Spelling suggestions: "subject:"démence s'avère dde type alzheimer"" "subject:"démence s'avère dde type dalzheimer""
1 |
Traitement de l'angoisse du sujet dément : Exorde pour une métapsychologie de la démence au stade sévère / The treatment of anxiety about the demented subject : Exorde for a metapsychology of dementia in severe stageGuentcheff, Ianis 20 December 2014 (has links)
L'interaction complexe des différentes fonctions cognitives ne permet pas de trouver la source précise des manifestations démentielles dans l'organe du cerveau. Dans une perspective organiciste, ne répondant pas aux critères d'inclusion, ils sont la part énigmatique d'un tableau démentiel dans lequel ils ne trouvent pas à strictement s'insérer. On les dit donc «associés». Nous tentons dans ce travail de souligner la complexité d’avoir à penser la cause d’un comportement de manière univoque et nous avançons l’idée selon laquelle la démence sévère se motive d’un rapport nouveau à la «cause» comme telle. Nous posons la démence comme produisant l’être dément : effet d’un délitement du langage dont le sujet n’est ni comptable, ni l’observateur passif. Le sujet dément se trouverait donc pris dans une situation qui engage son être en tant qu’il est non-causé par la métamorphose qui le caractérise pourtant. Une fois posée la démence sévère comme la manifestation d’un manque réel au champ du manque dans l’Autre, il nous sera possible de saisir dans une même logique l’effondrement de la dimension réflexive de l’identité et celle du désir. Nous orientant de l’angoisse que suscite la destruction du code de l’Autre et de l’aliénation imaginaire, nous postulerons que les manifestations psycho-comportementales démentielles ont valeurs de tentatives d’injection du manque au champ de l’Autre. Ces tentatives, par définitions subjectives et singulières, devront donc être entendues avant que d’être comprises, puis accompagnées. De ce point de vue, la démence sévère ne se qualifierait pas de ses déficits, mais de ce qui du manque lui fait défaut. / The complex interaction of the various cognitive functions does not allow finding the precise source of insane events in the brain organ. In organismic perspective which does not cater for the inclusion criteria, they are enigmatic part from an insane board into which they fail to fit strictly. That’s why they are called "associates".We attempt in this work to emphasize the complexity of having to think about the cause of a behavior in an unambiguous way, and we advance the idea that severe dementia motivates a new report to the "cause" as such. We argue dementia as producing be denied: effect of a disintegration of the language whose the subject is neither accountant, nor passive observer. The insane subject would therefore be caught in a situation that involves his (her) being as it is not caused by the transformation which characterizes him (her) nevertheless.Once installed severe dementia as the manifestation of a real lack face to the Lack in the Other, we will be able to apprehend, in the same sense, the collapse of reflective dimension of identity and that of desire. By directing us the distress generated by the destruction of the code of the Other and of the imaginary alienation, we will postulate that insane psycho-behavioral symptoms would in fact be injection attempts of lack in the field of the Other. These attempts, by subjective and singular definitions, will have to be heard before being understood, then accompanied. From this point of view, severe insanity would not be qualified by its deficits, but by what of lack default.
|
Page generated in 0.0887 seconds