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Le Koinon des Étoliens et la cité de Chios au IIIe siècle a.C. : politique et relations internationales à l'époque hellénistiqueBolduc, Marie 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire a pour objectif de mettre en lumière les relations diplomatiques qu'entretinrent l'île de Chios et le Koinon des Étoliens lors de l'expansion de leur territoire fédéral en Grèce centrale au IIIe siècle av. J.-C. Les liens qui les unirent sont connus par un long texte épigraphique daté de 247/6. Bien que les Chiotes ne fussent pas les seuls à avoir traité avec les Étoliens, ils furent les premiers à obtenir des octrois d'asylie, d'isopolitie et un siège à l'Amphictionie de Delphes. Cette situation demande quelques éclaircissements pour faire saisir les avantages qu'avaient les communautés égéennes à traiter avec une Confédération de cette puissance. En recevant Yasylie, les Chiotes se trouvaient protégés contre la piraterie étolienne qui prit de l'ampleur avec l'expansion du territoire fédéral. Cette protection était garantie par Yisopolitie qui permettait aux citoyens de Chios, lésés par des actions légales ou illégales des membres du Koinon, de recourir aux moyens juridiques mis en place selon la procédure annoncée dans le décret. Les relations diplomatiques étroites qu'eurent les Chiotes et les Étoliens sont aussi liées à la domination que la Ligue étolienne exerçait sur le sanctuaire de Delphes grâce à l'accaparement des votes des peuples amphictioniques qu'elle annexait. Le contrôle de l'Amphictionie fut au cœur de la politique étolienne, et ce tout au long du IIIe siècle, et le développement de la Confédération y était définitivement relié. L'octroi de suffrages amphictioniques à des cités, des ethnè ou des îles qui n'auraient jamais pu prétendre à l'Amphictionie, dont Chios, fut une façon originale pour les Étoliens d'établir leur domination sur l'association pyléo-delphique. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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