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Le monde et Bataille. Études textuelles, contextuelles et prospectives / The world and Bataille. Textual studies, contextual and prospective

Mong-Hy, Cédric 06 March 2010 (has links)
Comme les Montaigne, les Pascal, les Nietzsche ou les Cioran, Bataille a écrit dans l'interstice qui lie et sépare l'écrivain, le savant et le philosophe. Comme eux, il a déployé une langue, parmi les plus belles qui soient, mais surtout, il a inquiété son époque, qui demeure en grande partie la nôtre, en maintenant au cœur de son écriture le supplice de la question. Question béante s'il en est, infiniment ouverte, mais pas forcément ni uniquement à la manière provocante d'une plaie ou d'une vulve. Question ouverte, cette fois-ci, non plus seulement sur la noire intériorité de cet étrange mystique « défroqué » qu'a été Bataille, mais aussi et principalement sur le monde immense et diversement coloré qui a fait de Bataille cet esprit si singulier. Car, Bataille était certes un comprachicos, mais les verrues qu'il cultivait sur son visage étaient avant tout celles de ses semblables, c'est-à-dire de l'humanité. Nous aurons donc l'occasion de voir quelle gaya scienza, quelle scienza nuova, quelle science vive Bataille a mise au point pour échapper à la disjonction et à l'isolement des idées éparpillées dans les différentes sciences, ainsi que pour redécouvrir la complexité de l'univers et sa complicité avec l'espèce humaine. En portant un regard qui se souhaite détaché de toute approche mimétique et/ou révérencieuse, nous avons voulu explorer trois grands discours, au sens de Michel Foucault, qui irriguent l'œuvre de Bataille, parfois de façon souterraine. Quels liens Bataille percevait-t-il entre la nature et la culture, et quelle est l'histoire de cette conception dans son œuvre ? Comment, à travers les généalogies du corps humain et du corps social, du paléolithique au vingtième siècle, Bataille a-t-il lu le rôle fondateur de l'art pour les sociétés humaines ? Et enfin, quelle épistémologie de la connaissance a permis à Bataille de progresser sans croître dans sa recherche inspirée, et d'y mêler savoir et « non-savoir », science et mystique ? / The abstract is available in French only
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La déshumanisation et l'exemplarité dans L'espèce humaine de Robert Antelme

Thibault, Natalie 12 April 2018 (has links)
Dans L'espèce humaine, Robert Antelme témoigne de son expérience dans les camps de concentration allemands. Privilégiant un style neutre, il choisit de limiter son récit aux mois passés dans le camp et cherche à inscrire son expérience personnelle dans un contexte global plutôt que de l'individualiser. Dans son témoignage, il fait la démonstration du processus de déshumanisation entrepris dans les camps, qui toucha non seulement les détenus mais également leurs bourreaux; les prisonniers se transforment en bêtes, alors que les nazis deviennent les rouages de l'immense machine concentrationnaire. L'usage de la métonymie permet d'illustrer les deux forces qui s'opposent dans le récit : d'une part le processus de déshumanisation mené dans les camps, et d'autre part l'irréductibilité de l'espèce humaine. Cette dernière en vient à dépasser la tentative de déshumanisation dans le texte, ce qui prouve que malgré l'extrême dureté des événements qu'il a vécus Antelme parvient à porter un regard humaniste sur l'expérience des camps.
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De l’espèce humaine : affronter l’urgence écologique avec Robert Antelme et Hans Jonas / On human species : confronting the ecological emergency with Robert Antelme et Hans Jonas

D'Ambrosio-Boudet, Flore 13 June 2018 (has links)
Nous partons du constat que l’actuelle urgence écologique (réchauffement climatique, crise de la biodiversité, pollutions) constitue notre condition historique durable. Causée par des activités économiques et sociales identifiables, elle engage la pérennité de multiples espèces vivantes et met en question l’avenir de notre espèce. Cette thèse de philosophie interroge le concept d’espèce humaine, saisi sous l’angle de la naturalité évolutive et écologique, pour prendre acte de la fin de sa version pré-darwinienne sans rouvrir la route au biologisme racialiste et aux délires hiérarchiques criminels que ce dernier a accompagnés. L’enjeu théorique est d’élaborer une ontologie de l’espèce humaine, qui ne cède pas aux mystifications naturalisantes, mais fournisse des repères pour affronter l’urgence écologique. Cette ontologie se forge avec Hans Jonas et Robert Antelme, deux auteurs marqués par l’expérience du nazisme, qui aident à formuler un monisme dialectique non réductionniste, dont puisse dériver une éthique de la vie dans le monde, de la reconnaissance et de la solidarité élargies. La conviction qui guide ce travail est que l’urgence écologique est politique en ce que s’y joue la projection de destins collectifs. Contre la tentation de sauver l’espèce humaine (ou certaines de ses portions) via des « augmentations » biotechnologiques prétendant la faire passer au-delà de la catastrophe ou au-delà d’elle-même, tout en esquivant notre responsabilité présente, nous soutenons que la considération des « limites planétaires », où se diffractent spectre de la mort et désir de pouvoir, appelle un travail sur les conditions d’habitabilité humaine et non-humaine de ce monde, dans lequel l’expérience démocratique trouve matière à se renouveler sans céder à la panique. / The starting point of my study is the observation that the current ecological emergency (global warming, biodiversity crisis, pollution) shapes our long-term historical condition. The ecological emergency, which results from identifiable economic and social activities, threatens the continued sustainability of a wide range of species and places the future of our species in jeopardy. My dissertation in philosophy consequently explores the concept of human species, which I address from the point of view of its evolving and ecological naturality. In so doing, I intend to take note of the end of a pre-Darwinian definition, and at the same time I refuse to pave the way for any racialist biologism and for the criminal hierarchies it brought about. What is at stake here for theoretical research is the elaboration of an ontology of human species, which will not give in to any deceptive naturalizing doctrine and will provide us with landmarks to face the ecological emergency. This ontology builds upon two authors, Hans Jonas and Robert Antelme, who endured the experience of Nazism. Their works are central to elaborate a non-reductionist dialectical monism, which can generate an ethics of our life in the world and an ethics of greater recognition and extended solidarity. I argue that the ecological emergency is political in so far as it is the future of collective destinies which is at stake. My approach dismisses the urge to save the human species – or parts of it - by resorting to biotechnological enhancements which would supposedly help our species to step beyond the catastrophe or even beyond “humanity” while shirking our responsibility here and now. I accordingly claim that deeper consideration of planetary boundaries - as well as the spectre of death and the desire for power they imply - calls for a work on the conditions in which humans and non-humans can properly inhabit the world and the democratic experience can be renewed without giving way to panic.

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