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Le monde de l'enfance chez Jabbar Yassin Hussin et l'écriture de la vie chez Annie Ernaux. / The world of chilhood for Jabbar Yassin Hussin and the writing of life for Annie ErnauxNadhem M. Jawad, Mohammed 02 March 2012 (has links)
Deux auteurs sont présents dans mon travail : l'écrivaine française Annie Ernaux et l'écrivain irakien Jabbar Yassin Hussin, ce sont les deux piliers sur lesquels se base mon analyse. C'est la condition de la femme qui s'impose fortement dans les écrits d'Annie Emaux où le féminisme atteint un degré maximal et où se croisent deux facteurs : L'inégalité des rôles entre la femme et l'homme, d'un côté, et d'un autre côté l'injustice masculine pratiquée sur les femmes par les hommes ainsi que par la société. Ce travail présente le visage semi-caché de l'auteure française où se mêlent l'enfance et l'intime, l'avortement et la mort, la relation conflictuelle des parents et leur amour. L'écriture chez elle est une pratique qui lui permet de relire sa vie passée pour en déduire les douleurs possibles. Cette même pratique d'écriture permet à l'écrivain irakien de retrouver l'enfant perdu qui vit dans son intérieur. Cet enfant autobiographique pousse Jabbar Yassin Hussin à relire son pays, dont il ne cesse de boire l'eau et de sentir l'air, pour guérir sa douleur du dépaysement. Notre étude montre donc que l'écriture exprime une cicatrice transcendée. Les deux auteurs expriment et s'expriment à partir d'un enfant qui leur semble à la fois étrange et familier, mais en vérité autobiographique. Annie Emaux écrit et dissèque une enfance vécue tandis que Jabbar Yassin Hussin explore une enfance perdue. Les deux écrivains sont proche l'un à l'autre au stade de la perte, l'écrivaine française cherche à cicatriser ses blessures de femme blessée et (( gelée ». L'irakien vise à remédier à la perte de son pays.Les deux auteurs cherchent, d'abord, à effacer les traces de cette perte et tiennent, ensuite, à réécrire des nouveaux traits de leur vie où la perte se transforme en mots. Annie Emaux raconte ses années à partir d'une mémoire riche et illustre ces années par des photos où apparaît d'abord une petite fille, puis une femme et finalement une vieille dame qui cherche à saisir le dernier fil d'espoir de son existence : l'écriture.Jabbar Yassin Hussin cherche, quant à lui, à raconter l'Irak, son pays d'origine, où l'enfant (auteur et narrateur) a passé des débuts d'existence tranquille et pour retrouver, de nouveau, beaucoup plus tard cette tranquillité première ; il prend l'écriture comme une solution indispensable et invulnérable. Notre étude se base donc sur trois notions : l'enfance, l'autobiographie et l'écriture comme solution pour échapper à une perte essentielle et existentielle chez nos deux auteurs. / The two authors that presents my work are: the French writer Annie Emaux and the Iraqi writer Jabbar Yassin Hussin, they are the Two pillars which an: my analyses based on. It is the condition of the woman which imposes itself strongly in Annie Emaux's writings where the feminism reach a maximum degree and where two factors are intersects: inequality of roles between the women and man, in one side, and In the other side the male injustice which is practice on the woman from the men and also from the society. This work presents the semi hidden face of the French author where the childhood and intimacy, abortion and death, conflictual relations of parents and their love, are mixed. The writing for her is a practice which permits to her to re read her past life in order to reduce possible pains. It is the same writing practice which permits to the Iraqi writer to re find the lost child who is living inside him. This autobiographical child push Jabbar Yassin Hussin to re read his country which he could not stop himself from drinking from its water and breathing its air to heal his pain of exile. So our study shows that the writing express of an oppressive scar. The two writers expressed themselves through a child who seems to them strange and familiar at the same time, but he is in reality autobiographical. Annie Emaux writes and dissects living childhood while Jabbar Yassin Hussin is exploring a lost childhood. The two writers are close to each other on the field of loss. the French writer is searching for dressing her wound as an injury and «frozen woman". The Iraqi one seeks to therapy his lost of his country. The two authors search at the beginning to erasure the traces of that loss and trying to re-write a new features of their life where the loss is transformed in words. Annie Emaux tells her years through a rich memory and she illustrate these years by pictures where firstly a small girl appears then a woman and finally an old lady who is look for holding the last hope thread of her existence: the writing. Jabbar Yassin Hussin search for narrating Iraq, bis origin country, where the child (author and narrator) spend the beginning of his tranquility existing and to re-find, once again, Later that first tranquility; he takes the writing as an indispensable and an invulnerable solution. Our study is based on three notions: the childhood, the autobiography and the writing as a solution to escape from the essential and existential loss for our two authors.
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Significations de l'enfance : une exploration philosophiqueLamontagne Bélisle, Marion 10 February 2024 (has links)
Ce mémoire est une réflexion sur l'enfance, en tant qu'expérience vécue et en tant qu'expérience révolue. Comment est-ce de vivre lorsque l'on est enfant ? Quel est l'impact philosophique d'avoir vécu de cette manière singulière ? C'est ce qu'explore cette réflexion. Nous cherchons à découvrir ce que représente l'enfance dans l'expérience humaine, ce qui la distingue des autres âges, puis ce qu'implique d'avoir vécu de cette manière pour le reste de la vie. Ce mémoire s'inscrit dans les recherches en philosophie de l'enfance, et offre une perspective originale et personnelle sur la question. En s'inspirant d'œuvres littéraires et cinématographiques, cette réflexion explore plusieurs enfances dans toute leur richesse et leur complexité. Elle présente des portraits intimes et détaillés pour pouvoir ensuite dégager certains traits plus généraux de cette expérience de vie. Dans un premier temps, nous explorons comment l'enfance apparaît à l'adulte, donc l'enfance en tant que passé, l'enfance a posteriori. Nous parcourons diverses conceptions, définitions et représentations de l'enfance, des rapports émotionnels variés, ainsi que les particularités des souvenirs d'enfance. Dans un second temps, nous nous plongeons dans l'univers enfantin en explorant l'enfance du point de vue de l'enfant, donc en tant qu'expérience vécue au présent. En parcourant plusieurs thèmes comme les jeux, les relations, la posture sociale, etc., nous dressons le portrait de cette expérience singulière dans sa globalité : le raisonnement, la perception, les idées, les sentiments propres à cette période de la vie. Finalement, les éléments sont mis en relation pour comprendre ce que représente l'enfance dans une vie. Cette réflexion intime veut éclairer le grand mystère qu'est cette partie de l'expérience humaine, source de rapports conflictuels et affectifs forts. Il s'agit d'une promenade sur les chemins de l'enfance pour découvrir ce qu'elle pourrait apporter à la philosophie.
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Erziehung im ersten Lebensjahr /Kämpfer, Horst, January 1900 (has links)
Diss.--Universität Kiel, 2005. / Bibliogr. p. 211-223.
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Nathalie Sarraute : raconter l'"Enfance"Grondal, Ewa January 1993 (has links)
This Master's thesis is based on Nathalie Sarraute's book Enfance, published in 1983. One would be tempted to classify this work among other autobiographies ... if the author were not opposed to this idea. Nevertheless, we will attempt to discover what category this book belongs to in our study. / In the introduction we give conventional and classical definitions of both the autobiography and the novel. In the first chapter we analyse Enfance as an autobiography, according to the criteria of certain theoreticians such as Jean Starobinski, Elisabeth Bruss and Philippe Lejeune. We shall also compare it with similar genres, such as memoirs, the fictional autobiography and the selfportrait. In the second chapter we will read this work as a novel, comparing it to other novels by Sarraute as well as to an autobiographical novel. / After having examined the different readings of this work, we conclude that Enfance does not belong to any of the proposed categories in its entirety. The author, therefore, has given us a new genre which finds itself somewhere between an autobiography and a novel.
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Kommunerna och det pedagogiska utvecklingsarbetet inom barnomsorgen : omfattning, inriktning och villkor /Roos, Gunilla. January 1994 (has links)
Doktorsavhandling--Uppsala, 1994. / Résumé en anglais. Bibliogr. p. 173-183.
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Nathalie Sarraute : raconter l'"Enfance"Grondal, Ewa January 1993 (has links)
No description available.
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Das Jugendstrafverfahren im bündnerischen Recht... /Nay, Giusep. January 1975 (has links)
Inaug. _ Diss.: Rechts- und staatswissenschaftliche Fakultät: Zürich: 1974. _ Bibliogr. p. VIII-X.
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La récit d'enfance dans l'écriture autobiographique de Gabrielle RoyMarcotte, Sophie January 1997 (has links) (PDF)
No description available.
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L'ange profané : étude sur le personnage de la petite fille dans l'oeuvre de DostoïevskiCouture, Nicole January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le Récit d'enfance aux Antilles / Account childhood in the AntillesKondo, Ariste Chryslin 08 June 2016 (has links)
Le récit d'enfance émerge dans la seconde moitié du XIXe siècle. C'est au XXe siècle qu'il s'affirme et s’impose comme genre littéraire autonome. Cette consécration est le résultat de nombreux récits publiés dans différentes maisons d’édition et pays. S’il ne fait pas de doute qu’il se soit imposé dans les pays d’Europe, on est en droit de s’interroger sur sa présence et sa spécificité dans les espaces francophones. Notre choix d’étude s’est porté sur la littérature antillaise francophone (Martinique-Gaudeloupe) dans le plus vaste espace caribéen. Les récits d’enfance publiés permettent aux écrivains de revenir sur leur passé d’enfance mais aussi d'aborder des questions inhérentes à leur société. Est-il, pour eux, prétexte ou nécessité ? Patrick Chamoiseau illustre dans son récit, Antan d’enfance (1990), premier volet d’une trilogie, les racines mêmes de l'oralité antillaise mise en crise par le développement de la ville. Maryse Condé donne à lire avec Le cœur à rire et à pleurer(1999), la société coloniale de son enfance dans la bourgeoisie antillaise marquée au sceau de l'assimilation de ses parents. Daniel Maximin, lui, dans Tu c’est l’enfance (2004), donne à lire une société antillaise riche d’une histoire et d’une géographie dévastée par les catastrophes naturelles et qui, néanmoins, se relève et vit. Il montre une population qui résiste dans un univers où la vie et l'espérance sont possibles malgré tous ces cataclysmes. Il semble que le récit d'enfance, plus qu’un autre genre, est un miroir que les écrivains tendent aux lecteurs pour comprendre leur société dans son évolution historique, en constituant un reflet parmi d’autres de la société antillaise. Il permet d'aborder les questions de colonisation, d'esclavage, d'identité, de langue. Dans une société comme la société antillaise où la question d'identité est centrale à cause d’une histoire marquée par un lourd passé, le récit d'enfance, en privilégiant le regard naïf de l’enfant permet de dire plus qu’un autre genre littéraire et de faire accepter des interrogations dérangeantes.Mots-clefs : Autobiographie - récit - enfance – esclavage - créole. / Childhood as a theme in literature emerges in the second half of the 19th century and asserts itself as an autonomous literary genre in the following century. This achievement is the fruit of numerous stories having been published by various publishers around the world. If there is no doubt in the fact that the latter is now one of the major genres in European countries, one might wonder about its place and its specificity in French-speaking communities. The aim of our study is to focus on Caribbean Literature in particular from the Antilles (Martinique-Guadeloupe). Childhood stories enable writers to reflect on their past and furthermore to approach and tackle issues of their society. Is it for them a pretext or a need? Patrick Chamoiseau points out, in Antan d’enfance (1990), the first part of a trilogy, the origins of West-Indian’s (Caribbean-Antilles) orality which is in a state of crisis due to the development of the city. In Le coeur à rire ou à pleurer, Maryse Condé describes her childhood in the Caribbean bourgeoisie, marked with the assimilation of her parents, rooted in a colonial society. For his part, Daniel Maximin, in Tu c’est l’enfance (2004), deals with a Caribbean society with a rich historical background, which in spite of having been geographically devastated by natural calamities, recover and forge ahead. We get to see a society which resist in a world where life is possible and hope is still alive despite of all these calamities. It seems that childhood stories, more than other genres, act like a mirror that the writers tend towards the readers for them to understand the society of the former, and its historical evolution, thus reflecting one among other images of the Caribbean’s (Antilles) society. Furthermore, this enables questions relative to colonization, slavery, the identity, the language. In a society like the Caribbean one, where the question of identity is a key one due to its historical baggage, childhood stories, by adopting the naïve point of view of a child, allow to say much more than other literary genres can, and thus tackle and secure acceptance of usually upsetting questions and subject matters.Key words : Autobiographie - story - childhood – slavery - creole
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