailed this variable as no studies on co-offending have done previously (23 categories of offenses). This detail allows us to identify the impact of each offense on the use of co-offending.
The results obtained from the logistic regression analyze show that the use of co-offending is mainly due to the crime’s type; some crimes are more propitious to co-offending than others. We also find that other variables analyzed (age, gender, criminal history and urbanity) have little or no impact on the use of co-offending.
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