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Recherches sur les cultes orientaux à Athènes, du Ve siècle avant J.-C. au IVe siècle après J.-C. / Researches on Oriental Cults in Athens from the fifth century B.C. to the fourth century A.D. : Religions in contact in the city of AthensMatricon-Thomas, Elodie 07 June 2011 (has links)
La réputation de philoxénie dont jouit Athènes dès l'Antiquité pose la question de la réelle capacité d'accueil et d'intégration de la cité à l'égard des étrangers, de leur culture et de leur religion. Elle conduit à étudier les modalités d'introduction et de réception d'un ensemble de cultes, réunis sous le qualificatif générique et commode - bien qu'aujourd'hui très discuté- de «cultes orientaux» : dans cette étude, les <<cultes orientaux>> sont définis au sens géographique du terme, comme l'ensemble des cultes provenant de l'Est du bassin méditerranéen (Egypte, Anatolie, Syrie et Phénicie), y compris le christianisme et le judaïsme. S'appuyant sur une documentation abondante et variée - et notamment sur un corpus épigraphique conséquent - , ce travail vise à mettre en évidence les vecteurs de diffusion de ces cultes et les circonstances dans lesquelles ils s'implantent dans la cité athénienne. Une approche chronologique souligne l'existence de dynamiques locales, qui expliquent l'inégale popularité rencontrée par les cultes orientaux auprès des Athéniens : alors que certains sont critiqués et rejetés, les cultes de Cybèle et Isis remportent un grand succès en Attique. Une telle réussite suppose nécessairement des transformations, des modifications, pour permettre aux cultes de s'adapter à un public différent, à un nouveau cadre de réception: après leur arrivée, les nouveaux cultes entrent en interaction avec le milieu religieux local et subissent- à des degrés variables - un phénomène d'hellénisation, facilité par le processus de l' interprétation. Dans la cité, les divinités orientales présentent ainsi certaines caractéristiques universelles, que l'on retrouve un peu partout dans le monde méditerranéen à l'époque impériale, mais les contacts et les interactions avec les divinités locales- et notamment avec Déméter, la grande déesse d'Eleusis- ont aussi conduit à l'émergence de spécificités locales, particulière au contexte athénien. / The reputation of "philoxenia" enjoyed by Athens since Antiquity raises the question of the real capacity of welcome and integration of the city towards foreigners, their culture and their religion. It leads to study the differente ways of introducing and receiving a set of worship, gathered under the generic and convenient word - although today much discussed - of "Oriental cuits" : in this study, the "Oriental cuits" are defined by their geographical meaning, as all the religions coming from the Eastern Mediterranean (Egypt, Anatolia, Syria and Phoenicia), including Christianity and Judaism. Leaning on an extensive and varied documentation - and especially a large epigraphie corpus - this paper aims to point out the means of spreading of these cuits and the circumstances in which they settle in the city of Albens. A chronological approach emphasizes the existence of local dynamics, which explains the unequal popularity experienced by the different Oriental cults with Athenians : while sorne of them are criticized and rejected, the cults of Cybele and Isis achieved a great success in Attica. Such a success requires necessarily changes and modifications to allow these new cults to adapt themselves to a different audience and to a new framework of reception : after their arrival, the new cults interact with the local religions background and are affected - to varying degrees - by a phenomenon of hellenization, facilitated by the process of interpretario. Thus, in the city, the Oriental deities have some universal features - that are found throughout the Mediterranean world in the imperial period - , but the contacts and the interactions with the local gods - especially with Demeter, the great Eleusinian goddess - have also led to the emergence of local characteristics, specifie to the Athenian context.
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Recherches sur les cultes orientaux à Athènes, du Ve siècle avant J.-C. au IVe siècle après J.-C.Matricon-Thomas, Elodie 07 June 2011 (has links) (PDF)
La réputation de philoxénie dont jouit Athènes dès l'Antiquité pose la question de la réelle capacité d'accueil et d'intégration de la cité à l'égard des étrangers, de leur culture et de leur religion. Elle conduit à étudier les modalités d'introduction et de réception d'un ensemble de cultes, réunis sous le qualificatif générique et commode - bien qu'aujourd'hui très discuté- de "cultes orientaux" : dans cette étude, les <> sont définis au sens géographique du terme, comme l'ensemble des cultes provenant de l'Est du bassin méditerranéen (Egypte, Anatolie, Syrie et Phénicie), y compris le christianisme et le judaïsme. S'appuyant sur une documentation abondante et variée - et notamment sur un corpus épigraphique conséquent - , ce travail vise à mettre en évidence les vecteurs de diffusion de ces cultes et les circonstances dans lesquelles ils s'implantent dans la cité athénienne. Une approche chronologique souligne l'existence de dynamiques locales, qui expliquent l'inégale popularité rencontrée par les cultes orientaux auprès des Athéniens : alors que certains sont critiqués et rejetés, les cultes de Cybèle et Isis remportent un grand succès en Attique. Une telle réussite suppose nécessairement des transformations, des modifications, pour permettre aux cultes de s'adapter à un public différent, à un nouveau cadre de réception: après leur arrivée, les nouveaux cultes entrent en interaction avec le milieu religieux local et subissent- à des degrés variables - un phénomène d'hellénisation, facilité par le processus de l' interprétation. Dans la cité, les divinités orientales présentent ainsi certaines caractéristiques universelles, que l'on retrouve un peu partout dans le monde méditerranéen à l'époque impériale, mais les contacts et les interactions avec les divinités locales- et notamment avec Déméter, la grande déesse d'Eleusis- ont aussi conduit à l'émergence de spécificités locales, particulière au contexte athénien.
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Grecs et Orientaux en Afrique romaine au Haut-Empire : étude démographique et sociale / Greeks and Orientals in Roman Africa in the Early Roman Empire : demographic and social studyLadhari, Mohamed-Ali 12 December 2014 (has links)
Le but de ce travail est d’étudier une composante de la société de l’Afrique romaine, constituée par les allogènes originaires de la partie orientale de l’Empire. Le cadre de cette étude est le Haut-Empire romain, car l’essentiel de la documentation dont on dispose date de cette époque. L’épigraphie est la principale documentation. Avant de passer à l’étude de ce sujet, il était essentiel de déterminer les clés de sélection qui ont aidé à fixer l’origine de ces allogènes et à dégager le corpus des 260 notices épigraphiques qui constituent le support de ce travail. Le principal outil pris en considération est l’onomastique, tout en tenant compte du caractère parfois imprécis de cet indice. Ensuite, plusieurs aspects de la présence de ces Orientaux étaient étudiés. En premier lieu l’aspect démographique ainsi que la répartition sur le sol africain. Le second aspect est le volet social. Il a pour but d’étudier les diverses caractéristiques de la présence de cette communauté d’Orientaux. D’abord, la nature des activités qu’ils pratiquaient. Si le métier des armes était leur vocation majeure, ils exerçaient néanmoins plusieurs autres activités. L’étude de leur vie religieuse a montré qu’ils sont restés majoritairement fidèles aux cultes de leurs pays. L’onomastique ou encore les pratiques matrimoniales ont été des indices qui ont servi à étudier la nature des contacts qu’ils ont eu avec les Afro-romains et à évaluer leur intégration dans la société d’accueil. En dernier lieu, une partie du travail a été consacrée à l’étude du phénomène culturel qu’est l’hellénisme et du rôle que ces Orientaux ont joué dans la promotion de ce genre de culture. / The aim of the present work is to study a component of the Roman African society: the one constituted by the aliens originating from the Eastern part of the Roman Empire. The study is framed within the Early Roman Empire, as most of the documentation available dates back to that period. Epigraphy is the primary documentation for this work. Before turning to the study of this subject, it was essential to identify selection keys that helped fix the origin of these non-natives and come up with the body of 260 epigraphic records that constitute the corpus of this work. The main tool taken into consideration is onomastic, notwithstanding the vagueness sometimes inherent in this index. Thereafter, light was shed on the many aspects of the presence of these Orientals. First, the demographic layer: figuring, motives, conditions and structures of departure and the distribution on the African soil. The second layer concerns the social aspect. It aims to explore the various features of the presence of the Oriental community in Roman Africa. First, the nature of the activities they exercised. If the job of arms was their main vocation, they still exercised several other activities. The study of their religious life showed that they remained largely faithful to the worship practices of their home countries. Onomastic and also marriage practices were clues that were used to study the nature of the contacts they had with Africans and evaluate their integration within the host society. The last part of the work was devoted to the study of the cultural phenomenon of Hellenism and the role that these Orientals played in promoting this kind of culture in a predominantly Latin province.
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