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L'Ordre de Citeaux et son établissement dans la Province de Québec depuis la Révolution française jusqu'à 1835

Côté, André 25 April 2018 (has links)
Fondé le 21 mars 1098, par Robert de Molesmes, au moment où les chevaliers de la première croisade s'emparaient d'Edesse, l'ordre de Cîteaux, retournant à la stricte observance de la règle de saint Benoît de Nursie, mise en usage par Grégoire le Grand et délaissée par les moines au cours des siècles suivants, amenait un renouveau dans le monachisme occidental. En 1119, il recevait sa charte fondamentale, appelée Charta charitatis (carte ou charte de charité); celle-ci assurait l'unité d'observance, maintenait la subordination des différentes maisons à la première abbaye, réglait le gouvernement général, l'organisation et la vie de ce nouveau corps religieux. Son application s'étendait aux monastères d'alors qui connurent un essor considérable, avec Bernard de Clairvaux, le prédicateur de la deuxième croisade et l'une des plus grandes figures monastiques. Au XIVe siècle, apparut un déclin dans l'observance et ce fut Armand-Jean le Bouthillier de Rancé (1626-1700), filleul de Richelieu, émule de Bossuet sur les bancs de la Sorbonne et ami des princes de l'époque, qui remit en usage l'étroite observance, dans son abbaye de la Trappe, d'où est Issu le vocable trappiste. Sa réforme, ou la préoccupation dominante de la pénitence était substituée â celle de la prière, reprenait dans ses grandes lignes la primitive observance de Cîteaux; elle fut acceptée par la plupart des monastères cisterciens qui l'appliquèrent jusqu'en 1790. L'ordre de Cîteaux, établi solidement en France et en Europe, ne connaissait point de monastères en Amérique. C'est avec la Révolution française, ou furent supprimés les ordres religieux, que devaient naître les premiers projets d'établissements dans la province de Québec, ancienne colonie de France qui était, depuis une génération déjà, sous l'administration britannique. La politique coercitive des gouvernements français du siècle suivant, vis-à-vis les communautés religieuses, obligea les cisterciens à chercher maintes fois refuge à l'étranger. Ainsi s'est fait l'établissement du Petit Clairvaux qui envoya des religieux à Sainte-Justine de Dorchester au début de 1860. En 1880, après le vote des lois Ferry, Notre-Dame de Melleray fait partir trois moines pour Saint-Pierre de La Patrie, et l'abbaye de Bellefontaine pense à établir la première fondation permanente du Canada, è Oka; cette dernière ira, en 1892, ouvrir Mistassini pour les colonisateurs du Lac Saint-Jean. Finalement, en 1901, après une loi impopulaire de Waldeck-Rousseau, le monastère de Bonneval envoie une colonie de trappistines a Saint-Romuald, près de Lévis. La difficile restauration de l'ordre cistercien, avec ses transformations internes et ses prolongements dans la province de Québec, depuis la Révolution française jusqu'en 1935, seront analysés au cours de notre travail. Nous verrons, dans un premier temps, l'évolution de l'ordre avec les projets et tentatives d'établissements en cette province; nous continuerons, dans un second temps, l'analyse de cette congrégation, en voyant les établissements définitifs. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012

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