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L’information de localisation à Montréal : une explorationLaurin, Alexandre 08 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise est une recherche exploratoire sur les expériences de localisation vécues dans l’espace urbain montréalais par des sujets en relation à l’information dite « de localisation ». La localisation est un processus d’orientation spatiale où l’emplacement d’un lieu dans l’espace est un problème à résoudre. Cette exploration est basée sur la théorisation de l’information proposée par Bateson (1972) et le développement du concept de dispositif par Belin (2002) et Agamben (2007) à la suite de Foucault, la localisation étant le concept empirique exploratoire. Le processus de localisation est investigué quant à son caractère médiatique : l’information de localisation est le medium qui, en étant un résultat et une cause de l’action, donne forme à ce processus mené par l’effort. Un travail de terrain ethnométhodologique déployé par le biais d’observations empiriques et d’entrevues qualitatives permet d’identifier certaines conditions qui rendent possibles, dans la vie quotidienne, les relations entre l’information de localisation, l’espace urbain et un sujet. Étant majoritairement vécue lors de déplacements présents, futurs ou passés, la localisation est ainsi conceptualisée en tant que wayfinding : l’action de déterminer quelles voies ou trajets emprunter pour se rendre d’un point A à un point B. Ce mémoire est en réalité une problématisation ouverte qui vise à explorer et identifier certains enjeux qui sont au cœur des processus de localisation dans l’espace urbain montréalais. Si « [l]e fait humain par excellence », comme le souligne Leroi-Gouhran (1965) « est peut-être moins la création de l’outil que la domestication du temps et de l’espace » (p. 139), le fait d’habiter en un certain temps et en un certain espace est en soi une relation problématique de confiance. Le vivant et le non-vivant habitent des espaces aménagés qui sont continuellement transformés par leur détermination mutuelle. En partant du constat que l’environnement construit se déploie en étant produit et aménagé dans des dispositions où certains de nos gestes sont délégués, peut-on envisager être libre sans (se) faire confiance ? / This master’s thesis is an exploratory research on localization experiences lived in Montreal’s urban space by subjects in relation to ‘location’ information. Localization is a spatial orientation process where a place’s location in space is a problem to be solved. This exploration is based on a theorization of information proposed by Bateson (1972) as well as on a development of the concept of apparatus (dispositif) by Belin (2002) and Agamben (2007) following Foucault’s; localization being an exploratory empirical concept. The localization process is investigated regarding its media character: location information is a medium that, being a result and a cause of action, shapes this process that is driven by effort. An ethnomethodological fieldwork is enacted by empirical observations and qualitative interviews that permit to identify certain conditions that make possible, in everyday life, relations between location information, urban space and a subject. Being mostly lived regarding actual, future or past movements, localization is thus conceptualized as wayfinding: the act of determining which path or trajectory to follow to get from point A to point B. This master’s thesis is actually an open problematization that aims to explore and identify some issues that are at the heart of localization processes in Montreal’s urban space. If “[t]he human act par excellence”, as put forward by André Leroi-Gouhran (1993 [1965]) “is perhaps not so much the creation of tools as the domestication of time and space” (p. 313), the fact that we dwell in a certain time and in a certain space is a problematic relation of trust (confiance) in itself. The living and the non-living inhabit spaces that are continuously transformed by their mutual determination. Starting from the observation that the built environment is deploying itself while being produced and developed (aménagé) in dispositions where some of our gestures are delegated, is it possible to consider being free without trusting?
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L’information de localisation à Montréal : une explorationLaurin, Alexandre 08 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise est une recherche exploratoire sur les expériences de localisation vécues dans l’espace urbain montréalais par des sujets en relation à l’information dite « de localisation ». La localisation est un processus d’orientation spatiale où l’emplacement d’un lieu dans l’espace est un problème à résoudre. Cette exploration est basée sur la théorisation de l’information proposée par Bateson (1972) et le développement du concept de dispositif par Belin (2002) et Agamben (2007) à la suite de Foucault, la localisation étant le concept empirique exploratoire. Le processus de localisation est investigué quant à son caractère médiatique : l’information de localisation est le medium qui, en étant un résultat et une cause de l’action, donne forme à ce processus mené par l’effort. Un travail de terrain ethnométhodologique déployé par le biais d’observations empiriques et d’entrevues qualitatives permet d’identifier certaines conditions qui rendent possibles, dans la vie quotidienne, les relations entre l’information de localisation, l’espace urbain et un sujet. Étant majoritairement vécue lors de déplacements présents, futurs ou passés, la localisation est ainsi conceptualisée en tant que wayfinding : l’action de déterminer quelles voies ou trajets emprunter pour se rendre d’un point A à un point B. Ce mémoire est en réalité une problématisation ouverte qui vise à explorer et identifier certains enjeux qui sont au cœur des processus de localisation dans l’espace urbain montréalais. Si « [l]e fait humain par excellence », comme le souligne Leroi-Gouhran (1965) « est peut-être moins la création de l’outil que la domestication du temps et de l’espace » (p. 139), le fait d’habiter en un certain temps et en un certain espace est en soi une relation problématique de confiance. Le vivant et le non-vivant habitent des espaces aménagés qui sont continuellement transformés par leur détermination mutuelle. En partant du constat que l’environnement construit se déploie en étant produit et aménagé dans des dispositions où certains de nos gestes sont délégués, peut-on envisager être libre sans (se) faire confiance ? / This master’s thesis is an exploratory research on localization experiences lived in Montreal’s urban space by subjects in relation to ‘location’ information. Localization is a spatial orientation process where a place’s location in space is a problem to be solved. This exploration is based on a theorization of information proposed by Bateson (1972) as well as on a development of the concept of apparatus (dispositif) by Belin (2002) and Agamben (2007) following Foucault’s; localization being an exploratory empirical concept. The localization process is investigated regarding its media character: location information is a medium that, being a result and a cause of action, shapes this process that is driven by effort. An ethnomethodological fieldwork is enacted by empirical observations and qualitative interviews that permit to identify certain conditions that make possible, in everyday life, relations between location information, urban space and a subject. Being mostly lived regarding actual, future or past movements, localization is thus conceptualized as wayfinding: the act of determining which path or trajectory to follow to get from point A to point B. This master’s thesis is actually an open problematization that aims to explore and identify some issues that are at the heart of localization processes in Montreal’s urban space. If “[t]he human act par excellence”, as put forward by André Leroi-Gouhran (1993 [1965]) “is perhaps not so much the creation of tools as the domestication of time and space” (p. 313), the fact that we dwell in a certain time and in a certain space is a problematic relation of trust (confiance) in itself. The living and the non-living inhabit spaces that are continuously transformed by their mutual determination. Starting from the observation that the built environment is deploying itself while being produced and developed (aménagé) in dispositions where some of our gestures are delegated, is it possible to consider being free without trusting?
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