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The international dimension of Tunisia’s transition to democracy : from consensus over democracy to competitiveness within democracy

Marzo, Pietro 05 February 2021 (has links)
Après le déclenchement des révoltes arabes en 2010, la Tunisie est le seul pays arabe à s'être démocratisé avec succès, dans une région où un repli autoritaire est en train de sévir. Les chercheurs ont étudié la transition démocratique tunisienne en se concentrant principalement sur ses facteurs internes, alors qu'ils ont accordé peu d'attention à l'impact des facteurs internationaux et des influences externes sur le processus de transition. S'appuyant sur une analyse qualitative, cette étude examine la dimension internationale de la transition de la Tunisie vers la démocratie et soutient que les facteurs et influences internationaux ont joué un rôle important dans le processus de démocratisation. Cette recherche se concentre sur l'impact que l'agence des promoteurs internationaux de la démocratie a eu sur la structure nationale tunisienne. Il met en évidence la façon dont l'interaction entre les acteurs internationaux et les groupes nationaux tunisiens a contribué au processus de démocratisation, sans soutenir que les facteurs externes ont imposé les choix et des acteurs politiques et sociaux tunisiens. L'étude expose trois résultats théoriques qui contribuent au débat sur la dimension internationale de la démocratisation. Premièrement, cette recherche suggère que lorsque les promoteurs internationaux de la démocratie soutiennent les oppositions nationales à développer une confiance mutuelle à renforcer leurs liens, et de combler les divisions, il favorise l'émergence des nouveaux ‘centres de pouvoir’. Les données empiriques fournies par cette étude démontrent que les programmes d'aide à la démocratie et les influences libérales internationales ont favorisé la création d'une coalition tunisienne pro-démocratie d'opposition au régime de Ben Ali. Deuxièmement, cette étude avance que le faible niveau de la bataille étrangère pour l'influence en Tunisie a facilité le processus de négociation entre les élites de transition pendant le processus de démocratisation. Troisièmement, cette étude soutient que lors de la transition tunisienne vers la démocratie, les promoteurs internationaux de la démocratie ont aidé les partis politiques tunisiens à passer d'un consensus initial sur la mise en place d'un système politique démocratique à une concurrence au sein du système démocratique mis en place. Bien que cette étude se concentre uniquement sur le cas de la Tunisie, tous les chapitres fournissent des preuves comparatives avec d'autres contextes régionaux. / Following the outbreak of the Arab revolts in late 2010, Tunisia is the only Arab country that has democratized successfully in a region where authoritarian retrenchment prevails. Scholars have studied the Tunisian transition to democracy focusing mainly on domestic factors, devoting little attention to the role international factors and external influences played in the transitional process. Relying on qualitative analysis, this study investigates the international dimension of Tunisia’s transition to democracy and argues that international factors and influences played a relevant role in the democratization process. This research focuses on the impact the agency of international democracy promoters had on Tunisian national structure during the transition to democracy, without downplaying the agency of Tunisian political and social actors. It highlights how the interplay between international actors and Tunisia domestic groups contributed to the making of the democratization process. The study lays out three theoretical findings that contribute to the debates on the international dimension of democratization and democracy promotion. First, it suggests that when international democracy promoters support domestic oppositions in developing mutual trust, strengthening ties and bridging divisions, they enhance the emergence of new alternative ‘centres of power’ to the regime. Second, this study argues that the low level of foreign squabbling for influence in Tunisia facilitated the bargaining process among transitional elites during the democratization process. Third, this study suggests that during the Tunisian transition to democracy, international democracy promoters helped Tunisian transition elites to move from the initial consensus over democracy to competition within the democracy. While this study focuses only on the Tunisia’s case, all the chapters provide comparative evidence with other countries in the Middle East and North Africa to back up the empirical findings and the theoretical reflections.
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L'action syndicale en Tunisie et démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d'emploi

Jouini, Samir 11 July 2018 (has links)
Cette étude porte sur la contribution du mouvement syndical tunisien dans le processus de démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d’emploi, de la période coloniale jusqu’à l’année 2010. Cependant, ses objectifs dépassent l’étude du cas tunisien pour embrasser le contexte scientifique par l’utilisation d’une approche politique, ainsi que le développement d’un cadre théorique et d’un modèle interprétatif sous forme de poupées russes. Ces derniers apportent un nouvel éclairage scientifique à l’analyse de la relation État-syndicat dans le cadre de la démocratie institutionnelle. Également, ils peuvent être généralisés et adaptés au contexte des pays développés et des pays en développement. Cette étude suggère aussi la complexité de la mise en oeuvre du processus de démocratisation des institutions - dans et en dehors du milieu de travail - qui découle de la complexité de la relation entre la volonté de l’élite gouvernante, la volonté de l’élite syndicaliste et la volonté de la base syndicale. Aussi, elle mentionne que malgré cette complexité, il existe une forte influence de la volonté de l’élite gouvernante, qui peut parfois complètement dominer la volonté de l’élite syndicaliste et la volonté de la base syndicale. Le processus de démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d’emploi est toujours un sujet d’actualité dans tous les pays, qu’ils soient développés ou en voie de développement. À partir du 17 décembre 2010, le monde arabe a connu une révolution sociale, baptisée printemps arabe, qui a commencé en Tunisie. Cette révolution était fondée sur des revendications de dignité et de justice sociale, deux enjeux fortement exigés à l’intérieur comme à l’extérieur du milieu de travail. L’étude scientifique de démocratisation institutionnelle en relations industrielles prend appui sur trois approches. La première est l’approche matérialiste historique marxiste appartenant au paradigme structuraliste radical. La deuxième est l’approche institutionnaliste. La troisième est l’approche unitariste. Les deux dernières approches appartiennent au paradigme fonctionnaliste. Toutes ces approches apportent chacune un acteur (et/ou une institution) comme promoteur (trice) de la démocratie socio-économique à l’intérieur et à l’extérieur du milieu de travail. En partant du cas de la Tunisie, nous avons utilisé l’approche politique pour étudier la relation entre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’État dans le processus de démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d’emploi. Plus précisément cette approche politique met en valeur une relation de complémentarité entre le paradigme fonctionnaliste (la théorie des élites) et le paradigme structuraliste (la théorie de classes). À partir de cette approche, nous avons pu développer un cadre théorique et un modèle interprétatif sous forme de poupées russes permettant d’expliquer le processus complexe de démocratisation des mécanismes institutionnels à l’intérieur et en dehors du milieu de travail. Ainsi, cette thèse apporte un nouvel éclairage scientifique, en relations industrielles, par une approche politique, par un cadre théorique et par un modèle interprétatif qui s’applique non seulement au cas de la Tunisie, mais qui peut être généralisé aux pays développés et en voie de développement. Également, cette thèse indique la présence d’une relation complexe entre la volonté de l’élite gouvernante, la volonté de l’élite syndicaliste et la volonté de la base du syndicat, qui embrouille la mise en oeuvre du processus de démocratisation des institutions à l’intérieur et à l’extérieur du milieu de travail. La thèse évoque la prédominance de la volonté de l’élite gouvernante, qui peut être parfois quasi totale, par rapport à la volonté de l’élite syndicaliste et à la volonté de la base syndicale, et ce, malgré la problématique résultante de l’interaction entre les trois volontés en question. / 343692\u Résumé en anglais / 343693\u Résumé en espagnol
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L'influence du salafisme dans le processus de rédaction de la nouvelle constitution tunisienne

Zouaghi, Sabrina 23 November 2018 (has links)
Le présent mémoire tente d’apporter un éclairage nouveau sur le phénomène du salafisme et son implication au coeur du processus de constitution-making de la transition tunisienne en répondant à la question de recherche suivante : « les salafistes tunisiens, de par leur idéologie qui ne privilégie que la légitimité de leurs propres revendications et de par leurs actions qui ne favorisent pas la négociation, le compromis et la coexistence de différentes factions sociétales, ont-ils influencé le processus de rédaction de la nouvelle constitution tunisienne, et si oui, de quelle(s) manière(s) et quels ont été les impacts ? ». Les résultats du mémoire font état que les salafistes tunisiens ont influencé le processus constitutionnel, mais pas le contenu de la constitution. En effet, ils ont réussi à remettre sur la table la question de la charî’a dans les débats constitutionnels et plus particulièrement dans les discussions internes du parti Ennahda grâce à des formes de mobilisation parainstitutionnelle. Cependant, ces formes de mobilisation n’ont pas eu l’effet escompté d’inscrire la charî’a dans la nouvelle constitution. En réalité, le contexte socio-politique a plutôt favorisé l’exclusion des salafistes à cause de leurs discours qui discréditaient les autres factions sociétales et politiques et de leurs actions qui ne favorisaient pas la négociation, le compromis et la coexistence avec ces factions. Les salafistes, comme groupe social particulier qui attire les franges populaires de la société, véhiculent une idéologie religieuse entraînant des impacts politiques et sociaux qui les distingue de la majorité des Tunisiens. Si Ennahda entretenait certains objectifs communs avec les salafistes, ses deux partenaires politiques ne se retrouvaient pas dans une situation similaire, bien au contraire. Les salafistes, par leurs discours et leurs actions, empêchaient l’atteinte d’un compromis démocratique entre ces partis politiques et représentaient une menace pour les règles de garantismo qu’ils étaient en train de négocier. Ils exacerbaient la polarisation entre « islamistes » et « non-islamistes » et menaçaient la coexistence des deux camps. Lers intérêts paraissaient ainsi ne pas faire partie d’un consensus possible entre les factions les plus importantes qui ne considéraient pas les salafistes comme des acteurs significatifs au sein de la société tunisienne. Ils ont été dès lors exclus du jeu démocratique, à la fois des débats et du processus. La mise au rancart de leurs intérêts a été l’un des coûts à assumer pour Ennahda, afin d’assurer l’adoption de la nouvelle constitution tunisienne et la réussite de la transition démocratique.

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