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L'État québécois et la crise d'Oka de 1990 : mutations des politiques en matière de gestion des revendications amérindiennes, 1985-2001

Guilbeault-Cayer, Émilie 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / Sans précédent dans l'histoire contemporaine du Québec, la crise d'Oka de 1990 marque, par son caractère violent et par sa durée, un point tournant dans l'histoire des relations entre l'État québécois et les Autochtones du même territoire. En effet, si un certain changement est perceptible à partir de 1985 avec la motion de Reconnaissance des onze nations amérindiennes et que des efforts sont faits pour améliorer leur relation, la crise d'Oka agit plutôt à titre d'événement déclencheur d'une nouvelle attitude parmi les responsables de l'État québécois, qui va désormais caractériser les actions des responsables étatiques en la matière. La décennie 1990 est ponctuée de diverses ententes avec les Premières Nations, nous permettant de constater un tant soit peu une amélioration de la relation, pour culminer en 2001 avec la signature de la "Paix des Braves", une entente qualifiée d'historique en matière autochtone.
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Le projet ZACA et ses suites (Ouagadougou, Burkina Faso, 2001 à nos jours) : marginalisation, résistances et reconfigurations de l'islam ouagalais

Audet Gosselin, Louis 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Lancé à Ouagadougou en 2001, le projet de Zone d'Aménagement Commerciale et Administrative (ZACA) a entraîné le destruction de plusieurs vieux quartiers résidentiels du centre-ville à majorité musulmane. Ce projet, les réactions qu'il a soulevées et le déplacement des résidents vers la périphérie qu'il a entraîné ont permis de constater la marginalisation de ces quartiers au sein de la ville, de même que l'existence d'une culture de mobilisation en leur sein. Le projet ZACA a en outre révélé l'existence de clivages au sein de la communauté musulmane, notamment entre les générations. Enfin, il a révélé les tendances récentes en ce qui concerne les relations entre l'islam et l'État burkinabé et, plus largement, entre la société civile et cet État.
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Analyse et définition d'une institution des cités grecques hellénistiques : la sympolitie par incorporation ou l'union politique de deux communautés civiques autonomes (IVe au Ier siècle a.C.)

Bolduc, Marie 13 April 2018 (has links)
Les recherches sur la sympolitie par incorporation présentent des problèmes qui ont, jusqu'à présent, restreint son étude. D'abord, les épigraphistes ont proposé plusieurs études spécifiques sans offrir un examen complet du phénomène ou expliquer son implication pour les poleis hellénistiques, faute de considérer globalement les sources signalant les fusions de deux cités. En outre, la polysémie de sumpoliteuô et de sumpoliteia introduit un biais dans la dénomination des réalités connues par les sources puisque les termes caractérisent autant les Etats fédéraux (koina) que les unions de cités. Enfin, les similitudes entre la sympolitie par incorporation, le synoecisme et l'isopolitie ont ajouté à la confusion et à l'identification des moyens adoptés par les cités pour établir des relations interétatiques. Processus distinct du synoecisme et de l'isopolitie, semblable dans ses fondements aux concepts qui édifiaient les koina, la sympolitie par incorporation était une fusion politique de deux communautés civiques autonomes. Elle s'actualisait par l'obtention de la citoyenneté pour les ressortissants de la cité incorporée et par la participation active de ces derniers dans les institutions de la cité d'accueil. Elle engendrait une cité ayant deux pôles implantés dans une chôra composée par les territoires des poleis impliquées. L'entité souveraine comprenait un centre urbain principal, celui de la cité qui imposait sa citoyenneté et son modèle civique, et un établissement secondaire, qui intégrait politiquement sa voisine, mais dont la vie locale se maintenait à travers certaines institutions de l'ancienne cité. La sympolitie consolidait la situation des cités dans le contexte difficile de la période hellénistique, secoué par des rivalités incessantes entre cités, États fédéraux et royaumes. La possession de territoires, la défense d'acquis matériels ou territoriaux, le maintien de l'indépendance, l'accès aux ressources étaient autant de motivations menant au partenariat. Les poleis restructuraient leur défense et coordonnaient leurs activités économiques, ce qui était au coeur des unions. La sympolitie apportait des solutions aux difficultés des cités par des initiatives concrètes et pacifiques, en créant des communautés fortes comptant un nombre accru de soldats citoyens, des structures défensives renforcées, des zones exploitables augmentés et des ressources supplémentaires pour les partenaires.
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La construction du patrimoine du Canada entre reconnaissance publique et valorisation touristique : le rôle de la Commission des lieux et monuments historiques et des organismes de tourisme canadiens (1919-1956)

Dutour, Juliette 16 April 2018 (has links)
Marquer les lieux inconnus, ceux dont l’accès est difficile, est une pratique humaine courante. C’est un geste qui marque et qui ancre la trace du passage d’un homme seul ou d’une expédition entière, à la fois dans l’espace - les tas de pierres sont visibles souvent de loin - et sur le territoire - ces « monuments » localisent la plupart du temps le point le plus lointain sur une distance parcourue. Construit en 1910 par un explorateur canadien en voyage dans l’Arctique, ce cairn est l’ancêtre de ceux que la Commission des lieux et monuments historiques du Canada érige à travers le pays à partir des années 1920. Cependant, contrairement à eux, ce cairn ne porte pas de plaque et, sans elle, son rôle est d’autant plus simple : il vient signifier le fait que des hommes - au moins trois ici : les deux qui figurent sur la photographie et celui qui la prend - ont réussi à atteindre ce point extrême du Canada. En plus d’être une marque de revendication territoriale, ce monticule de grosses pierres ramassées à proximité du site, autour duquel ces hommes posent fièrement, est une manière pour eux de dire qu’ils ont été « là », qu’ils ont réussi à atteindre leur objectif et, par conséquent, qu’ils ont obtenu le droit de marquer le territoire afin que la mémoire de leur passage y soit inscrite. Sans plaque commémorative, sans noms ni dates gravés dans la pierre, la mémoire de leur passage est vouée à rester anonyme : si d’autres hommes viennent à passer dans la zone, ils sauront que des hommes les ont précédés, mais ils n’apprendront leurs noms et le détail de leurs aventures que s’ils connaissent l’histoire des expéditions qui ont eu lieu dans la région. Dans le processus de reconstitution de l’histoire de la région, le cairn de 1910 n’est donc pas d’une très grande aide, les seules informations mentionnées directement sur la photographie indiquant seulement : « cairn construit au cours de mon dernier voyage au fond de l’anse Adams, où j’ai laissé une marque. Adams Sound, octobre 1910. Voyage de l’Arctique1 ». Les détails de l’expédition au cours de laquelle cette photographie a été prise sont aujourd’hui connus. Le site d’Arctic Bay est situé sur la côte nord de la baie Adams, dans la partie nord de l’île de Baffin, au Nunavut. La région est habitée par des nomades inuits depuis 5000 ans et elle tire son nom d’un baleinier européen, l’Arctic, qui, en 1872, navigue tout près du site2 . Cette photographie est prise lors de la troisième expédition du capitaine Jacques Bernier qui, en 1910, réussit à passer l’hiver sur le site. Le cairn, construit en octobre 1910, célèbre ainsi la réussite de l’installation d’un campement temporaire dans cette région qualifiée de « désert arctique ». Quelques années plus tard, les responsables de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, s’inspirant de cette tradition de marquage des lieux visités par les explorateurs canadiens, reprennent le principe du cairn. Celui-ci représente donc une forme ancienne, traditionnellement liée aux opérations de conquête territoriale et d’affirmation politique réalisées par les premiers Canadiens. La reprise de cette forme est une manière, pour la Commission, de revenir à une tradition typiquement canadienne : de cette manière, pour célébrer l’histoire du pays, elle fait toujours, de manière implicite, référence à l’œuvre des premiers Canadiens, et elle revient sans cesse aux origines du pays. Les membres de la Commission ajoutent au cairn un média supplémentaire, à la fois vecteur de communication et de transmission de l’histoire : les plaques. C’est le début de la valorisation publique de l’histoire par le gouvernement fédéral, et la mise en place d’un programme de commémoration historique fortement lié au territoire. Ces plaques et leurs mémoriaux ont un très fort impact sur le territoire : en venant se superposer aux sites historiques qu’ils désignent, ils créent un double discours dans l’espace. En effet, en acquérant petit à petit une autonomie non seulement de forme - en tant que monuments reliés aux sites mais physiquement distincts d’eux - mais aussi de fond - ils deviennent, au fil du temps, des monuments à part entière, et se détachent des sites dont ils racontent l’histoire. Le patrimoine canadien est d’abord composé de plaques commémoratives ; c’est de cette manière que l’histoire se matérialise dans un premier temps dans l’espace canadien. En insérant des plaques sur le territoire, les autorités fédérales ont longtemps le sentiment de recréer des lieux disparus, par le simple fait de décrire le site et d’en interpréter l’histoire. Durant plus de trente ans, elles semblent ainsi préférer « recréer » des personnages, des événements passés et des lieux disparus - des bâtiments ruinés ou en très mauvais état - par l’entremise de ces plaques, plutôt que de s’occuper des sites bâtis encore intacts. La commémoration passe avant la conservation : l’insertion dans l’espace des plaques commémoratives ainsi que la composition de leurs textes occupent entièrement la Commission des lieux et monuments historiques pendant cette période. Cependant, outre leur rôle assumé de matérialisation de l’héritage, plusieurs interrogations subsistent quant à leurs fonctions. À quoi servent leurs textes qui ont pour ambition de résumer en quelques phrases des événements de l’histoire du pays ? Leur rôle est-il de raconter et de diffuser l’histoire à la population canadienne et aux touristes étrangers, ou d’investir et de donner un sens à l’espace ? Et celles-ci ont-elles le pouvoir d’assurer la protection d’un site en maintenant les pilleurs et les visiteurs indésirables à distance ?
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Les grandes démonstrations Laurier dans la province de Québec, 1895-1904

Drapeau, Jean-François 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire a pour objet d'étude les grandes démonstrations publiques organisées par les libéraux, en l 'honneur de leur chef, Wilfrid Laurier, dans la province de Québec, entre 1895 et 1904. Il pose comme hypothèse que les libéraux font un usage émineinment stratégiquement de ces manifestations spectaculaires pour contribuer à la mise en représentation héroïque de leur chef, Wilfrid Laurier, et à la formation et consolidation du Solid Quebec, condition sine qua non à la formation d'un gouvernement durable à Ottawa. Entre 1895 et 1904, les libéraux sont les auteurs de 18 grandes démonstrations Laurier. Ils font usage de ces manifestations pendant les campagnes électorales, pour célébrer leurs victoires et lorsque Laurier revient de ses voyages officiels. Ces manifestations publiques sont organisées par les trois branches structurelles du Parti libéral de l'époque, soit les organisateurs, les clubs politiques et le réseau de presse. Ces ± faiseurs de démonstrations ¿ font un usage stratégique des principales caractéristiques des grandes démonstrations Laurier, que sont les performances rituelles, les effets scéniques, les symboles et les pratiques discursives afin de projeter la représentation héroïque de Laurier dans l'espace-temps des manifestations. Ce mémoire redonne vie à une manifestation politique disparue de l'écran depuis l'avènement des médias de massé, depuis que la joute politique est entrée dans nos salons. Il s'inspire largement des méthodes de l'observation anthropologique et entend contribuer modestement à une meilleure compréhension de l'usage des rites, fêtes et cérémonies politiques par les gens de pouvoir. Nous souhaitons également concourir à une meilleure connaissance de la formation et de la consolidation du Solid Quebec, ainsi que du rôle de Wilfrid Laurier comme héros politique.
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De fiel et de miel : les représentations de la stratégie de gestion de la crise post-référendaire présentes dans la presse canadienne, 1995-1999

Lapointe-Gagnon, Valérie 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / L'objet d'étude que constituent les représentations sociales est de plus en plus utilisé en histoire afin d'étudier des phénomènes, des tendances ou des événements. Dans ce mémoire, les représentations sociales sont employées afin d'appréhender les suites du référendum québécois sur la souveraineté de 1995, un moment clé du conflit de basse intensité opposant le Célnada anglophone et le Québec francophone. Récoltant un taux de participation exceptionnel et un résultat extrêmement serré, le référendum du 30 octobre 1995 confronta les responsables fédéraux à une crise qu'ils se devaient de résorber afin de maintenir l'unité nationale, malmenée dans la tourmente référendaire. Le présent mémoire s'attache donc plus précisément à l'étude des représentations de la stratégie déployée par l'État fédéral afin de gérer la crise post-référendaire. Analysant les représentations présentes dans la presse canadienne, il met notamment en lumière le phénomène de ± mémoires inversées ¿ qui amène les Anglo-canadiens et les Francoquébécois à partager une conception différente des événements qui jalonnent leur trajectoire historique. Il souligne également la place occupée par la rhétorique de la réconciliation nationale dans les initiatives mises en place par le gouvernement de Jean Chrétien, une place qui s'avère bien discrète.
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Raymond Poincaré et la question d'Alsace-Lorraine dans la Grande Guerre (1914-1919)

Champagne, Éric 13 April 2018 (has links)
À l'automne 1914, la Première Guerre mondiale éclate. Pour la France et l'Allemagne, il s'agit de la deuxième guerre en moins d'un demi-siècle. Au terme du premier conflit en 1870, la Prusse victorieuse avait annexé l'Alsace- Lorraine. De ces événements est né en France le mythe des provinces perdues, et s'est développé en parallèle le culte de la Revanche. Raymond Poincaré, porté au pouvoir en 1913, sera donc le président de la République qui vena la Revanche se matérialiser en 1918 avec le retour de l'Alsace-Lorraine à la France. À quelle occasion, de quelle façon, dans quel contexte et dans quel but évoque-t-il le mythe dans ses discours de 1914 à 1919 ? Depuis la fin de la Grande Guerre, un débat fait rage en France à savoir si Poincaré a ou non souhaité une guerre de revanche. L'analyse des allusions au mythe alsacien-Lorraine dans ses discours, qui, à travers ce mémoire, nous est ici proposée, nous aidera à mieux comprendre comment Poincaré a participé à une telle guerre, notamment en utilisant la question de l'Alsace- Lorraine à des fins politiques dans le but de promouvoir son nationalisme haineux et revanchard.
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Représentations du prince dans la fable animale (milieu du XIIIe siècle-fin du XVe siècle) : de l'éloge à la satire

Brun, Jenny 13 April 2018 (has links)
La fin du Moyen Âge français marque chez les intellectuels une volonté de définir le pouvoir princier: les Miroirs des princes et les traités de bon gouvernement en témoignent. Les qualités du bon prince, les limites de son pouvoir mais aussi l'exaltation de sa fonction, garantie de l'harmonie du corps social et de la bonne marche de l'État en construction, ont nourri les préoccupations tant des philosophes que des juristes qui nous ont laissés, à cet égard, de nombreux témoignages. Mais outre cette littérature dite savante issue des cabinets royaux et des cours ducales et comtales, quelle image la fiction offre-t-elle du pouvoir. Les allégories moralisantes tout comme les contes permettaient certes de donner une vision du pouvoir dans laquelle le didactisme primait. Si le mode fictionnel ouvrait de nombreuses avenues aux intellectuels, un type de littérature nous intéresse plus particulièrement: la fable animale. Les auteurs des XIIIe, XIVe et XVIe siècles pouvaient-ils, par le truchement de la littérature animalière, interpeller le prince, le soutenir comme le critiquer? De même, nous pouvons nous interroger sur l'impact des événements politiques marquants sur la représentation du pouvoir. Il appert que les auteurs ont été influencés par les aléas de la guerre de Cent Ans, le Grand Schisme d'Occident et de manière plus diffuse, mais tout aussi présente, par la crise de la féodalité, déjà perceptible au milieu du XIIIe siècle. L'intérêt et l'apport de la fable animalière dans la compréhension de l'histoire politique de la fin du Moyen Âge ±français¿ ne font pour nous aucun doute. L'emploi de l'animal pour traiter de la société des hommes n'est ni fortuit, ni arbitraire, il répond en effet à des besoins précis, se module en fonction du contexte et permet souvent d'émettre des opinions difficilement acceptables dans une forme moins imagée. / Towards the end of the Middle Ages it was a major concern of French intellectuals to define the power of a sovereign, as the Les Miroirs des Princes and other treatises on political power testify. These numerous works, left to us by philosophers and jurists, preoccupy themselves with issues such as the qualities of a good prince and the limits of his power as weIl as with celebrations of his function, which guarantee the well-being of the social body and the smooth operation of the state. However, the question arises as to what definitions of power emerge from sources other than those left by educated courtiers, namely, from fictional works of the period. By definition, allegories and fables presented a conception of power which was primarily moralising. Although these literary works offer a large number of areas for scrutiny, t~e present thesisis devoted to one particular genre: animal fables. Could the authors of the XIII th, XIYth and XYth century accost, support or even criticis, e a sovereign via their stories featuring moralising animal characters? Furthermore, one may also examine the impact of major political events on literary representations of power. The authors seem to have greatly been influenced by the vicissitudes of the Hundred Years' War, the Great Western Schism and by the crisis of feudalism, barely manifesting itself yet already imminent from the middle of the XlIlth century onwards. It is beyond doubt that animal fables provide a valuable asset in understanding the political history of the-end of the French Middle Ages. Applying animal characters to portray human society is neither unexpected nor arbitrary; in actual fact, it is envoked as a well-articulated response to clearly-defined needs, it adopts to contexts flexibly and allows for expressing the type of criticism which would otherwise be difficult to communicate appropriately in a less animated form.
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Le libéralisme du journal Le Soleil, 1896-1911

Boivin, Philippe 13 April 2018 (has links)
Au Canada, sur le plan politique, le tournant du vingtième siècle est synonyme de triomphe pour le Parti libéral, et ce, autant sur la scène provinciale que fédérale. Le libéralisme, idéologie qu'il prône et qui se base sur la primauté de l'individu, gagne en influence et concurrence désormais les idéologies conservatrices qui détiennent le haut du pavé depuis plusieurs décennies. De nombreux journaux épousent la cause libérale et la défendent avec vigueur dans cette lutte de tous les instants. A Québec, le quotidien Le Soleil fait, dès 1896, office de principal lieutenant et de véhicule privilégié du libéralisme modéré incarné particulièrement par la figure du premier ministre canadien Wilfrid Laurier. Très représentatif du courant libéral de son époque, le journal est jusqu'en 1911 le porte-étendard de cette idéologie dont il fait fidèlement la promotion.
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Des moines dans les bois : gestions et représentations de la forêt dans les actes de l'abbaye de la Ferté-sur-Grosne de 1113 à 1178

Mercier, François 13 April 2018 (has links)
Au printemps 1113, des moines quittèrent la communauté de Cîteaux pour s'installer un peu plus au sud dans le grand massif forestier de Bragny et y fonder l'abbaye de La Ferté-sur-Grosne, comme on l'avait fait quinze ans plus tôt avec le Nouveau Monastère. Pourquoi des moines s'installaient-ils en forêt? Pour répondre à cette question, il faut d'abord avoir conscience de la complexité au XIIe siècle de ce concept qui semble pourtant simple pour l'esprit du XXIe siècle par la multitude de termes utilisés pour désigner la forêt et la place spécifique qu'elle occupait au sein du mouvement monastique, en particulier dans la communauté cistercienne. La forêt était également un élément économique central dans une civilisation aussi rurale que l'Occident médiéval. Ainsi, elle devait être un enjeu important dans les transactions sociales. Les actes de La Ferté permettent d'éclaircir en partie les modes de gestion et de représentation de la forêt dans la société occidentale du XIIe siècle.

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