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La dépression maternelle et les troubles intériorisés chez l'enfant de 60 mois : la contribution de la dépression paternelle et le rôle de la qualité de la relation mère-enfantRacine, Julie January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Facteurs associés à l’efficacité d’une intervention multimodale ciblant les habiletés organisationnelles des jeunes ayant un TDAH lors de la transition primaire-secondaireGirard Lapointe, Julie 06 1900 (has links)
Attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) is usually associated with deficits in Organization, Time Management, and Planning skills (OTMP; Pfiffner et al., 2013). Without adequate intervention, students with ADHD are more at risk of significant academic difficulties during the transition to secondary school mainly because of the increased organizational demands and expectations of greater autonomy characterizing this learning environment (Litner, 2003).
The objective of this thesis was to better understand the factors associated with the effectiveness of the TRANSITION Project (Normandeau et al., 2011), a multimodal intervention aiming to support parents and ADHD children as they transition from primary school (Grade 6) to secondary school (Secondary 1). It includes a) a group intervention component for youths, targeting the improvement of OTMP and study skills, b) a group intervention component for parents, targeting the adoption of effective educational strategies to support their child in their learning activities, and c) a mentoring component in participants’ homes, for individualized support for youths and parents in acquiring the targeted skills.
To participate in the study, children had to present a diagnosis of ADHD confirmed during a diagnostic interview based on DSM-IV criteria and certified by a physician. Families were randomly assigned to an intervention group or a group receiving usual community services. Improvement in OTMP skills at the end of secondary 1 was measured using a two-dimensional questionnaire (Time Management and Planning skills; Memorization and Material Management).
The first article verified whether some individual (sex, comorbidity, intensity of ADHD symptoms) or familial characteristics (parental depression, parental stress, stressful life events) modulated the effectiveness of the TRANSITION Project in improving children's OTMP skills. Moderation analysis showed that OTMP skills improvement is influenced by few individual and family characteristics. The benefits of the TRANSITION Project in terms of Memorization and Material Management skills improvement are particularly favored in children presenting more ADHD residual symptoms following pharmacological treatment. Parental depressive symptoms reduce the added value of the intervention in terms of improving Time Management and Planning skills.
The second article aimed to verify whether the OTMP skills improvement at the end of secondary 1 occurred through an effect of the TRANSITION Project on parental practices. Multivariate regression analysis and test of indirect effects (using PROCESS software) showed that parents' participation in the TRANSITION Project was associated with greater consistency in the use of effective parenting practices, which contributed to the improvement of the child’s OTMP skills.
Globally, the studies presented in the thesis support the effectiveness of the TRANSITION Project and the relevance of an intervention tailored to the needs of youths with ADHD and their family during the transition from primary to secondary school. / Le trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est généralement associé à des difficultés d’organisation du temps et de l’espace, et de planification de l’étude (OTEPE) (Pfiffner et al., 2013) persistant même avec l’utilisation d’un traitement pharmacologique. Sans intervention adéquate, les jeunes ayant un TDAH sont à risque de difficultés scolaires importantes, et ce particulièrement lors de la transition primaire-secondaire où ils seront confrontés à une augmentation des exigences organisationnelles et des attentes d’autonomie (Litner, 2003).
L’objectif de cette thèse était de mieux cerner les facteurs associés à l’efficacité du Projet TRANSITION (Normandeau et al., 2011), un programme d'intervention multimodal visant à soutenir les jeunes ayant un TDAH et leur famille lors de la transition primaire-secondaire par l’amélioration des habiletés d’OTEPE du jeune, et l’acquisition de stratégies éducatives parentales adaptées afin de soutenir la mise en pratique des stratégies d’OTEPE du jeune. L’intervention se déroule de la fin de la 6e année primaire à la fin du secondaire 1, et comporte deux volets de groupe (jeunes; parents) et un volet de mentorat à domicile.
Afin de participer à l’étude, les jeunes devaient présenter un diagnostic de TDAH (attesté par un médecin) et être sous traitement pharmacologique (dosage optimal). Les familles ont été assignées aléatoirement entre un groupe recevant l’intervention et un groupe recevant les services usuels de la communauté. L’amélioration des habiletés d’OTEPE à la fin du secondaire 1 était mesurée à l’aide d’un questionnaire à deux dimensions (mémorisation et organisation du matériel; gestion du temps et de planification).
Le premier article de la thèse visait à vérifier si certaines caractéristiques présentes chez les participants avant le début de l’intervention (sexe de l’enfant, problèmes co-occurrents, intensité des symptômes de TDAH, dépression parentale, stress parental, événements de vie stressants) modulaient l’efficacité du Projet TRANSITION sur l’amélioration des habiletés d’OTEPE des jeunes. Les analyses de modération ont mis en évidence que l’amélioration des habiletés d’OTEPE chez les jeunes est influencée par peu des caractéristiques individuelles et familiales étudiées. Les bénéfices du Projet TRANSITION pour l’amélioration des habiletés de mémorisation et organisation du matériel sont particulièrement marqués chez les jeunes présentant davantage de symptômes résiduels de TDAH suite au traitement pharmacologique. À l’inverse, la présence de symptômes dépressifs chez le parent réduit la valeur ajoutée de l’intervention au niveau de l’amélioration des habiletés de gestion du temps et de planification.
Le second article vérifiait si l’amélioration des habiletés d’OTEPE à la fin du secondaire 1 se produisait notamment par le biais d’un effet du Projet TRANSITION sur les pratiques parentales. Les analyses de régressions linéaires et tests d’effet indirect par échantillonnage multiples (logiciel PROCESS) ont mis en évidence que la participation des parents au Projet TRANSITION était associée à une meilleure constance dans l’utilisation des pratiques parentales efficaces, et que celle-ci contribuait à l’amélioration des habiletés d’OTEPE des jeunes.
Globalement les résultats de ce travail doctoral appuient l’efficacité du Projet TRANSITION et soutiennent la pertinence d’offrir une intervention adaptée aux besoins des jeunes ayant un TDAH et de leur famille lors du passage primaire-secondaire.
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Dépression parentale postnatale et développement socio-émotionnel de l'enfant : processus familiaux impliqués et inégalités socio-économiquesClément, Myriam 03 1900 (has links)
Contexte : La santé mentale des parents est déterminante pour celle de leurs enfants, étant associée à celle-ci par des mécanismes génétiques, sociaux et environnementaux. La dépression est un des problèmes de santé mentale les plus prévalents chez les parents en période postnatale, et plusieurs études ont montré des associations entre celle-ci et le développement des enfants à court et long terme. Or, peu d’études nous renseignent quant aux rôles distincts et combinés de la dépression maternelle et paternelle dans l’émergence de problèmes internalisés et externalisés au cours de l’enfance et l’adolescence dans divers contextes socio-économiques, ainsi qu’aux processus familiaux impliqués dans ces associations. Ce manque de connaissances limite de notre capacité à développer des interventions ciblant l’ensemble du système familial, adaptées pour les mères et les pères et tenant compte des inégalités socio-économiques de santé.
Objectifs : Étudier les rôles distincts et combinés de la dépression postnatale de la mère et du père sur le développement socio-émotionnel de l’enfant dans divers contextes socio-économiques, ainsi que les processus familiaux impliqués. La thèse comporte trois objectifs : 1) Tester les associations entre la dépression postnatale de chacun des parents et les symptômes internalisés/externalisés de la petite enfance à l’adolescence (1,5 à 17 ans), et si celles-ci sont modérées par le statut socio-économique familial (SES); 2) Identifier quel modèle théorique (maternel unique, additif, synergique ou croisé) décrit mieux la dynamique entre la dépression postnatale maternelle et paternelle, en association avec les symptômes internalisés/externalisés de l’enfance à l’adolescence (3,5 à 17 ans), dans les familles à faible et à haut SES; et 3) Tester le rôle de mécanismes familiaux pouvant potentiellement expliquer que les dépressions postnatales maternelle et paternelle soient associées aux symptômes internalisés/externalisés de l’enfance à l’adolescence (3,5 à 17 ans).
Méthodes : La thèse repose sur l’utilisation des données de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, une cohorte de naissance représentative (1997-98) du Québec, Canada. Les symptômes dépressifs maternels et paternels ont été mesurés cinq mois après la naissance, à l’aide du Center for Epidemiologic Studies Depression Scale. Les symptômes internalisés/externalisés des enfants ont été rapportés par les mères, les pères, les enseignants et les enfants, avec le Social Behavior Questionnaire (1,5 à 13 ans) et le Mental Health and Social Inadaptation Assessment for Adolescents (15 à 17 ans). Les indicateurs du SES ont été rapportés
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par la mère à 5 mois. Les pratiques parentales, la satisfaction conjugale et le fonctionnement familial ont été rapportés par chacun des parents à 2,5 et/ou 3,5 ans. Des modèles linéaires à effets mixtes à trois niveaux ont été utilisés pour tester les associations pour les articles 1 et 2. Des modèles à équations structurelles ont été utilisés pour tester les médiations de l’article 3.
Résultats : 1) La dépression postnatale de chacun des parents était associée à un niveau plus élevé de symptômes/problèmes de santé mentale chez l’enfant, cette association étant plus forte dans les familles à faible SES qu’à haut SES; 2) Dans les familles ayant un faible SES, les résultats ont appuyé le modèle synergique : la dépression postnatale du père a exacerbé la force des associations entre la dépression postnatale de la mère et les symptômes internalisés/externalisés. Dans les familles ayant un haut SES, les résultats ont appuyé le modèle maternel unique, puisque la dépression maternelle était associée à une augmentation des symptômes internalisés/externalisés, alors que la dépression paternelle ne l’était pas; 3) La dépression postnatale de la mère était associée à la santé mentale de l’enfant principalement via les pratiques parentales coercitives maternelles et le fonctionnement familial et, dans une moindre mesure, par un effet de débordement sur la satisfaction conjugale paternelle. La dépression postnatale du père était associée à la santé mentale de l’enfant principalement via le fonctionnement familial, ensuite via la satisfaction conjugale paternelle, et dans une moindre mesure, via les pratiques parentales paternelles.
Conclusions : La dépression postnatale maternelle et paternelle ainsi que le faible SES familial constituent des facteurs de risque pour les problèmes internalisés et externalisés au cours de l’enfance et l’adolescence. L’accumulation de ces facteurs est associée à un risque de problèmes de santé mentale encore plus élevé que la somme des risques reliés à chacun de ceux-ci séparément. Ces données suggèrent que les programmes de santé publique et les services de santé mentale devraient adopter une approche universelle proportionnée pour prévenir la dépression parentale en période postnatale ainsi que les problèmes de santé mentale chez les enfants exposés à celle-ci. Les pratiques parentales de la mère, la satisfaction conjugale du père et le fonctionnement familial sont les principaux mécanismes impliqués dans les associations entre la dépression parentale postnatale et la santé mentale de l’enfant et sont des avenues à considérer pour la recherche et l’intervention visant à prévenir la transmission intergénérationnelle des problèmes de santé mentale. / Context: The mental health of parents plays a crucial role in the well-being of their children, being linked through genetic, social, and environmental mechanisms. Depression is one of the most prevalent mental health issues among parents in the postnatal period, and several studies have shown associations between maternal and paternal depression and the short- and long-term development of children. However, few studies provide insight into the distinct and combined roles of maternal and paternal depression in the emergence of internalizing and externalizing problems during childhood and adolescence in various socioeconomic contexts, as well as the family processes involved in these associations. This lack of knowledge limits our ability to develop interventions targeting the entire family system, tailored for both mothers and fathers, and accounting for socioeconomic health inequalities.
Objectives: Studying the distinct and combined roles of maternal and paternal postnatal depression in the socio-emotional development of the child across various socioeconomic contexts, as well as the family processes involved. The thesis has three objectives: 1) To test the associations between postnatal depression in each parent and internalizing/externalizing symptoms from early childhood to adolescence (1,5 to 17 years), and whether these associations are moderated by family socioeconomic status (SES); 2) To identify which theoretical model (maternal unique, additive, synergistic, or crossover) best describes the dynamics between maternal and paternal postnatal depression in association with internalizing/externalizing symptoms from childhood to adolescence (3,5 to 17 years) in low and high SES families; and 3) To test whether maternal and paternal postnatal depression are associated with internalizing/externalizing symptoms from childhood to adolescence (3,5 to 17 years) through parenting practices, marital satisfaction, and family functioning.
Methods: The thesis relies on the use of data from the Québec Longitudinal Study of Child Development, a representative birth cohort (1997-98) from Québec, Canada. Maternal and paternal depressive symptoms were measured five months after birth using the Center for Epidemiologic Studies Depression Scale. Child internalizing/externalizing symptoms were reported by mothers, fathers, teachers, and children themselves using the Social Behavior Questionnaire (1,5 to 13 years) and the Mental Health and Social Inadaptation Assessment for Adolescents (15 to 17 years). SES indicators were reported by the mother at 5 months. Parental practices, marital satisfaction, and
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family functioning were reported by each parent at 2,5 and/or 3,5 years. Three-level mixed-effects linear models were used to test the associations for objectives 1 and 2. Structural equation models were used to test the mediations for objective 3.
Results: 1) Postnatal depression in each parent was associated with a higher level of mental health symptoms in the child, with this association being stronger in low SES families than in high SES families; 2) In low SES families, the results supported the synergistic model, as paternal postnatal depression exacerbated the strength of the associations between maternal postnatal depression and internalizing/externalizing symptoms. In high SES families, the results supported the maternal unique model, as maternal depression was associated with an increase in internalizing/externalizing symptoms, while paternal depression was not; 3) Maternal postnatal depression was associated with child mental health primarily through coercive maternal parenting practices and family functioning, and to a lesser extent, through an overflow effect on paternal marital satisfaction. Paternal postnatal depression was associated with child mental health primarily through family functioning, then through paternal marital satisfaction, and to a lesser extent, through paternal parenting practices.
Conclusions: Maternal and paternal postnatal depression, as well as low family SES, are risk factors for internalizing and externalizing problems during childhood and adolescence. The accumulation of these factors is associated with a higher risk of mental health problems than the sum of the risks associated with each of them separately. Maternal parenting practices, paternal marital satisfaction, and family functioning are the main mechanisms involved in the associations between postnatal parental depression and child mental health, with different importance depending on the gender of the depressed parent. These findings suggest that public health programs and mental health services should adopt a proportionate universal approach to prevent postnatal parental depression and mental health problems in children exposed to it. Parenting practices, marital satisfaction, and family functioning are avenues to consider for research and intervention aimed at preventing the intergenerational transmission of mental health problems.
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