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Adhésion au traitement de la maladie rénale chronique chez les québécois âgés de 18 ans ou plus

Truong, Viet Thanh 24 April 2018 (has links)
Introduction La progression de la maladie rénale chronique (MRC) augmente le risque des maladies cardiovasculaires. L'hypertension, le diabète et la dyslipidémie sont à la fois des facteurs de risque et des comorbidités de la MRC. Chez les individus souffrant de MRC, la persistance et l'observance du traitement de ces facteurs de risque, i.e. le traitement antihypertenseur (TAH), le traitement hypolipémiant (THL) et le traitement antidiabétique (TAD) contribuent à réduire le risque de mortalité et de morbidité cardiovasculaires. Néanmoins, la persistance et l'observance de ces traitements restent encore peu étudiées chez les individus ayant la MRC. Objectifs: Spécifiquement pour chacun des trois traitements (TAH, THL et TAD), une étude de cohorte a été menée dans le but : 1) d'estimer la persistance à prendre le traitement un an après le début du traitement; 2) d'estimer l'observance du traitement au cours de l'année suivant le début du traitement chez les persistants; 3) d'identifier les facteurs associés à la persistance; et 4) d'identifier les facteurs associés à l'observance. Méthodologie: Nous avons utilisé les banques de données administratives de la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) pour mener trois études de cohorte chez les personnes âgées de 18 ans ou plus. Une étude a été conduite chez les individus qui ont commencé un TAH, l'autre conduite chez les patients ayant commencé un THL et la dernière menée chez les nouveaux utilisateurs de TAD. Les individus qui poursuivaient encore leur traitement un an après son début ont été considérés persistants. Parmi les persistants, les patients qui ont eu une proportion de jours couverts (PJC) ≥ 80 % ont été considérés observants. Les facteurs associés à la persistance et ceux associés à l'observance ont été identifiés à l'aide d'une régression de Poisson modifiée. Résultats: Parmi les 7 119 patients ayant débuté un TAH, 78,8 % ont été persistants et 87,7 % des persistants ont été observants. Les individus qui étaient plus susceptibles d'être persistants se trouvaient dans le groupe des utilisateurs de monothérapie d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA) (Rapport de prévalences (RP) : 1,20; intervalle de confiance (IC) à 95 % : 1,13-1,27), d'antagonistes du récepteur de l'angiotensine II (ARA) (1,22; 1,14-1,31), de bloquants des canaux calciques (BCC) (1,20; 1,14-1,26), de bêta-bloquants (BB) (1,16; 1,10-1,23) et de multithérapie (1,31; 1,25-1,38) (référence : monothérapie de diurétiques (DIU)). Les individus qui étaient plus susceptibles d'être observants étaient les utilisateurs de monothérapie d'IECA (1,08; 1,03-1,04), de BB (1,10; 1,05-1,15), de BCC (1,10; 1,05-1,15) et de multithérapie. Des 14 607 individus ayant débuté un THL, 80,7 % ont persisté à le prendre; de ces derniers, 88,7 % étaient observants du THL. Les patients qui étaient plus susceptibles d'être persistants étaient ceux ayant un statut socio-économique (SSE) faible (1,03; 1,01-1,06) (référence : SSE élevé) et ceux dont le traitement initial avait été prescrit par un néphrologue (1,06; 1,04-1,09) (référence : omnipraticien). Les individus qui étaient plus susceptibles d'être observants étaient ceux âgés ≥ 66 ans (référence : 18-65) (1,04; 1,01-1,07), ceux ayant un SSE faible (1,08; 1,06-1,10) et ceux qui avaient pris plus de 12 médicaments différents (référence : < 7) (1,03; 1.00-1,05). Sur un total de 6 671 individus ayant débuté un TAD, 76,9 % ont persisté à prendre le traitement. Parmi les persistants, 87,9 % étaient observants. Les individus ayant un SSE faible (1,04; 1,01-1,07) (référence : SSE élevé) ou une multithérapie (1,12; 1,08-1,16) (référence : monothérapie de metformine) étaient plus susceptibles d'être persistants, tout comme ceux ayant une comorbidité dont l'hypertension artérielle (1,04; 1,01-1,07), la dyslipidémie (1,06; 1,03-1,10), l'accident vasculaire cérébral (AVC) (1,05; 1,01-1,11) ou la maladie coronarienne (1,03; 1,01-1,06). Les individus plus susceptibles d'être observants étaient ceux ayant un SSE moyen (1,03; 1,01-1,07) ou une multithérapie (1,06; 1,03-1,09). Conclusion: Peu importe le traitement initié par les individus souffrant de MRC, environ 30% des patients ne seraient pas persistants un an après le début du traitement ou observants dans l’année suivant l’initiation. Certains facteurs sont associés de façon consistante à la persistance, par exemple l'AVC, la maladie coronarienne et le nombre de visites médicales, alors que l'âge et le SSE sont associés à l'observance peu importe que le traitement initial soit un TAH, un THL ou un TAD. / Introduction: As chronic kidney disease (CKD) progresses, the risk of cardiovascular diseases increases. Hypertension, diabetes and dyslipidemia are often seen as risk factors and co-morbidity in patients with CKD. For those who undertake an antihypertensive drug (AHD), a lipid-lowering drug (LLD) or an antidiabetic drug (AD), persistence and compliance with those treatments are important to benefit from the expected reduction in cardiovascular morbidity and mortality. Persistence and compliance with these drug treatments have not been well studied in patients with CKD. Objectives: From each of three treatments, i.e. AHD, LLD and AD, in CKD patients, our study aimed 1) to estimate the persistence with treatment one year after treatment initiation; 2) among those persisting, to estimate compliance in the year following treatment initiation; 3) to identify factors associated with persistence; and 4) to identify factors associated with compliance. Methods: Using Quebec administrative databases, we carried out three cohort studies composed of individuals aged ≥18 years, the first one of patients who had started any AHD, the second one of individuals who had initiated any LLD and the last one of individuals who had started any AD between January 1, 2000 and December 31, 2011. Individuals still undergoing treatment with any of these drugs one year after their first claim were considered persistent. Of these, we considered compliant those with a supply of drugs for ≥80% of days during the first year of treatment. We identified factors associated with persistence and with compliance using modified Poisson regression. Results: Among 7,119 eligible patients, 78.8% were persistent and 87.7% of those persisting were compliant with their AHD. Patients more likely to be persistent were users of angiotensin-converting enzyme inhibitor monotherapy (ACEI) (PR: 1.20; 95% CI: 1.13-1.27), angiotensin II receptor blocker monotherapy (ARB) (1.22; 1.14-1.31), calcium channel blocker monotherapy (CCB) (1.20; 1.14-1.26), beta-blocker monotherapy (BB) (1.16; 1.10-1.23) and multitherapy (1.31; 1.25-1.38) (vs. diuretic monotherapy (DIU)). Individuals more likely to be compliant were users of ACEI (1.08; 1.03-1.014), BB (1.10; 1.05-1.15), CCB (1.10; 1.05-1.15) and multitherapy (1.15; 1.11-1.20). Among 14,607 eligible individuals who initiated a LLD, 80.7% were persistent and 88.7% of these were compliant with their LLD. Individuals more likely to be persistent with LLD were patients with a low socio-economic status (SES) (1.03; 1.01-1.06) (vs. high SES) and patients whose treatment was initiated by a nephrologist (1.06; 1.04-1.09) (vs. general practitioner). Individuals who were more likely to be compliant were patients aged ≥66 years (vs. 18-65) (1.04; 1.01-1.07), patients with a low SES (1.08; 1.06-1.10) and those who used ≥12 distinct drugs (vs. < 7) (1.03; 1.0-1.05). Of the 6,671 individuals who initiated an AD, 76.9% were persistent with their AD treatment. Of those, 87.9% were compliant. Individuals with a low SES (1.04; 1.01-1.07) (vs. high SES), those on a multitherapy (1.12; 1.08-1.16) (vs. metformin monotherapy) and those who had one comorbidity such as hypertension (1.04; 1.01-1.07), dyslipidemia (1.06; 1.03-1.10), stroke (1.05; 1.01-1.11) or coronary disease (1.03; 1.01-1.06) were more likely to be persistent. Individuals more likely to be compliant were those with a medium SES (1.03; 1.01-1.07) or a multitherapy (1.06; 1.03-1.09). Conclusions: One year after treatment initiation, about 30% of CKD patients were either no longer taking or had not been compliant with the treatment regardless of the type of treatment initiated. We found some factors consistently associated with persistence including stroke, coronary disease and number of physician visits, while age and SES were consistently associated with compliance regardless of the type of treatment.
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Ensemble! : revue de la coopération, 1940-1951

Deschênes, Gaston 11 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La pratique et l'idéologie coopérative à Québec 1935-1955

Ouellet, Line 25 April 2018 (has links)
L'ensemble de cette recherche tente de répondre â la question suivante: quels sont les intérêts et les enjeux de la pratique coopérative et de l'idéologie qui la sous-tend pour les divers groupes sociaux qui y adhérent? Une ébauche d'explication de ce phénomène est fournie par la mise en relation de la pratique coopérative avec sa base sociale i.e. les caractéristiques sociales des différents groupes s'impliquant dans cette pratique. Le cadre théorique de cette étude s'appuie sur des définitions opérationnelles des concepts d'idéologie et de classe sociale. Les idéologies sont ici définies non seulement comme des systèmes de pensées mais aussi comme un ensemble de pratiques nécessaires au fonctionnement de la société. Ainsi, le discours coopératif n'est pas innocent, il exprime, en sous-texte, des intérêts, des enjeux. D'où l'importance de lier ces discours à ceux qui les tiennent. Le concept de classe sociale nous permet donc de situer les coopérateurs dans l'ensemble de la dynamique sociale puisque chaque classe est déterminée par la place qu'elle occupe dans les rapports de production et de reproduction d'une formation sociale. Une étude de la pratique coopérative à Québec fait ressortir ces caractéristiques. Entre 1935 et 1955, un plus grand nombre de coopératives sont fondées; ces dernières, souvent précaires, relèvent du secteur tertiaire; la majorité des coopérateurs fondateurs appartiennent soit au groupe des employés subalternes soit à la petite-bourgeoisie; et ce sont, dans 95% des cas, les coopérateurs-fondateurs de la petite-bourgeoisie qui collaborent à la revue Ensemble!, l'organe officiel du Conseil supérieur de la coopération. En dernier lieu, nous démontrons cette hypothèse: au moment où l'Etat ne figurait pas encore comme une voie de développement possible et que la concentration toujours plus grande du capital remettait en cause l'existence de l'entreprise familiale, la coopération offrait, elle, des solutions permettant de créer une économie "à notre mesure". C'est pourquoi nous crayons que la petite-bourgeoisie, un groupe particulièrement menace par les transformations économiques alors en cours, a répondu le plus largement au discours coopératif de cette période. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La révolution congelée : coopération et développement au Nouveau-Québec inuit

Simard, Jean-Jacques 23 February 2022 (has links)
On veut ici décrire, expliquer et analyser un mouvement social: celui des coopérateurs inuits du Nouveau-Québec, né d'une expérience locale en 1955 et politiquement ébranle aux alentours de 1975-1980, après avoir quelques années porte l'essentiel des espoirs d'émancipation du peuple autochtone de cette région. Cette thèse est une monographie. L'ouvrage se divise en trois grandes parties, placées entre un prologue bref ou on raconte la germination originale du mouvement, et un long épilogue ou on fait le point sur la situation actuelle (1982).La première partie examine d'abord le contexte structurel dont émerge le mouvement: le régime particulier de réduction qui fut historiquement impose aux premiers habitants du pays par le Colonisateur; l'instauration d'une économie politique mercantile dont les trois principaux personnages sont le Marchand de fourrures, le Missionnaire, le Policier; la technobureaucratie étatique de bien-être. Les coopératives, verrons-nous ensuite, sont nées de deux souches: l'une en Hudsonie, pour pallier l'écroulement du mercantilisme et combattre par la suite la dépendance étatique; l'autre, en Ungava, dans le cadre des programmes gouvernementaux de community dévelopment. En 1967, les deux courants coopératifs autochtones se sont fondus dans une seule Fédération des coopératives du Nouveau-Ouébec, qui prend vite ses distances à l'endroit des puissances coloniales, réclamant en 1971, la création d'un gouvernement régional autonome. Menacés, les États coloniaux suscitent la réaction chez les Inuit, qui s'engagent dans les négociations qui conduiront à la Convention de la Baie James et du Nord québécois. Le mouvement coopératif est alors refoulé sur le seul terrain économique et ses militants les plus ardents reprennent le drapeau tombé pour s'inscrire en dissidence contre cette Convention. Les deux autres parties du travail examinent le fonctionnement du mouvement entre le moment de son apogée et celui de son déclin, entre 1972 et 1975.Comme mouvement mobilisateur, il compte sur un membership très large, dont la participation dépend de facteurs pragmatiques et idéologiques. Son leadership est partagé entre des élus autochtones qui, de la base au sommet, gouvernent le mouvement en s'appuyant d'abord sur leur base politique traditionnelle, et des cadres pour qui la gestion est un engagement social. Les cadres inuits des coops locales luttent avec les techniques de gestion, tandis que les cadres allochtones de la Fédération essaient de contrôler les systèmes en évitant les écueils de la manipulation et la centralisation .Les divers programmes d'activité commerciale des entreprises coopératives sont analyses sous les angles de leur gestion, de leur rentabilité, de leur intégration à la société autochtone et de leur potentiel d'avenir. On s'aperçoit alors que la réussite commerciale des coopératives dépend du contexte sociologique et les pousse, surtout à cause d'une croissance trop rapide, sur le terrain des luttes politiques, car leur croissance exige un financement que seuls les États coloniaux sont capables de fournir. Les relations tendues entre le mouvement et ces derniers font l'objet d'une véritable guerre du capital que nous suivons de batailles en batailles. En épilogue, les conséquences de la Convention sont examinées: ni la culture traditionnelle, ni l'écologie, ni l'autonomie économique ou politique des autochtones ne sont protégées. Principal résultat: ascension d'une classe dirigeante régionale qui emporte le peuple dans une quête vaine d'identité auprès des appareils néo-coloniaux de la domination technobureaucratique. Et tandis que la coopération inuite cesse d'être un mouvement pour devenir un "secteur" économique, les Dissidents de l'Hudsonie tiennent allumée la flamme de l'autodétermination inuite.
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Éducation à la démocratie par la coopération : étude sociohistorique des Coopératives jeunesse de services (CJS) au Québec

Oman, Alexia 26 May 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 15 mai 2023) / Le désenchantement actuel à l'égard des démocraties libérales serait alimenté par « un sentiment de dépossession et d'impuissance » (Gauchet, 2018 : 59). Cette remise en question du régime politique des sociétés occidentales, dont les manifestations sont nombreuses et grandissantes, nous amène à réfléchir sur nos manières de concevoir le principe de démocratie. Selon le philosophe et pédagogue John Dewey (2018), la démocratie devrait être comprise comme « mode de vie », c'est-à-dire une manière d'être, de penser et d'agir dans ses dimensions autant politiques que sociales. Pour ce faire, la démocratie doit s'apprendre à travers l'éducation. En ce sens, les projets d'éducation populaire représentent une voie privilégiée pour l'apprentissage de pratiques démocratiques. On compte parmi eux le projet québécois (1988 - ) de Coopérative jeunesse de services (CJS), un programme estival dans le cadre duquel une quinzaine de jeunes « coopérant-e-s » offrent des services aux gens de leur communauté, et ce, aux quatre coins du Québec sous forme d'entreprise coopérative (Favreau et Lévesque, 1991). Depuis ses débuts, le projet (d'origine ontarienne) a évolué en fonction des personnes et des organisations qui l'ont encadré ainsi que du financement et des politiques qui lui ont éventuellement assuré sa pérennité. À partir de rapports évaluatifs du projet, d'observation participante ainsi que de quatorze entretiens semi-dirigés, cette étude analyse le projet CJS dans une perspective sociohistorique. Les résultats de la recherche permettent de conclure que l'expérience CJS, dans sa formule originale, peut être comprise comme une expérience qui participe à construire la démocratie comme « mode de vie », tel que l'entend Dewey. Cependant, les changements occasionnés depuis ses débuts, particulièrement ceux effectués en 2017, semblent être d'ordre sociopolitique, suggérant ainsi un basculement de certains principes d'éducation à la coopération vers d'autres principes qui relèvent davantage de l'entreprise privée. Toutefois, ces changements structuraux ne semblent pas occasionner de modifications importantes en ce qui concerne l'expérience vécue par les participant-e-s. / The current disenchantment with liberal democracies is said to be fueled by "a feeling of dispossession and powerlessness" (Gauchet, 2018: 59). This questioning of the political regime of Western societies, whose manifestations are numerous and growing, leads us to reflect on our ways of conceiving the principle of democracy. According to the philosopher and educator John Dewey (2018), democracy should be understood as a "way of life," that is, a way of being, thinking and acting in its political as well as social dimensions. To do this, democracy must be learned through education. In this sense, popular education projects represent a privileged path for learning democratic practices. Among them is the Quebec project (1988 - ) Coopérative jeunesse de services (CJS), a summer program in which some fifteen young "cooperants" offer services to the people of their community, all over Quebec, in the form of a cooperative enterprise (Favreau and Lévesque, 1991). Since its inception, the project (which originated in Ontario) has evolved according to the people and organizations that have supported it, as well as the funding and policies that eventually ensured its sustainability. Using project evaluation reports, participant observation and fourteen semi-structured interviews, this study analyzes the CJS project from a socio-historical perspective. The results of the research allow us to conclude that the CJS experience, in its original formula, can be understood as an experience that participates in the construction of democracy as a "way of life", as Dewey understood it. However, the changes that have taken place since its inception, particularly in 2017, seem to be of a socio-political nature, suggesting a shift from certain principles of education for cooperation to other principles that are more related to private enterprise. However, these structural changes do not appear to be causing significant changes in the experience of participants.
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L'engagement des travailleurs du mouvement coopératif de Québec

Guénette, Jovan 11 July 2018 (has links)
Le mouvement coopératif a subi, au fil des années, une institutionnalisation qui a contribué, pour certains auteurs, à sa banalisation. Ce modèle se retrouverait piégé dans une réponse à des préoccupations auxquelles ni le marché ni l’État n’arrivent à répondre. Cela apporte une dissonance entre la manière que les coopératives sont perçues et leur mission, qui vise en partie un changement social. Au même moment, le milieu de l’emploi subit une transformation, qui amène une plus grande mobilisation des travailleurs dans l’entreprise. On fait alors plus appel à leur subjectivité. Les entreprises doivent travailler sur leur fonctionnement interne pour s’assurer de l’engagement de ses travailleurs. Du côté des coopératives, les quelques études sur le sujet montrent que les travailleurs sont plus satisfaits de leur travail en raison de la mission sociale de l’entreprise. Ceux-ci seraient donc plus engagés envers leur travail en raison de sa mission qui est tournée vers la communauté plutôt que vers le marché. En interrogeant douze travailleurs de quatre coopératives de la ville de Québec, cette étude tente de voir de quelle manière, et envers quoi, les travailleurs du mouvement coopératif s’engagent. Les résultats de cette étude montrent que les travailleurs du mouvement coopératif sont bel et bien engagés envers la structure coopérative. Ils se sentent plus engagés envers leur travail dans une coopérative en raison de l’attachement envers leurs collègues de travail, de la participation qu’ils ont au processus décisionnel, de l’idée de conseiller les clients plutôt que de tenter de leur vendre un produit et de l’absence d’une grande hiérarchie qui fait que les employés se sentent plus près de leurs superviseurs. En plus de l’organisation interne à l’entreprise, c’est aussi l’appartenance de l’entreprise à la communauté locale qui fait que les travailleurs s’y sentent engagés. / The Cooperative movement was institutionalized along the years which contributed, for some authors, to its trivialization. This model would find himself trapped in a response to concerns on which neither the market nor the State are able to answer. This brings discord between the way people perceive the cooperatives and their mission, which aim, in part, a social change. At the same time, workplaces are undergoing changes, which brings a bigger mobilization of workers into companies. We call on their subjectivity. Organizations have to work on their internal function to make sure of the commitment of their workers. On the cooperatives side, the few studies on this topic show that the workers are more satisfied with their job because of the social agenda of the company. They would be more committed to their work because of its mission, which aims the community, rather than the market. By interrogating twelve workers from four cooperatives of Quebec City, this study wishes to see in which ways, and over what, the workers of the cooperative movement are committed. The results of this study show that the workers of the cooperative movement are indeed committed to the cooperative structure. They feel more committed to their work in a cooperative because of the attachment to colleagues, the participation in the decisionmaking process, the idea of giving advice to customers rather than trying to sell them a product, and the lack of a large hierarchy which makes the employees feel closer to their supervisors. In addition to the internal organization of the company, the belonging of the company to the local community also makes the workers more committed to it.

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