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L'Administration des Eaux et Forêts dans le Nord-Ouest du département des Ardennes sous la Révolution française : formation du département, droits d'usage et administration des bois / The Forestry Commission in North West of the Ardennes "departement" during the French Revolution : the establishment of the "departement" rights of usage andadministration of the woods

Dupré, Aline 05 December 2008 (has links)
Cette étude porte sur l’Administration des Eaux et Forêts dans le Nord-Ouest du département des Ardennes sous la Révolution française. En Ardenne septentrionale, la forêt est omniprésente, tant et si bien que ses habitants sont des hommes des bois jouissant et abusant des droits d’usage sylvestres. Octroyés par les seigneurs des lieux afin de sédentariser les populations sur leurs terres, les droits d’usage aux bois deviennent indispensables et constituent la principale source de subsistance des communautés d’habitants. Les Ardennais puisent donc dans leur forêt et le fruit de leur travail sylvestre est multiple. L’affouage, le charbonnage, l’écorçage, l’essartage, le pâturage et les droits de chasse et de pêche procurent aux habitants de l’Ardenne forestière le nécessaire à leur survie sur ces terres dépourvues de champs cultivables. L’encadrement de ces droits d’usage forestiers s’avère donc indispensable tant sous l’Ancien Régime que sous la période révolutionnaire. L’Ardennais n’est rien sans sa forêt : en Ardenne, l’usage forestier est sociologiquement incontournable. Pour autant, ce précieux patrimoine forestier doit être protégé. Un cadre législatif s’impose dès août 1669 et la période révolutionnaire assure la continuité de cette réglementation forestière. Les agents forestiers gèrent de façon rationnelle les forêts françaises - donc ardennaises - et s’assurent ainsi de la pérennité des ressources. Cependant, la Révolution introduit un nouvel acteur dans la gestion des bois et forêts : les corps administratifs tiennent le rôle principal tant pour les réquisitions de bois pour l’Armée, les forges et la construction navale - spécialement à compter d’avril 1792 - que pour la vente des bois devenus nationaux. En Ardenne, l’administration forestière et l’administration générale doivent s’unir pour la conservation et la gestion rationnelle des forêts de la République. Au préalable, une présentation du département des Ardennes s’avère indispensable tant les changements territoriaux, administratifs et forestiers sont nombreux et influent sur le quotidien des administrés donc des usagers des bois. / No summary in English
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Compter les arbres : une histoire des forêts méridionales à l'époque moderne / Counting the trees : a history of Southern France forestlands in the modern era

Poublanc, Sébastien 13 March 2015 (has links)
1661 : dans le contexte d'établissement de la "monarchie de papier" qui voit l'essentiel des textes judiciaires refondés et l'administration royale rationalisée, Louis XIV et Colbert lancent la réformation générale des forêts du royaume. Pendant plus de deux décennies, des commissaires réformateurs sont envoyés dans chaque département forestier afin d'en faire la réforme, leurs archives fournissant ainsi un instantané de la vie forestière de la période. Dans la partie méridionale du royaume, le principal artisan de la réformation (1665-1673) se nomme Louis de Froidour. En quelques années, il parcourt l'intégralité de la grande maîtrise de Toulouse, réalisant plus d'un millier de plans forestiers, accompagnés de procès-verbaux d'arpentage. Les communautés ecclésiastiques et laïques, les nobles et particuliers qui possèdent des bois en coseigneurie avec le roi ou des installations industrielles, sont contraints de fournir les pièces justificatives de leurs prétentions devant le tribunal de la réformation. Une fois les procès achevés, les dossiers sont archivés, cotés, recopiés et forment une base de données. Marqués et centralisés, ils constituent un instrument de domination dont use l'État pour agir sur les populations méridionales: commence alors l'âge d'un espace borné, cartographié, connu. En étudier les archives permet d'historiciser la relation tripartite entre les populations méridionales, les forêts et la puissance publique. Loin de l'image couramment admise d'un espace dénué de toute administration, leur étude met en évidence l'ancienneté des structures et offre l'opportunité de suivre la réorganisation de la gestion des sylves. / 1661: during the establishment of the "Paper Monarchy" (i.e. administrative monarchy), when most judicial texts were rewritten and the Royal administration rationalized, Louis XIV and Colbert launched a general reformation of the forestland in the Kingdom. For more than two decades, commissioners were sent to each forestall district in order to reform them, thus providing a "snapshot" of the forestall life of the time. In the southern area of the Kingdom, the main actor of the reformation (1665-1673) was Louis de Froidour. Within a few years, he had travelled all around the great mastery of Toulouse and made over 1,000 forest maps and surveying reports. The religions and secular communities, nobles and landlords who owned plants or forestlands under a co-seigneury with the King, were forced to provide the reformation Court with the supporting documents of their claims. Once the reports were made, the files were archived, indexed and recopied to form a database. Thus marked and centralized, they stood as a domination tool the State used to act upon the Southern populations: it was the beginning of an age of a staked-out, mapped and known space. Studying the archives of the period allows the historicization of the tripartite relationship between the southern populations, the forestlands and public power. Far from matching the traditional image of a space devoid of any administration whatsoever, the archives studied revealed such structures were not new and offered an opportunity to understand how the management of the silva was reorganized.
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La gestion des forêts royales en Normandie à la fin du Moyen Âge : étude du Coutumier d’Hector de Chartres

Lake-Giguère, Danny 04 1900 (has links)
Au début du XVe siècle, les forêts domaniales devinrent un enjeu majeur dans les affaires du royaume de France. Gérées par l’administration des Eaux et Forêts, elles furent sur ordre du roi l’objet d’une surveillance particulière. L’étude du Coutumier d’Hector de Chartres, un registre du XVe siècle consignant les droits d’usage de centaines d’usagers des forêts du domaine normand de Charles VI, révèle la place que ces dernières occupaient dans la société en France dans les derniers siècles du Moyen Âge. D’une part, le Coutumier démontre qu’elles étaient non seulement importantes dans l’économie de la province mais qu’elles jouaient aussi un rôle essentiel dans la vie autant à la campagne que dans les villes. D’autre part, avec l’analyse des ordonnances forestières du XIVe siècle et du début du XVe siècle, il illustre comment elles furent d’une importance capitale pour le roi puisque ce dernier y prenait le bois nécessaire à la construction de sa marine et à l’entretien de ses forteresses normandes et qu’il en tirait d’importants revenus dans un contexte d’hostilités avec l’Angleterre. Ainsi, une relation de réciprocité bénéfique pour le roi et les usagers s’installa à travers un complexe système d’usages et de redevances. En cherchant à protéger ces bénéfices, les rois de France tentèrent de gérer adéquatement leurs forêts, établissant ainsi les jalons d’une foresterie durable tournée vers la préservation des ressources sylvicoles et se posant en gardiens du bien commun. / At the beginning of the XVth century, domanial forests became a major issue in the affairs of the kingdom of France. Managed by the Waters and Forests administration, they were put under close surveillance by the king’s decree. The study of Hector de Chartres’ customary, a XVth century register containing the customs of hundreds of users of Charles VI’s norman domain’s forests, reveals the place that they held in France at the end of the Middle Ages. It shows first that they were not only important in the province’s economic life but that they also played a major role in its urban and rural life. It also shows, with the analysis of a XIVth and XVth century corpus of royal ordonnances, how they were important for the king, who took there the ressources he needed to build a navy and maintain his fortresses in Normandy and who benefited from the users’ royalties. Thus, a complex relation which greatly benefited the two parties was created through a complex system of customs and royalties. By trying to protect these benefits, the kings of France tried to manage adequately their forests, establishing the bases of sustainable forestry oriented towards the conservation of forest ressources and acting as gardians of the kingdom’s common good.
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Administrer les forêts du roi au Moyen Âge : le negocium forestarum en Normandie capétienne (1204-1328)

Lake-Giguère, Danny 02 1900 (has links)
Thèse en cotutelle avec l'Université de Rouen / En 1346, Philippe VI de Valois promulgua l’ordonnance de Brunoy. Ce long document visait à réorganiser l’administration forestière du royaume afin de tirer des forêts un meilleur profit et d’en assurer une gestion durable et rationnelle. Pendant longtemps, les historiens y ont vu la première expression d’une politique forestière de la part des souverains français, les véritables fondements de la foresterie française. En réalité, les politiques de Philippe VI sont tributaires de près d’un siècle et demi de règlementations progressivement développées sous les derniers Capétiens directs. C’est à partir du règne de Philippe Auguste, et plus spécifiquement avec la conquête de la Normandie en 1204, que les souverains français s’intéressèrent de plus près aux ressources forestières de leur domaine. Dès le début du XIIIe siècle, les riches forêts royales de Normandie furent administrées selon un régime toujours plus strict visant à limiter l’accès aux usagers et à garantir un rendement fiscal optimal. La forêt servait alors un rôle complexe. Outre son apport fiscal, elle jouait un rôle essentiel dans l’économie rurale, tout en constituant un espace sur lequel s’exerçait la justice, le pouvoir et la générosité des princes médiévaux. L’étude des sources administratives du long XIIIe siècle, s’étendant du règne de Philippe Auguste à celui de Charles IV, permet de brosser un portrait plus complet de la formation d’une première politique forestière française. Celle-ci s’articule autour de la création d’une administration dirigée par un corps d’officiers spécialisés, les maîtres des Eaux et Forêts, et de l’élaboration d’un corpus de règlementations visant, sous l’auspice d’une politique du « bien commun », à maintenir un équilibre entre conservation, utilisation et exploitation. Loin d’être le lieu de solitude dépeint dans la littérature médiévale, la forêt normande, siège des tractations entre l’ancienne coutume et le droit royal naissant, était plutôt un espace borné, délimité et rationalisé selon cet ensemble de règlementations et de limitations, et constituait un lieu de contact, voire de conflit, entre les usagers et le pouvoir royal. / In 1346, Philip VI of Valois enacted the Ordinance of Brunoy. This lengthy document aimed at reorganizing the kingdom’s forest administration in order to ensure that royal forests remained sufficiently profitables and adequately managed. For most of the past century, historians have believed the Ordinance of Brunoy to be the first true expression of the forest policies of the French crown. In reality, Philip VI benefited from a wealth of regulations already in place which had been developped by his predecessors since the beginning of the XIIIth century. It can be argued that the reign of Philip Augustus, and especially his conquest of Normandy in 1204, truly marks the inception of the first forest policies by the French royal government. From that time on, royal forests in Normandy were managed according to a set of strict regulations aiming at limiting usage rights and guaranteeing a steady contribution to the kingdom’s finances. Forests during the Middle Ages served multiple purposes : beside their input in royal finances, they were vital to rural economy, and formed a space over which medieval princes exercised their justice, authority, power and generosity. The study of administrative sources from XIIIth and XIVth Normandy gives a better understanding of the development of these early policies, which revolved around the creation of a new administration headed by the masters of « Eaux et Forêts » and the formulation, under the auspices of common good, of a set of rules and regulations aiming at maintaining a balance between conservation, exploitation and usages. In truth, the forests of medieval Normandy were far from the archetypal woodlands of medieval litterature : they appear as a well delimited and rationalized space, managed and monitered by the king’s officers, and formed an area of contact and conflict between the royal government and the forests’ users.

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