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Contrôle de l’activité photosynthétique du phytoplancton en milieu côtier : utilisation de la fluorescence spectrale et de la fluorimétrie modulée / Control of phytoplankton photosynthetic activity in coastal system : use of spectral fluorescence and modulated fluorometryHouliez, Emilie 25 September 2012 (has links)
Les dynamiques de l’activité photosynthétique du phytoplancton ont été caractérisées dans un écosystème côtier macrotidal (le Détroit du Pas-de-Calais, Manche orientale) et associées aux conditions environnementales. La variabilité spatiale et temporelle des paramètres photosynthétiques a été étudiée à différentes échelles, entre Septembre 2008 et Août 2010. Le niveau de variabilité et les facteurs de contrôle des paramètres photosynthétiques dépendent de l’échelle considérée. Au niveau spatial, aucun gradient des paramètres photosynthétiques n’a été trouvé entre la côte et le large. A l’inverse, au sein de la colonne d’eau, des variations du rendement quantique maximum (Fv/Fm), du taux de transport maximum des électrons (ETRm) et du coefficient de saturation lumineuse (Ek), en lien avec l’histoire lumineuse des cellules, ont été observées. Aux courtes échelles de temps (de l’heure à l’échelle d’un cycle de marée morte-eau/vive-eau), des variations considérables des paramètres photosynthétiques ont été observées. Les conditions lumineuses et la disponibilité des nutriments étaient les principaux facteurs de contrôle. Aux plus grandes échelles de temps (de l’échelle semi-mensuelle à l’échelle pluriannuelle), Fv/Fm, α (l’efficacité maximale d’utilisation de la lumière) et ETRm variaient sans cycle saisonnier clair. Par opposition, Ek suivait le cycle saisonnier de la lumière. A ces échelles, les interactions entre les successions des communautés phytoplanctoniques et les changements de lumière, de température et de disponibilité en nutriments contrôlaient la variabilité de l’activité photosynthétique. / Dynamics of phytoplankton photosynthetic activity were characterised in a macrotidal coastal ecosystem (the Strait of Dover, eastern English Channel) and related to environmental conditions. Spatial and temporal variability of photosynthetic parameters were studied at different scales, between September 2008 and August 2010. The level of variability and controlling factors of photosynthetic parameters depend on the scale considered. In space, no gradient of photosynthetic parameters was found between coastal and offshore waters. By contrast, within the water column, variations of the maximum quantum yield (Fv/Fm), the maximum electron transport rate (ETRm) and the light saturation coefficient (Ek) in relation to the light history of cells were observed. At short time scale (from hour to the scale of a neap-spring tide cycle), considerable variations of photosynthetic parameters were observed. Light conditions, temperature and nutrient availability were the main controlling factors. At longer time scale (from fortnightly to inter-annual scales), Fv/Fm, α (the maximal light utilization efficiency) and ETRm varied without any clear seasonal cycle. By contrast, Ek followed the seasonal variations of light except during summer where its changes of Ek were small compared to the light variability. At these time scales, close interplays between shifts of phytoplankton communities and changes of light, temperature and nutrient availability controlled the variability of photosynthetic parameters.
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Correction des données satellitaires de fluorescence de la chlorophylle-a induite par le soleil pour les effets de bidirectionnalitéRoy, Pascale January 2016 (has links)
Les mesures satellitaires de réflectance de télédétection (Rrs) associée à la fluorescence de
la chlorophylle-a induite par le soleil (FCIS), notées Rrs,f , sont largement utilisées dans le
domaine de l’océanographie converties sous la forme de rendement quantique de la fluorescence
(QYF). Le QYF permet de déterminer l’impact de l’environnement sur la croissance du
phytoplancton. Tout comme les autres mesures qui reposent sur la luminance montante, le
QYF, et donc la Rrs,f , sont influencés par les effets de bidirectionnalité. Ainsi, sachant que la
variabilité naturelle du QYF est faible, les biais engendrés par une normalisation inadéquate
de la Rrs,f peuvent avoir des impacts importants sur l’interprétation des mesures de QYF
à l’échelle planétaire. La méthode actuelle utilisée pour corriger la dépendance angulaire du
signal observé dans la bande de fluorescence par le spectroradiomètre imageur à résolution
moyenne (MODIS), embarqué à bord du satellite Aqua, repose sur l’application d’une table
de correspondance (LUT) développée par Morel et al. (2002). Toutefois, l’approche de Morel
et al. (2002) ne tient pas compte du caractère isotrope de la FCIS ce qui induit des biais
systématiques sur les mesures de Rrs,f selon la latitude, par exemple. Dans ce mémoire, une
nouvelle méthode de calcul de la LUT ayant pour but de réduire ces biais est introduite.
Tout d’abord, celle-ci intègre une mise à jour des propriétés optiques inhérentes (IOPs) dans
le modèle de transfert radiatif sur la base de publications plus récentes. Ensuite, la gamme
spectrale de son application est élargie à la bande de fluorescence contrairement à la méthode
actuelle qui se limite à la longueur d’onde de 660 nm. Finalement, la LUT révisée tient
compte des trois composantes principales de la réflectance de télédétection que sont (1) la rétrodiffusion
élastique de la lumière par les molécules d’eau et par les particules en suspension,
(2) la diffusion Raman (inélastique) par les molécules d’eau et (3) la FCIS. Les résultats de
Rrs,f normalisées avec la nouvelle méthode présentent une différence de dispersion moyenne
par rapport à celle obtenue par l’application de la méthode de Morel et al. (2002) de l’ordre
de -15 %. Des différences significatives, de l’ordre de -22 %, sont observées à de grands angles
d’observation et d’éclairement (> 55 %).
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Genetic control of tolerance to salinity in Medicago truncatula / Contrôle génétique de la tolérance au stress salin chez Medicago truncatulaForoozanfar, Maryam 26 May 2013 (has links)
Parmi les contraintes abiotiques la salinité est considérée comme un problème majeur, qui affecte le fonctionnement des plantes, en particulier leur croissance et leur rendement. Afin d’étudier le contrôle génétique de la tolérance à la salinité chez Medicago truncatula, plante modèle de la famille des légumineuses, deux expérimentations ont été réalisées. La première expérimentation visait à étudier l’effet de la contrainte saline sur différents paramètres morpho-physiologiques pour un panel de génotypes de M. truncatula afin de déterminer les traits de phénotypage pour la tolérance à la salinité. Les génotypes A17, TN1.11, DZA315.16, A20, TN1.12 et F83005.5 ont été sélectionnés parmi des lignées originaires de différents pays méditerranéens, qui ont été déjà séquencées (http://www1.montpellierinra.fr/BRC-MTR/mauguio/mauguio.php). Les génotypes ont été étudiés sous 6 traitements salins (0, 30, 60, 90,120 et 150 mM NaCl) dans un essai factoriel sous forme de blocs complets aléatoires en trois répétitions. L’analyse de la variance montre des différences significatives entre les niveaux de salinité et une interaction entre les génotypes et les traitements salins concernant la plupart des caractères étudiés. Le génotype « DZA315.16 » présente les valeurs les plus importantes concernant les effets principaux pour les caractères morphologiques alors que « TN1.11 » présente les valeurs les plus faibles. La projection verticale de la surface foliaire de la plante (Leaf Area=LA), significativement corrélée à la biomasse des plantes, apparaît comme un trait d’intérêt pour le phénotypage de la tolérance à la salinité. La concentration saline la mieux adaptée pour démontrer les différences parmi les lignes étudiées se situe entre 90 et 120 mM NaCl. Le génotype « TN1.11 » contrairement à « DZA315.16 » et à « Jemalong-A17 » présente un maintien de la surface foliaire de la plante en réponse à la salinité. Pour la deuxième expérimentation, une population de cent lignées recombinantes (Recombinant Inbred Lines=RILs) produite par le croisement entre « TN1.11 » et « Jemalong-A17 » a été retenue pour l’analyse du contrôle génétique de la tolérance à la salinité. Les RILs ont été développés par la méthode de descendant mono graines (Single Seed descent= SSD) jusqu’ à la génération F6 à l’INP-ENSAT, France. Le plan d’experimentation est « Spli plots » , sous forme de blocs randomisés avec trois répétitions et deux conditions : traitement salin (100 mM NaCl) et témoin (eau). L’expérience a été menée pour déterminer la variabilité génétique et pour identifier les QTLs contrôlant les caractères morphologiques et physiologiques chez la population des lignées recombinantes (RILs). L’analyse de la variance a montré une large variation génétique et une ségrégation transgressive pour les caractères étudiés. La différence entre la moyenne des RILs et la moyenne de leurs parents n’est pas significative concernant tous les caractères étudiés dans les deux conditions, ce qui montre que les RILs utilisées dans notre expérimentation sont représentatives de toutes les lignées recombinantes possibles du croisement « TN1.11 x Jemalong-A17 ». 21 QTLs ont été détectés dans la condition témoin et 19 QTLs ont été identifiés sous contrainte saline (100 mM NaCl). Le pourcentage de la variance phénotypique expliqué par les QTLs varie entre 4.60% et 23.01%. Certains de ces QTLs sont spécifiques à la condition saline, ce qui démontre l’existence du contrôle génétique de la tolérance à la salinité chez M. truncatula ; tandis que les autres ne sont pas spécifiques et contrôlent un même caractère dans les deux conditions. Des QTLs superposés concernant différents caractères ont été aussi observés. Les résultats fournissent des informations importantes en vue de futures analyses fonctionnelles de la tolérance à la salinité chez M.truncatula et pour d’autres espèces voisines. / Among abiotic stresses salinity is considered as a serious problem affecting plant functions especially growth and yield. In order to study the genetic control of salt stress in the model legume Medicago truncatula, two experiments were performed. The first experiment was conducted to study the effect of salt stress on some morpho-physiological parameters in M. truncatula genotypes and to determine the eventual use of some traits as tolerance criteria. Genotypes including A17, TN1.11, DZA315.16, A20, TN1.12 and F83005.5 are selected through a sequenced lines collection (http://www1.montpellierinra.fr/BRC-MTR/mauguio/mauguio.php) which are originated from different Mediterranean countries. Genotypes were studied under 6 salinity treatments (0, 30, 60, 90,120 and 150 mM NaCl) in a factorial design based on randomized complete blocks with three replications. Analysis of variance show significant differences among genotypes, salinity levels and interaction between genotypes and salt treatments for most of studied traits. “DZA315.16” genotype presents the highest main effect values for morphological traits whereas”TN1.11” has low values. Vertically projected leaf area (LA); show the highest variability through all studied salt concentrations. The best concentration to find differences between parental lines is 90 to 120 mM Nacl. A segregating population of recombinant inbred lines (100 RILs) of M.truncatula derived from a cross between TN1.11 and Jemalong-A17 was used for the second experiment. RILs were developed by single-seed descent until F6 generation at the INP-ENSAT, France. The experiment was undertaken to determine the genetic variability and to identify QTLs controlling several traits related to plant growth and physiology, in the population of recombinant inbred lines (RILs). Analyses of variance showed a large genetic variation and transgressive segregation for the traits studied. The difference between the mean of RILs and the mean of their parents was not significant for all of the traits in both conditions, showing that the RILs used in our experiment are representative of the possible recombinant lines from the cross TN1.11 x A17. A total of 21 QTLs were detected under control and 19 QTLs were identified under 100mM salt stress conditions. The percentage of total phenotypic variance explained by the QTLs ranged from 4.60% to 23.01%. Some of the QTLs were specific for one condition, demonstrating that the genetic control of a traits differed under control and salt stress conditions. Some others are non-specific and control a trait in both conditions. Overlapping QTLs for different traits were also observed. The results provide important information for further functional analysis of salt tolerance in M. truncatula
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