Spelling suggestions: "subject:"join -- conservation"" "subject:"join -- konservation""
1 |
Modélisation et optimisation du séchage artificiel du foin en ballesMorissette, René 11 April 2018 (has links)
Le mémoire est composé d'une revue de littérature, de deux articles scientifiques sur le séchage du foin et d'une conclusion générale. La revue de littérature indique que peu de chercheurs ont publié récemment sur le séchage du foin en balles rectangulaires mais qu'il existe quelques modèles de prédiction de la teneur en eau à l'équilibre et du taux d'évaporation (ou désorption) de l'eau en fonction de propriétés de l'air de séchage. Pour le premier article, un montage permettant de sécher 10 couches minces de foin superposées de 50 mm d'épaisseur chacune a été réalisé. Deux modèles de teneur en eau à l'équilibre et deux modèles de taux de transfert d'humidité, en désorption et adsorption, ont été développés pour le séchage du foin de fléole des prés. Le deuxième article présente le développement d'un modèle de simulation, sa validation et certaines estimations dans le contexte d'un séchoir à foin commercial. Pour optimiser le processus de séchage, on a cherché à minimiser le coût total qui incluait l'énergie, les charges fixes du séchoir et une perte de masse sous le seuil visé de 12 % de teneur en eau. Dans la plage 40 à 60 °C, on a observé qu'une température de 45 °C était optimale. L'inversion du flux d'air une fois après trois heures contribuait à réduire le coût de séchage d'environ 10 $/t par rapport à un flux d'air continuellement unidirectionnel, grâce à un foin séché de façon plus homogène. Une recirculation partielle de l'air (par exemple 30 % après l'inversion) améliorait légèrement l'homogénéité de la teneur en eau finale mais apportait peu de bénéfice économique à cause d'un temps de séchage un peu plus long. Un refroidissement en fin de séchage (ventilation finale pendant environ 15 minutes sans chauffage) apportait un léger gain économique (1 $/t). L'intégration d'un tel modèle de prédiction dans un système de contrôle d'un séchoir commercial pourrait améliorer l'efficacité énergétique et faciliter l'atteinte de la teneur en eau finale visée, habituellement 12 %, au moindre coût. En effet, le modèle pourrait signaler en temps réel la température optimale, les moments propices pour inverser le flux d'air, le taux de recirculation d'air approprié et le moment idéal pour fermer le chauffage et compléter le cycle avec une ventilation de refroidissement / The thesis includes a literature review, two scientific papers on hay drying and a general conclusion The literature review shows that few researchers have recently published on baled hay drying but some models have been proposed to predict the equilibrium moisture content and the drying (or desorption) rate of water as function of drying air characteristics For the first paper, an experimental setup was built to dry 10 superimposed 50 mm thick layers Two moisture transfer rate models and two equilibrium moisture content models for timothy, one of each for desorption and adsorption, were developed from new experimental data The second paper presents the development of a simulation model, its validation and several estimations simulating a commercial hay dryer To optimize the drying process, total drying cost was minimized; it included energy, dryer fixed costs, and mass loss when hay is overdried below the target of 12 % final moisture content Within a heated air temperature range of 40 to 60 °C, a level of 45 °C was found to be optimal A single airflow inversion after three hours reduced drying cost by $ 10 /t comparatively to no inversion because hay dried more homogeneously A partial exhaust airflow recirculation (for example 30% after the inversion) improved slightly the final moisture content homogeneity but provided little cost reduction due to a longer drying time A cooling period at the end of drying (final ventilation for about 15 min without heating) provided a slight economic gain (S 1 /t) Such a predictive model could be integrated in a control System for a commercial dryer to enhance thermal efficiency and to reach in a reasonable time the targeted final moisture content, usually 12 %, at the least cost In fact, the model could alert the control System to modify air temperature, to trigger airflow inversion, to modulate air recirculation rate, and to stop heating and complete the drying cycle with a cooling period
|
2 |
Impact du mode de conservation des fourrages sur le métabolisme protéique chez la vache laitièreMartineau, Roger 12 April 2018 (has links)
Le mode de conservation affecte le contenu en glucides solubles et la solubilité de la protéine brute (PB), modifiant ainsi la disponibilité de l'énergie et de la PB dans le rumen, ainsi que le métabolisme protéique chez la vache laitière. Pour étudier ces effets, la récolte d'un champ de fléole des prés a été conservée en foin (Foin), ou en ensilage avec fermentation restreinte (acide formique 85 % ; 6 L/t d'herbe fraîche ; Formic) ou extensive (inoculation bactérienne ; 1,25 x 10u UFC/t ; Inoc). Le contenu en glucides solubles dans l'eau a été le plus faible dans Inoc et le plus élevé dans Foin. La solubilité de la PB a été la plus faible dans Foin et la plus élevée dans Inoc. Des caractéristiques intermédiaires ont été obtenues dans Formic. Six vaches Holstein en lactation et fistulées au rumen ont été réparties selon un plan expérimental en carré latin 3x3 , analysé en carré de Youden dû à la perte des données de deux vaches pour des raisons indépendantes des traitements alimentaires. Le ratio fourrage : concentré a été en moyenne de 55 : 45 et les rations ont différé quant à leur teneur en PB : 12,2, 14,4 et 15,0 % pour Foin, Formic et Inoc, respectivement. Cette disparité n'a pas permis de séparer clairement les effets reliés au mode de conservation de ceux liés à l'ingestion d'azote dans la comparaison Foin versus ensilages (Formic + Inoc). Néanmoins, elle a démontré que l'azote peut être rapatrié efficacement au rumen pour compenser une carence alimentaire. Quant à la restriction de la fermentation dans l'ensilage (Formic versus Inoc), elle a seulement permis de réduire (P <0,04) la concentration ruminale en azote ammoniacal, la teneur en urée lactée et l'excrétion urinaire d'azote uréique, ainsi que d'obtenir un profil fermentaire ruminai de type lipogénique, sans toutefois modifier la sécrétion de gras du lait comparativement à la stimulation de la fermentation dans l'ensilage (Inoc).
|
Page generated in 0.0869 seconds