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Contrôle visuel du déplacement en trajectoire courbe : approche sensorimotrice du rôle structurant du flux optiqueAuthié, Colas 20 October 2011 (has links)
L'objectif principal de cette thèse est de mettre en évidence le rôle de la direction et du mouvement de la tête et des yeux dans la perception et le contrôle de trajectoires courbes, en référence aux propriétés des flux optiques générés par notre déplacement dans un environnement stable. Nous utilisons deux méthodes expérimentales : une approche comportementale sur simulateur de conduite et une approche psychophysique permettant d'évaluer les capacités d'observateurs humains à percevoir la direction du mouvement propre. Ces méthodes combinées visent à mettre en évidence les effets comportementaux d'une perception active de la direction du mouvement propre. L'introduction dresse l'état de la recherche sur les informations disponibles et les stratégies perceptives impliquées dans la prise de virage en conduite automobile. Ainsi, l'accent est à la fois mis sur le rôle du point de corde (dans le cas étudié d'un déplacement sur une route délimitée) et plus généralement sur le rôle du flux optique (description de la transformation apparente de l'environnement visuel lors du déplacement), soulignant notre capacité à interpréter spatialement le mouvement, mais aussi le caractère indissociable de la motricité et de la perception. Nous abordons ensuite le rôle des mouvements combinés des yeux et de la tête, dans une perspective fonctionnelle du contrôle du mouvement.Dans un premier chapitre expérimental, nous analysons les mouvements d'orientation de la tête lors de la prise de virage en conduite simulée. Nous montrons que les mouvements de la tête sont indépendants de la manipulation du volant et qu'ils participent activement à l'orientation du regard vers le point de corde. Dans un second chapitre expérimental, nous nous attachons à décrire les mouvements combinés des yeux et de la tête, en lien avec la géométrie de l'environnement routier. Dans une troisième partie, nous analysons plus finement le comportement du regard en lien avec la direction du point de corde et la vitesse locale du flux optique. Nous montrons à la fois que le point de corde correspond à un minimum local de vitesse optique et que la composante globale du flux optique induit un nystagmus optocinétique systématique. Enfin, lors d'une quatrième étude psychophysique, nous nous attachons à décrire finement l'effet de la variation de la direction du regard sur la discrimination de la direction du mouvement propre. Nous montrons que les seuils de discrimination de trajectoire sont minimaux lorsque le regard est orienté vers une zone de vitesse de flux minimal. Nous proposons finalement un modèle de détection de la trajectoire, basé sur une fraction de Weber des vitesses de flux fovéales, qui prédit très précisément les seuils expérimentaux. Les stratégies observées d'orientation du regard (combinaison des mouvements des yeux et de la tête) vers le point de corde sont compatibles avec une sélection optimale de l'information présente dans le flux optique. / The main purpose of this dissertation is to determine the role of the direction and movement of the eyes and the head in the perception and control of self-motion in curved trajectories, with respect to the properties of the optical flows generated in a stable environment. To do so, we used two experimental methods: a psychophysical approach which allows to assess human observers' ability to perceive the direction of self-motion; and a behavior-based approach on a driving simulator. The two methods combined should help to highlight active perception of self-motion.The introduction reviews the current knowledge of perceptuo-motor strategies during curve driving. In this context, we put a stress on both (1.) the particular role of the tangent point -- in the driving situation on a delimited road, and on the role of the optic flow in general (apparent transformation of the optic array during self-motion), emphasizing the capability of humans to spatially interpret the movement; and (2.) on the duality between movement and perception. We then address the role of head-and-eye combined movements, in a functional perspective of the control of self-motion. In a first experimental section, we analyze the oriented movements of the head in simulated curve driving. We demonstrate that head movements are independent from the handling of the steering wheel, and that they actively participate in the gaze orientation toward the tangent point.In a second experimental section, we set out to describe the combined movements of head and eyes, with respect to the geometry of the road environment. In a third section, we analyze in more details gaze behavior as a function of the tangent point direction and of the local speed of optical flow. We demonstrate that the tangent point corresponds to a local minimum of optic flow speed and that the global component of the optic flow induces a systematic optokinetic nystagmus. In a fourth section involving a psychophysical study, we scrutinize the effect of varying gaze direction on the discrimination of the direction of self-motion. We show that the trajectory discrimination thresholds are minimal when the gaze is oriented toward an area of minimum flow speed. We finally propose a model of trajectory change detection, relying on a Weber fraction of foveal flow speeds, predicting the experimental thresholds very precisely. The gaze orientation strategies we have observed (combination of head and eye movements) toward the tangent point are compatible with this model and with the hypothesis of an active an optimal selection of the information contained in the optical flow.
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Investigation of the higher mode effects on the dynamic behaviour of reinforced concrete shear walls through a pseudo-dynamic hybrid test / Étude de l’effet des modes supérieurs sur le comportement dynamique des murs de refend en béton armé à l’aide d’un essai pseudo-dynamique avec sous-structureFatemi, Hassan January 2017 (has links)
La plupart des bâtiments de moyenne et grande hauteur en béton armé sont munis de murs
de refend ductiles afin résister aux charges latérales dues au vent et aux séismes. Les murs de
refend ductiles sont conçus selon des règles conception stricts. Ces murs sont généralement
conçus de façon à forcer la formation d’une rotule plastique à leur base dans l’éventualité d’un
séismemajeur. Lors de la conception d’un mur, l’enveloppe des moments fléchissants ainsi que
l’enveloppe des efforts tranchants dans la portion du mur situé au-dessus de la rotule plastique
sont basés sur la résistance probable en flexion du mur dans la région de la rotule plastique.
Plusieurs études sur les murs de refend conçus selon cette philosophie de conception on fait le
constat que l’effort tranchant maximum dans un mur peut être sous-estimé lors d’un séisme,
et que des rotules plastiques peuvent également se former à d’autres endroits qu’à la base
du mur, ce qui constitue un mécanisme de ruine indésirable. Ces effets sont principalement
attribuables à la contribution des modes supérieures à la réponse dynamique globale des bâtiments
lors d’un séisme. L’effet des modes supérieurs est particulièrement important dans les
bâtiments élancés de grande hauteur ayant une période propre de vibration longue.
L’essai pseudo-dynamique avec sous-structure est uneméthode efficace et économique d’évaluer
expérimentalement l’effet des modes supérieurs sur le comportement sismique des murs de
refend dans les bâtiments. Lors de tels essais, comme la masse du bâtiment est modélisée
numériquement, ceci permet de tester des structures à de relativement grandes échelles sans
avoir à combattremécaniquement les forces d’inerties générées lors d’un séisme. Dans le cadre
de la présente étude, la portion constituant la base d’un mur de refend correspondant à la zone
de rotule plastique faisant partie d’un bâtiment de huit étages à l’échelle 1/2,75 a été testé. Les
dimensions générales de la portion de mur testée étaient de 1800 mm de longueur, par 2200 mm
de hauteur par 160 mm d’épaisseur. Le mur étudié a été conçu selon l’édition 2015 du Code
National du Bâtiment du Canada (CNBC 2015) ainsi que selon la norme CSA A23.3-14 (Calcul
des ouvrages en béton), où le facteur d’amplification de l’effort tranchant causé par l’effet des
modes supérieurs n’a pas été pris en compte.
Lors des essais pseudo-dynamiques avec sous-structure, une nouvelle méthode de contrôle à
trois degrés de liberté convenant à des spécimens d’essai très rigides axialement a été développée
et validée. Une procédure novatrice de redémarrage d’un essai interrompu en cours de
route a également été développée et validée. Lors des essais, le bâtiment de huit étages incluant
la portion de mur dans le laboratoire a été soumis à trois séismes. Le premier séisme était
de très faible intensité, l’intensité du deuxième séisme correspondait au séisme de conception,
et le troisième séisme correspondait au séisme de conception dont l’intensité a été doublé. Durant
les deux séismes de forte intensité, le mur testé s’est comporté de manière ductile et des
fissures de cisaillement et de flexion importantes ont été observées. Même si l’effort tranchant
maximum mesuré durant le séisme de conception a atteint 2,16 fois la valeur de conception
du mur, et 3,01 fois la valeur de conception du mur dans le cas du séisme amplifié, aucun mécanisme
de ruine n’a été observé. Suite aux essais pseudo-dynamiques avec sous-structure, un
essai par poussée progressive a également été effectué.
Les résultats des essais pseudo-dynamiques avec sous-structure portent à croire que la valeur
de l’effort tranchant de conception d’un mur selon la norme CSA A23.3-14 est sous-estimé. De
plus, l’essai poussée progressive a permis de démontrer que lemur était beaucoup plus résistant
qu’anticipé, puisque l’effort tranchant avait été sous-estimé lors de la conception. L’essai par
poussée progressive a également permis de démontrer que le mur peut atteindre des niveaux
de ductilité en déplacement supérieur à celui prévu par la norme CSA A23.3-14. / Abstract: Most mid- and high-rise reinforced concrete (RC) buildings rely on RC structural walls as their seismic force resisting system. Ductile RC structural walls (commonly called shear walls) designed according to modern building codes are typically detailed to undergo plastic hinging at their base. Both the design moment envelope for the remaining portion of the wall and the design shear forces are evaluated based on the probable flexural resistance of the wall in the plastic hinge region. Several analytical studies have shown that so-designed structural walls can be subjected to shear forces in excess of the design values. Plastic hinging can also develop in the upper portion of the walls. These effects are mainly attributed to higher mode response and, hence, are more severe in taller or slender walls with long fundamental periods. Considering the literature, there is a significant uncertainty regarding the behavior of the structural walls under the higher mode of vibrations excited under earthquake excitations. Hybrid testing is an effective experimentalmethod to study the natural behaviour of structures such as shear walls. The hybrid testing method enables the simulation of the seismic response of large structural elements like RC shear walls without the need to include large masses typically encountered in multi-storey buildings. In this study a barbell shaped RC shear wall specimen of 1800mm in length including a 300mm × 300mm boundary element at each end that is 2200mm in height, and 160mm thick was investigated. A test specimen corresponding to the base plastic hinge zone of an 8-storey shear wall was tested in a laboratory evolvement whilst the reminder of the building structure was modeled numerically. The reference wall was scaled down by a factor of 1/2.75 to obtain dimensions of the test specimen. The RC wall was designed in accordance with the 2015 edition of the National Building Code of Canada (NBCC 2015) and the Canadian Standard Association A23.3-14 code. The amplification of the base design shear force accounting for the inelastic effects of higher modes specified by the CSAA23.3-14 standard was not taken into account in order to evaluate the amplification experimentally. In order to investigate the response of ductile RC walls under earthquake ground motions and track the effect of the higher vibration modes on the shear force demand, three earthquakes with different intensities were applied on the hybrid model successively. The RC wall exhibited a ductile behaviour under the ground motions and flexural and shear cracks developed all over the height of the wall. In spite of amplifying the shear force demand by a factor of 2.16 under the design level earthquake and 3.01 under a high intensity earthquake, no shear failure was observed. The test results indicated that the amplification of the design shear forces at the base of ductile RC shear walls are underestimated by the CSAA23.3-14 standard. A new method for controlling three degrees of freedomin hybrid simulation of the earthquake response of stiff specimens was developed and verified in this study. Also, an innovative procedure to restore an interrupted hybrid test was programmed and verified. The hybrid tests were followed by a push-over test under a lateral force distribution equal to the square root of sum of the squares of the first five modes in order to evaluate the displacement ductility of the RC wall. Findings of the final push-over test showed that the tested ductile RC wall can withstand higher displacement ductilities than the presented levels in the NBCC 2015.
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