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Effets d'un programme d'entraînement adapté et individualisé de douze semaines sur la capacité fonctionnelle d'aînés autonomesOuellet, Geneviève 17 April 2018 (has links)
OBJECTIF : Cette étude consistait à observer et comparer les effets d'une prescription adaptée et individualisée d'activités physiques sur la qualité de vie et les capacités fonctionnelles d'aînés autonomes. METHODE : Trente-sept aînés autonomes éligibles de 65 ans et plus ont été recrutés et 3 groupes ont été constitués : 1) un groupe Intervention suivant un programme d'intervention basé sm une prescription personnalisée et adaptée d'exercices à partir d'une évaluation de la condition physique, 2) un groupe Témoin ne participant à aucun programme d'intervention et 3) un groupe PIED suivait un programme usuel d'entraînement d'équilibre. Le programme d'intervention spécifique consistait en 3 séances de pratique d'une durée de 60 minutes par semaine et pendant 12 semaines pour le groupe expérimental. Tous les participants ont été soumis à une évaluation globale de la condition physique en pré- et post-intervention. RESULTATS : En comparaison pré versus post, le groupe Intervention s'est amélioré significativement (p < 0.05) aux tests de six minutes de marche, de deux minutes de marche sm place, de force d'extension du genou, flexion de la cheville et des bras ainsi qu'au test d'oscillation posturale antéro-postérieure. Le groupe Témoin s'est quant à lui amélioré aux tests de six minutes de marche, de préhension de la main de flexion de la cheville et des bras alors que le groupe PIED s'est amélioré au test de saisie fonctionnelle. Basé sur le système de créneaux établi dans ce projet, le ratio pour le groupe Intervention est de 5 (15 cas d'amélioration / 3 cas de détérioration), comparativement à 1.9 (13 11) et 2.7 (11 / 4) pour le groupe Témoin et le groupe PIED, respectivement. DISCUSSION : Les résultats préliminaires montrent qu'une programmation d'entraînement adaptée et individualisée entraîne des bienfaits modestes sm la plupart des paramètres liés aux capacités fonctionnelles des aînés.
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L'exercice physique pour prévenir le déclin fonctionnel des aînés à risque modéré et élevé de déclin à la suite d'une consultation dans un département d'urgence pour une blessure mineureBlais, Joannie 23 October 2023 (has links)
Contexte : Chaque année au Canada, près de 420 000 aînés subissent des blessures. Plus de la moitié consulte les départements d'urgence (DU) et 75% de ces aînés seront libérés à domicile. Près de 17% des aînés libérés des DU avec une blessure traumatique mineure subissent un déclin fonctionnel, qui se traduit par des difficultés à réaliser les activités de la vie quotidienne et domestique; un déclin qui persiste 6 mois après la consultation. Les services offerts dans les départements d'urgence ne répondent pas aux besoins spécifiques de ces aînés. Par ailleurs, des preuves convaincantes existent quant aux bénéfices fonctionnels de l'exercice physique chez les aînés en communauté. Toutefois, ce type d'intervention ne fait pas partie des recommandations courantes prodiguées aux aînés blessés lors du congé du département d'urgence. Objectif : Comparer les effets de programmes d'exercice physique (intervention), à la pratique usuelle dans les départements d'urgence (DU) (contrôle) sur le déclin fonctionnel et les capacités physiques des personnes âgées à risque modéré et élevé de déclin fonctionnel, dans les 3 à 6 mois suivant la consultation pour une blessure mineure. Méthodologie : Essai randomisé pragmatique de type «stepped-wedge» dans 4 départements d'urgence canadiens entre 2017 et 2020. Les participants ont été évalués 3 fois : dans les 2 semaines suivant la consultation au DU puis à 3 et à 6 mois post-consultation. L'intervention comprenait des programmes d'exercices misant sur l'endurance, le renforcement musculaire, l'équilibre et la flexibilité. Les exercices étaient adaptés aux deux niveaux de risque et étaient réalisés à une fréquence de 2 à 3 fois par semaine pendant 12 semaines, à domicile ou en communauté sous la supervision d'un professionnel de la santé. La variable principale, le déclin fonctionnel, était définie comme une perte de 2 points sur l'échelle de l'Older American Resource Service (OARS) dans le temps. Les capacités physiques de base (force des membres inférieurs, vitesse de marche et équilibre) ont été mesurées avec le Short Physical Performance Battery (SPPB). Des régressions log-binomiales mixtes linéaires généralisées ont été utilisées pour examiner les effets de l'intervention sur les variables d'intérêt. Résultats : Parmi les 447 participants à risque modéré de déclin fonctionnel, il y avait deux fois moins de perte fonctionnelle à 3 mois dans le groupe intervention que dans le groupe contrôle (13% [IC 95% : 9%-19%] vs 27% [IC 95% : 20%-38%]) ainsi qu'une tendance à l'amélioration de l'équilibre dans le groupe intervention. Parmi les 345 participants à risque élevé de déclin fonctionnel, il y avait une tendance à une amélioration aux scores du SPPB-total et au sous-test de la force des membres inférieurs chez le groupe intervention, mais de grandes variations dans les résultats des participants du groupe contrôle pourraient ne pas avoir permis d'obtenir des différences significatives. Conclusion : Les programmes d'exercice physique de 12 semaines aident à la récupération fonctionnelle précoce après une blessure mineure chez les personnes âgées à risque modéré. Malgré une tendance à l'amélioration avec l'intervention chez les participants à risque élevé de déclin fonctionnel, des programmes d'exercice physique de plus longue durée pourraient être nécessaires pour améliorer davantage leur récupération fonctionnelle et leurs capacités physiques. / Background: Each year in Canada, nearly 420,000 seniors sustain injuries. More than half of them visit emergency departments (ED) and 75% of these individuals will be discharged home. Nearly 17% of seniors discharged from ED with a minor traumatic injury experience functional decline, which translates into difficulty performing activities of daily living and domestic activities; a decline that persists 6 months after consultation. Services offered in ED do not meet the specific needs of these seniors. On the other hand, there is convincing evidence of the functional benefits of exercise for community-dwelling seniors. However, this type of intervention is not a common recommendation for injured seniors discharged from the ED. Objective: To compare the effects of exercise programs (intervention) to usual practice following Emergency Department discharge (control) on functional decline and physical abilities of seniors at moderate and high risk of functional decline, identified using the Canadian Emergency Department Team Initiative - Clinical decision rule (CETIe-CDR), within 3-6 months of consultation for a minor injury. Design and settings: Stepped-wedge pragmatic randomized trial in four Canadian EDs in 2017-2020. Participants were assessed 3 times: within 2 weeks of the ED consultation and at 3 and 6 months post-consultation. Intervention included exercise programs focusing on endurance, muscle strengthening, balance, and flexibility. The exercises were adapted to risk levels and were performed 2-3 times per week for 12 weeks, at home or in the community under the supervision of a health care professional. The primary outcome, functional decline, was defined as a 2-point loss on the Older American Resource Service (OARS) scale. Basic physical abilities (leg-strength, walking speed and balance) were measured by the Short Physical Performance Battery (SPPB). Generalized linear mixed log-binomial regressions were used to examine the effects of intervention on outcomes. Results: Among the 447 moderate-risk participants, there was half as much functional loss at 3-month in intervention vs. control (13% [CI 95%: 9%-19%] vs. 27% [CI 95%: 20%-38%]). A trend for better balance overtime was also observed in the intervention group. Among the 345 high-risk participants, there was a trend in intervention for more improvements overtime on the SPPB-total and leg-strength scores, but wide variations in controls' outcomes may not have allowed for statistical significance. Conclusion: 12-week multicomponent exercise programs help early functional recovery after minor injuries in moderate-risk seniors. Despite a trend toward improvement with intervention in participants at high risk for functional decline, longer-term exercise interventions may be needed to further improve their functional recovery and physical abilities.
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Intention des infirmières d'utiliser l'exercice physique musculaire comme moyen d'intervention pour maintenir ou améliorer l'autonomie fonctionnelle de la personne âgée en centre d'hébergement de soins de longue duréeMercier, Julie 13 April 2018 (has links)
La présente étude vise à identifier les facteurs qui expliquent la motivation des infirmières à utiliser l'exercice physique musculaire comme moyen d'intervention afin de maintenir ou améliorer l'autonomie fonctionnelle des aînés qui vivent en centre d'hébergement de soins de longue durée (CHSLD); Des variables issues de la théorie du comportement planifié (Ajzen, 1988, 1991) et de la théorie des comportements interpersonnels (Triandis, 1977, 1980) ont été utilisées aux fins de cette étude. Un questionnaire a été administré à 216 infirmières licenciées travaillant auprès de l'organisme Vigi Santé ltée. Les résultats de l'analyse de régression hiérarchique effectuée auprès de 69 répondants qui ont retourné le questionnaire indiquent que la perception de contrôle, la norme morale et l'importance des facteurs facilitant ou nuisant à l'adoption du comportement expliquent 83 % de la variance de l'intention des infirmières. Cette étude permet d'identifier des pistes de recherche pour favoriser l'utilisation de l'exercice physique musculaire en vue de favoriser la mobilité des aînés vivant en CHSLD.
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L'activité physique et ses effets sur les difficultés subjectives et objectives de sommeil des personnes âgées présentant un trouble cognitif léger : une étude piloteMailloux, Mélissa 11 March 2024 (has links)
L'avancement en âge est lié au déclin de plusieurs fonctions tant physiques que cognitives en plus d'être associé aux difficultés de sommeil. Environ 50% des aînés (65 ans et plus) rapportent des difficultés de sommeil qui sont, à leur tour, associées au déclin cognitif tant subjectif qu'objectif. Sachant cela, il est pertinent de s'intéresser aux façons d'améliorer le sommeil dans cette population afin d'arrêter ou du moins ralentir le déclin cognitif et ainsi préserver la qualité de vie de ceux qui en souffrent. Les traitements pharmacologiques étant associés à des effets secondaires et à des risques liés à une utilisation à long terme, d'autres alternatives de traitement non pharmacologiques doivent être investiguées. L'objectif de cette étude pilote était donc de comparer l'effet de deux programmes d'exercices physiques sur le sommeil subjectif et objectif de personnes âgées souffrant d'un trouble cognitif léger (TCL). Douze participants de 60 ans et plus souffrant d'un TCL rapportant des difficultés de sommeil ont été assignés à un des deux groupes expérimentaux de 12 semaines d'exercices physiques en aérobie ou en résistance. La polysomnographie (PSG) pendant deux nuits à la maison a été effectuée et des agendas de sommeil ont été complétés avant et après l'intervention d'exercices physiques afin de mesurer la qualité et la quantité objectives et subjectives du sommeil des participants. Les comparaisons pré et post traitement ont révélées une diminution significative du nombre d'éveils durant la nuit dans les deux groupes. Les résultats étaient non significatifs pour les autres variables de sommeil. Toutefois, l'exploration visuelle des moyennes effectuée conjointement aux analyses de puissance suggère des améliorations sur plusieurs paramètres de sommeil subjectifs et objectifs, et ce, dans les deux groupes. Enfin, la participation à un programme d'exercices physiques a un effet significatif sur la qualité du sommeil des aînés souffrant d'un TCL. Les résultats ont été obtenus auprès d'un échantillon de petite taille. Il semble donc impératif de répliquer cette étude auprès d'un plus grand échantillon. La pratique d'exercices physiques pourrait être une approche non pharmacologique potentielle pour l'amélioration de la qualité du sommeil des personnes âgées souffrant d'un TCL.
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Étude préliminaire du lien entre la variabilité de la fréquence cardiaque et la cognition comme mécanisme sous-tendant l'effet bénéfique de l'activité physique chez des aînés présentant un trouble cognitif légerHarrison, Aurélie 11 March 2024 (has links)
L'objectif de l'étude était d'évaluer le lien entre la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) et le fonctionnement cognitif en tant que mécanisme sous-tendant l'effet bénéfique de l'activité physique (AP) sur la cognition. Les données de sept personnes âgées (65-81 ans) présentant un trouble cognitif léger (TCL) et des symptômes neuropsychiatriques, issues d'un plus vaste projet d'intervention en AP, ont été utilisées. Les mesures de la VFC, du fonctionnement cognitif (attention, mémoire et fonctions exécutives), des symptômes neuropsychiatriques et de la capacité cardiorespiratoire ont été réalisées avant et après un programme d'entraînement aérobie d'intensité élevée d'une durée de 12 semaines. Des analyses corrélationnelles ont été utilisées au prétest afin de valider la présence d'un lien entre la cognition et la VFC, ainsi que certaines variables confondantes (symptômes neuropsychiatriques et capacité cardiorespiratoire). Les changements bruts survenus entre le prétest et le posttest ont ensuite été décrits de manière exploratoire à l'aide de trois participants pour qui les données étaient disponibles. Les résultats des analyses corrélationnelles indiquent qu'une plus faible VFC et une plus grande capacité cardiorespiratoire sont associées de manière significative à de meilleures performances cognitives. Ces résultats sont appuyés par les changements bruts survenus entre le prétest et le posttest malgré l'hétérogénéité, possiblement liée à la présence des variables confondantes. La capacité cardiorespiratoire est améliorée chez tous les participants, alors que la VFC est diminuée chez un participant qui a pourtant des performances améliorées dans les différents domaines cognitifs évalués. En somme, les résultats suggèrent qu'une plus grande capacité cardiorespiratoire est associée à de meilleures capacités cognitives, indépendamment de l'activité du système parasympathique, et l'amélioration de la capacité cardiorespiratoire à la suite d'un programme d'entraînement serait davantage liée à l'amélioration des performances cognitives chez des aînés sédentaires présentant un TCL.
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