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Contribution à l'élaboration d'un procédé de valorisation des cendres volantes et des résidus d'épuration des fumées d'incinération d'ordures ménagères / Valorisation of municipal solid waste incineration fly ashes and air pollution control residuesDe Boom, Aurore 04 November 2009 (has links)
D’après les limites d’acceptation pour la mise en décharge des déchets, les REFIOM (Résidus d’Epuration des Fumées d’Incinération d’Ordures Ménagères) sont considérés comme déchets dangereux, car ils libèrent des quantités importantes de chlorures et de métaux lourds lorsqu’ils entrent en contact avec de l’eau. Ces solides doivent par conséquent être traités avant leur mise en décharge. A côté des traitements visant l’acceptabilité des REFIOM en décharge, quelques recherches entrevoient la possibilité de valoriser ces résidus, notamment dans des matériaux cimentaires. <p>Les recherches présentées ici s’inscrivent dans cette tendance nouvelle et visent l’élaboration d’un procédé combinant traitement et valorisation des REFIOM. <p>Les REFIOM représentent en fait différents types de résidus provenant des installations que rencontrent les fumées issues de l’incinération des déchets. La composition des résidus diffère selon leur origine. Il est dès lors apparu essentiel de considérer chaque type de résidu séparément et de poursuivre l’élaboration d’un traitement sur un seul type de REFIOM. Nous avons choisi de concentrer les recherches sur les Cendres Volantes de Chaudière (CVC), ces résidus se retrouvant dans tout incinérateur. <p>Le traitement des CVC est basé sur l’extraction de fractions valorisables et la séparation de fractions contaminées, permettant d’obtenir des résidus acceptables en décharge ou, idéalement eux-mêmes valorisables. <p>Une séparation magnétique permet d’extraire environ 10% en poids des CVC mais ne semble pas exploitable dans le cadre du traitement des CVC car les particules magnétiques contiennent des impuretés (composés non magnétiques) et que le résidu final reste contaminé. <p>Une étude de la répartition des éléments en fonction de la taille des particules (granulochimie) est effectuée sur les CVC. Il apparaît intéressant de séparer la fraction inférieure à 38 µm obtenue lors d’une séparation granulométrique, effectuée en voie humide en utilisant une solution dense. En effet, cette fraction semble être nettement plus contaminée en Pb (soluble) que le reste des CVC. Une telle séparation constitue dès lors la première étape du traitement des CVC. Elle est suivie par des étapes de lavage des fractions obtenues, visant à extraire les sels solubles (chlorures et métaux). Les lavages sont envisagés à contre-courant afin d’utiliser au mieux l’eau de lavage. Une recirculation interne des solutions est également prévue, de sorte que, théoriquement, le procédé ne génère pas d’effluents liquides. Une étape de précipitation de composés métalliques (PbS dans ce cas-ci) est prévue après le lavage des boues. <p>Le procédé de traitement des CVC produirait ainsi des boues et des granulats décontaminés, des sels et des précipités métalliques. Seules certaines étapes du procédé ont été investiguées en laboratoire ;des essais supplémentaires sont encore nécessaires pour optimiser chaque étape, comprendre les phénomènes physico-chimiques qui se produisent et assurer des filières de valorisation. <p>/<p>Municipal Solid Waste Incineration (MSWI) fly ashes and Air Pollution Control (APC) residues are considered as hazardous waste according to the limits for the acceptance of waste at landfills, because high amounts of chlorides and heavy metals leach from the solids when those are in contact with water. These residues have thus to be treated before they can be accepted in landfill. Several treatments aim to limit the leaching of the residues. Beside these treatments, some research works go further the treatment and consider the valorisation of MSWI fly ashes and APC residues, e.a. in cementitious materials. <p>The present work follows the new trend and aims to build up a process that combines treatment and valorisation of MSWI fly ashes and APC residues. <p>MSWI fly ashes and APC residues come from the devices encountered by the flue gases from waste incineration. The residues composition differs according to their origin. It seems thus essential to consider each type of residues separately and to develop the treatment only on one sort of residue. Boiler Fly Ashes (BFA) were chosen because they exist in every modern MSWI plant. <p>The BFA treatment is based on the extraction of valorisable fractions and on the separation of contaminated fractions, which makes the final residues less hazardous; these final residues would then be acceptable in landfill, or, even better, be valorisable. <p>A magnetic sorting extracts ~10% (wt.) of BFA; however, such a separation would not be useful in a treatment process because the magnetic particles contain some impurities (non magnetic particles) and the final residue is still hazardous. <p>The repartition of the elements according to the particles size has been studied on BFA. It seems interesting to separate the BFA at 38 µm by a wet sieving process using a dense solution. The lower fraction presents a higher contamination in Pb (soluble) than the larger. Consequently, the first step of the BFA treatment consists of a wet sieving. Washing steps follow the sieving and aim to extract soluble salts (chlorides, heavy metals). These washings work in a counter-current way to optimise the use of water. The solutions are recycled in the process, which implies the absence of liquid effluents. A precipitation step of some metallic compounds (PbS in this case) is foreseen after the washing of the lower fraction. <p>The BFA treatment process would produce decontaminated sludge and coarse fractions, salts and metallic compounds. Some steps of the process have been investigated at lab-scale; further studies are necessary to optimise each step, to understand the observed reactions and to guarantee valorisation channels. / Doctorat en Sciences de l'ingénieur / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Surexpression de métallothionéines dans Nicotiana plumbaginifolia: impact sur l'homéostasie et la détoxication des métaux lourdsHeudiard, Alban January 2007 (has links)
A des concentrations supra-optimales, les métaux lourds essentiels (comme le Cu, Zn ou Ni) ou les métaux lourds non essentiels (comme le Cd, Pb ou Hg) peuvent être toxiques. La contamination des sols et de l’eau par des métaux lourds toxiques est un problème mondial qui peut nuire à l’environnement et à la santé humaine. En particulier, le cadmium est l’un des métaux lourds les plus toxiques pour les organismes. L’utilisation de plantes pour extraire ou dégrader les polluants (dans le cas de polluants organiques) constitue une stratégie intéressante, à bas coût et respectueuse de l’environnement pour remédier au problème des sites pollués. Pour une phytoextraction des métaux lourds, les plantes doivent avoir une croissance rapide, développer des biomasses importantes et accumuler des niveaux élevés de métaux lourds dans leurs parties récoltables. En d’autres termes, elles doivent être très tolérantes et accumulatrices. Une alternative consiste à utiliser des plantes tolérantes de façon à contenir la pollution (pour réduire la biodisponibilité et limiter la dispersion dans l’environnement). Des gènes d’une banque d’ADNc synthétisée à partir d’un hyperaccumulateur Cd/Zn Thlaspi caerulescens, dont l’expression augmente la tolérance au Cd dans les cellules, ont été identifiés. Dans cette thèse de Doctorat, notre but est d’une part de contribuer à la caractérisation fonctionnelle de ces gènes et d’autre part de créer de nouveaux outils en vue d’améliorer les techniques de phytoremédiation. Nous avons sélectionné deux séquences codant pour des protéines riches en cystéines, capables de lier certains métaux lourds et d’augmenter la tolérance au cadmium :une métallothionéine de type 3 (Tc-MT3) et une métallothionéine potentielle (MRP) provenant d’un organisme contaminant de la banque d’ADNc. Nous avons générer des lignées de tabac exprimant TcMT3 ou MRP, sous le contrôle d’un promoteur fort et constitutif, CaMV35S. Les plantes MT3 et MRP ont présenté un retard de croissance par rapport aux plantes contrôles, en croissance sur milieu non contaminé. Différents tests de croissance ont été réalisés en présence d’excès de Zn, Ni ou Cu et dans des milieux modifié avec du Cd. Nous avons remarqué qu’en présence de plusieurs métaux lourds en particulier le Cu et le Cd, les plantes Tc-MT3 et MRP étaient plus tolérantes que les plantes contrôles. La tolérance au Cd était la plus augmentée dans les plantes MRP. Les plantes Tc-MT3 ou MRP semblaient avoir un besoin en métaux lourds plus grand. L’accumulation des métaux lourds dans les parties aériennes n’était pas augmentée mais la minéralomasse des plantes Tc-MT3 et MRP l’était sur sol contaminé de la Région Bruxelloise. Une analyse biochimique a confirmé un changement dans le statu rédox de ces plantes. Une tendance à un statut plus oxydant a été observée dans les milieux non contaminés. Enfin, l’induction d’une métallochaperonne (CCH) du Cu indique une diminution de la biodisponibilité de cet élément, alors que la concentration totale n’est pas altérée. Il semble donc que pour la première fois, des métallothionéines puissent entrer en compétition avec une métallochaperonne végétale. Cette compétition pour les métaux pourrait être à l’origine de l’altération du statut rédox, du retard de croissance ainsi que de la meilleure tolérance aux métaux lourds. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Caractérisation des dépôts de surface des filtres plantés de roseaux à écoulement vertical. Rôle et évolution de la matière organique particulaire / Characterization of surface sludge deposits come from vertical constructed wetlands. Role and evolution of particulate organic matterKania, Manon 01 June 2018 (has links)
Dans les filtres plantés de roseaux à écoulement vertical, la percolation des eaux usées à travers le milieu filtrant entraine la rétention physique des matières en suspension à la surface des filtres, et leur accumulation conduit à la formation d’une couche de boue principalement sur le premier étage des filtres. Longtemps considérée comme un facteur de risque de colmatage, cette couche de surface est aussi un compartiment majeur de la performance du système. Dans l’objectif de mieux connaitre la nature et l’évolution des dépôts qui la constituent, des échantillons issus de 14 stations en fonctionnement ont été prélevés pour analyser notamment la nature de leur matière organique particulaire et son évolution. Les résultats ont montré que les dépôts de stations de plus de trois ans de fonctionnement tendent vers un état similaire, caractérisé par la présence de composés organiques stables et complexes et par une plus faible réactivité de la matière organique particulaire. Les dépôts provenant de stations de moins d’un an de fonctionnement présentent une signature particulière, caractérisée par une matière organique réactive et peu mature. En complément de cette évolution en surface du filtre, la matière organique particulaire des eaux usées entrantes peut également subir des modifications au sein du process d’un filtre planté de roseaux. La présence d’un lit bactérien comme traitement additionnel participe à l’hydrolyse et à la transformation de la matière organique particulaire par des processus de minéralisation et d’humification. L’ajout de chlorure ferrique favorise l’agrégation de la matière. Enfin, des polluants organiques et métalliques d’intérêt ont fait l’objet d’une première quantification dans ces dépôts afin d’estimer leur rétention pour mieux appréhender les risques potentiels en cas de dysfonctionnement ou d’épandage. L’étude du comportement à la lixiviation en fonction du pH a permis de mettre en évidence que la libération de certains éléments traces est liée à celle de la matière organique. / The percolation of unsettled wastewater in French Vertical Flow Constructed Wetlands (VFCWs) causes the formation of a sludge layer at the surface of the first stage filter due to the retention of sludge deposits. Although the growth of this layer over the years of operation is a potential source of clogging risks, it also largely contributes in the performance of the system, depending on its properties. In order to better understand these phenomena, surface sludge deposits samples taken from 14 VFCW sewage treatment plants were collected and analyzed. Results showed that the structure and composition of the sludge deposits from treatment plants with more than three years of operation time were remarkably similar, characterized by the presence of stable and complex organic compounds and a low reactivity and biodegradability of the particulate organic matter. Deposits from treatment plants with less than one year of operation time were composed of more reactive and less mature organic matter. The particulate organic matter of the inflow wastewater was also shown to undergo modifications within the treatment chain of the vertical flow constructed wetland. The implementation of a biological trickling filter as an additional treatment prior to the filter stages was found to induce the transformation of soluble and particulate organic matter through mineralization and hydrolysis, and to contribute to humification probably by the detachment of biofilm fragments. The injection of ferric chloride used to precipitate phosphates was found to promote aggregation within the sludge deposits. Finally, the role of the sludge layer in the retention of a selection of organic and metallic pollutants in VFCW systems has been evaluated by analyzing sludge deposits samples. Detergents were found at higher concentrations than PCPP. The potential release of the sorbed contaminants was studied using leaching tests as a function of pH. Results showed that the release of some trace metals (mostly copper) was governed by the leaching behavior of organic matter.
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Les entreprises de la Gironde occupée (1940-1944) : restrictions, intégrations, adaptations / Enterprises in Occupied Gironde (1940-1944) : restrictions, integrations, adaptationsDurand, Sébastien 08 December 2014 (has links)
Tandis que la Drôle de Guerre est l’occasion d’une première confrontation avec la réglementation et la réquisition, la signature de l’armistice marque pour les entreprises de la Gironde occupée le début d’un dialogue complexe et fécond avec le gouvernement de Vichy et les autorités allemandes. Celles-ci font face à une polycratie franco-allemande, imposant des nouveaux cadres, administratifs et territoriaux, à leur activité. L’entreprise devient un enjeu réel de pouvoir. Apparaissent à la fois des réels points de convergence (aryanisation des « entreprises juives », rémunérations du travail) et d’importantes surfaces de tension (contrôle du port, concentration de la production, départ d’ouvriers pour l’Allemagne). Par ailleurs, le régime de Vichy ne lésine pas sur les moyens, en vue de faire de l’entreprise une vitrine idéologique (Révolution nationale) : cérémonies collectives, structures d’entraide, corporatismes, associations politiques, mouvements collaborationnistes. Armé d’un redoutable arsenal législatif et répressif, il parvient – avec le soutien des Allemands – à en faire un lieu d’exclusion, d’où sont violemment extraits les éléments jugés indésirables, que ce soit pour leurs activités politiques (les communistes) ou pour leur appartenance religieuse abusivement qualifiée de « raciale » (les juifs). À l’inverse, la stratégie consistant à faire de chaque établissement un lieu d’intégration à ses idéaux, ne rencontre qu’un succès mitigé. L’attachement des acteurs de l’entreprise à la personne même du maréchal Pétain, réel au début de la période, s’estompe sous l’effet des épreuves et des sujétions dont sont victimes les Girondins. De ce point de vue, la politique sociale de l’État français (Charte du travail et comités sociaux) ne lui permet pas – sauf exception – de « ramener » patrons et ouvriers dans le giron vichyste. Dans un contexte de graves pénuries (matières premières, main-d’œuvre, moyens de transport), les entreprises girondines cherchent bien des alternatives à ce qu’on appelle communément la « collaboration économique » : utilisation de produits de remplacement, reconversion des activités, réadaptation de l’appareil productif, essor des pratiques illicites (marché noir). Mais rares sont les patrons à ne pas devoir se poser la question de l’opportunité de proposer une offre de services à l’occupant. Cette offre est largement répandue, mais variable selon les métiers, les branches et les temps de l’Occupation. Les occupants tirent ainsi profit des atouts du tissu économique local, puisqu’ils parviennent à intégrer à leur économie de guerre les industries anciennement mobilisées pour la Défense nationale et plus encore les richesses tirées du sol girondin : le bois, la résine, le vin. / While the Phoney War occasioned a first confrontation with regulations and requisition, the signing of the Armistice marked the start of a complex period for the enterprises in occupied Gironde, in that it prompted a fruitful dialogue with the Vichy government and the German authorities. These enterprises faced a French German polycracy, which imposed new administrative and territorial executives on their activities. Enterprise became a real power issue. There were points of convergence (the aryanisation of “Jewish enterprises”, the remuneration of work) as there were of conflict (the control of the port, the concentration of production, the workers' departure for Germany). Moreover, the Vichy regime did all it could to make enterprise an ideological showcase (“Révolution Nationale”): ceremonies, support groups, corporatism, political associations, collaborationist movements. Armed with a formidable legislative and repressive arsenal, it managed – with the support of the Germans – to create a place of exclusion, from which were violently removed, any elements that were judged undesirable either for their political activities (communists) or for their religious affiliation, abusively qualified as “racial” (Jews). On the contrary, the strategy which consisted in making each establishment a place of integration of its ideals, was not met with much success. The attachment that the actors of the enterprises had for Maréchal Pétain himself, which was very real in the beginning, soon faded with the trials and constraints that the people of Gironde had to suffer. From this point of view, the social policy of the French State (“Charte du Travail”) did not allow it – with some exceptions – to “bring” employers and workers back to the Vichy realm. In a context of severe shortage (primary goods, labour and means of transport), enterprises in Gironde looked for alternatives to what we commonly call the “economic collaboration”: use of products of replacement, reconversion of activities, readjustment of the productive machine, development of illicit practices (black market). Few entrepreneurs, however, missed the business opportunity that lay in offering their services to the occupying forces. These services were widespread, but varied according to jobs, fields of activity and times of the Occupation. In this way, the occupying forces benefited, from the strengths of the local economic fabric, since they managed to integrate into their war economy not only the industries that had earlier been mobilized for the “Défense Nationale” but also the natural resources of the land: wood, resin, wine.
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