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François-Xavier Anselme Trudel, L'Etendard et les élections provinciales de 1886

Garon, Louis. 25 April 2018 (has links)
Les études relatives aux élections provinciales de 1886 n'ont jamais expliqué de façon satisfaisante la contribution de conservateurs ultramontains à la victoire de Honoré Mercier. Il est difficile, bien sûr, d'ignorer l'habileté avec laquelle le chef libéral sut exploiter à l'avantage de son parti le mécontentement suscité par l'affaire Riel. De même, comment ne pas tenir compte de l'incapacité des conservateurs à surmonter leurs divisions internes et de la faiblesse de leurs dirigeants. Aussi nous est-il apparu utile de tenter de discerner les motifs qui, au risque de favoriser l'arrivée au pouvoir des libéraux, incitèrent ces conservateurs ultramontains à abandonner leur parti. François-Xavier-Anselme Trudel était, sans conteste, le plus remarquable d'entre eux. Avocat, homme politique et journaliste, il avait résolument épousé la cause ultramontaine depuis le commencement des années 1860. Fidèle disciple de Nosseigneurs Ignace Bourget, évoque de Montréal, et Louis-François Lafleche, évêque des Trois-Rivières, les deux principaux hérauts de l'ultramontanisme en terre canadienne, ii n'avait cessé, tant sur les "hustings" que dans les revues et les journaux auxquels il collaborait, de combattre les libéraux et leurs idées. A plusieurs reprises déjà, il avait violemment dénoncé les tentatives de rapprochement entre ces derniers et des chefs du parti conservateur provincial. Depuis 1883, Trudel disposait de l'outil essentiel à quiconque voulait à l'époque engager la lutte sur le terrain politique ou idéologique, c'est-à-dire un journal. Tous les jours de la semaine, l'Etendard proclamait l'Evangile ultramontain dans la région de Montréal et même au-delà, soutenu par de nombreux membres du clergé qui garantissaient sa subsistance et son rayonnement. Comment Trudel a-t-il pu se résoudre à abandonner le parti conservateur après avoir fait campagne en sa faveur pendant plus de vingt-cinq ans? Pour quels motifs a-t-il risqué la désapprobation de Mgr Lafleche qui craignait le libéralisme bien plus que l'orangisme et a-t-il accepté, selon toute apparence, de se renier lui-même? Pourquoi encore Trudel a-t-il cru nécessaire de conclure une entente avec Mercier alors que la majorité des ultramontains préférèrent demeurer dans le giron conservateur? Pour répondre à ces questions, nous avons voulu analyser la personnalité de François-Xavier-Anselme Trudel et étudier les principaux ressorts de sa pensée et de son action. Nous avons en outre cru bon, avant d'entreprendre la tâche de discerner les motifs de sa conduite, d'examiner l'évolution de son comportement à l'égard des partis conservateurs provincial et fédéral pendant les années qui précédèrent les élections provinciales de 1886, accordant, comme il se devait, une attention particulière à l'attitude qu'il adopta lors de l'affaire Riel. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012

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