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Évaluation de l'impact de la gestion des forêts communautaires au Cameroun

Tonye, Daniel 13 April 2018 (has links)
Depuis plus d’une décennie, le Cameroun implique dans sa politique forestière, les populations locales dans la conservation et la gestion durable des ressources forestières nationales et la lutte contre la pauvreté. Si le processus de foresterie communautaire (FC) est porteur d’espoir pour certains, il crée des soucis à d’autres à cause des difficultés liées à sa mise en application sur le terrain. L'objectif général de cette étude était d’intégrer les organisations paysannes à l’évaluation de l'impact des forêts communautaires sur les conditions de vie des populations locales au Cameroun. Les résultats d’études précédentes et celles issues d'une enquête conduite dans le milieu d’étude ont fourni une meilleure connaissance de la situation. L’enquête a été menée pour comprendre les difficultés liées à l'acquisition d'une forêt communautaire et les indicateurs de leur impact sur les conditions de vie des populations. Trente deux (32) organisations paysannes qui possédaient des forêts communautaires, et quatre (4) personnes ressources du Ministère de la Forêt et de la Faune (MINFOF) ont été interviewés. Les résultats ont montré que, la durée d’acquisition d’une forêt communautaire est longue (4 ans) pour la majorité des organisations paysannes (OP) (47 %), et les coûts y relatifs sont élevés, variant entre 10 000 000 FCFA et 19 999 995 FCFA, pour 47% des organismes. Les O.N.G. jouent un rôle clé dans l’accompagnement des OP qui ont établies des comités de gestion dans le processus d'acquisition de forêts communautaires. Tous les organismes interviewés font face à des difficultés à élaborer un plan simple de gestion (PSG). 75 % des répondants ont cité le manque d'expertise et de moyens financiers comme obstacles majeurs dans l'exécution de leur PSG. Des problèmes surgissant au sein des organisations sont résolus par les communautés elles-mêmes, alors que ceux opposant les organisations aux entités externes, le sont par une autorité établie. Une observation importante de notre étude est que, toutes les OP acceptent la décision ministérielle qui limite l'exploitation de la forêt communautaire au niveau artisanal. Notre étude indique aussi que, les PSG influencent les conditions de vie des populations locales. Toutefois, des études ultérieures sont nécessaires pour évaluer l'impact écologique des forêts communautaires au Cameroun. / For more than a decade, Cameroon involves in its forest policy, the local communities in the conservation and the sustainable management of the national forest resources and the struggle against poverty. If the process of community forest is a source of hope for some, it could create worries to others because of the difficulties linked to its implementation. The general objective of this study was to integrate the local organizations into the evaluation of the impact of community forest management on the living conditions of local communities in Cameroon. Results of previous studies and a survey conducted in the country revealed clues knowledge of the situation. The survey was conducted to understand the difficulties linked with the acquisition of a community forest and the indicators of their impact on the living conditions of the populations. Thirty two farmers’ organizations which owned communities forests, and four resource persons of the Ministry of forest and fauna (MINFOF) were interviewed. Results showed that, the duration needed to acquire a community forest is long (4 years) for the majority of the organizations (47 %), and the related costs were high, varying between 10 000 000 fcfa and 19 999 995 fcfa, for 47% of the organizations. NGOs played key role in accompanying the organizations who have an established management comity in the process of community forest acquisition. All the interviewed organizations faced difficulties in elaborating their simple management program (SMP). Seventy five per cent (75 %) of the referees quoted the lack of expertise and financial means as main obstacles in the execution of their SMP. Problems rising within the organization are solved by the communities themselves, while those opposing the organizations and external entities are solved through an established authority. A major observation of our study is that, all the organizations agree with the ministerial decision to limit the exploitation of community forest to an artisanal one. Our study reveals also that, SMP has effects on the living conditions of the local communities. But, subsequent studies are necessary to investigate the ecological impact of community forest in Cameroon.
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Analyse sociologique des causes de la marginalisation des communautés locales et examen des conditions et conséquences de leur capacitation dans la gouvernance forestière au Cameroun

Nlend V, Georges Boniface 06 February 2019 (has links)
La plupart des travaux réalisés depuis une vingtaine d’années sur la gouvernance forestière au Cameroun ont [exhaustivement] analysé l’économie forestière camerounaise, en en relevant particulièrement les dimensions problématiques et les aspects dysfonctionnels que Greenpeace (2007) résume en parlant d’un authentique échec. Ces travaux présentent un tableau détaillé qui indique entre autres constats rémanents, que le pouvoir de décision et les compétences de conduite des affaires sont plus que jamais confisqués dans les logiques néo-patrimoniales portées par les autorités étatiques et les élites, au détriment des populations indigènes et des communautés villageoises dont les diverses incompétences chroniques (intellectuelles, techniques, citoyennes et politiques) sont cependant atténuées par l’action de veille déployée par les organisations de la société civile. Cependant, ces travaux ne produisent pas un cadre général d’explication dans lequel l’ensemble des dysfonctionnements relevés s’articulent et se structurent. C’est cette omission théorique fondamentale de la recherche que vise à combler la présente thèse consacrée à l’analyse sociologique des causes de la marginalisation des communautés locales dans la gouvernance forestière au Cameroun, notamment à travers l’opérationnalisation d’une perspective d’explication socio-historique et d’une approche conceptuelle qui s’inscrivent dans la profondeur de la théorie critique et de l’économie politique. En effet, le souci de cette thèse –non monographique et essentiellement théorique –est de débusquer les logiques opératoires incarnées par les différents Régimes des forêts qui ont été pratiqués au Cameroun depuis l’époque coloniale allemande jusqu’à la Réforme dite environnementale et participative de 1994, avec l’objectif d’identifier les déterminants sous-jacents qui structurent la marginalité endémique des communautés locales, tout en favorisant aujourd’hui l’éclosion de dynamiques non étatiques de capacitation des communautés villageoises. Construite sur le concept de “contraintes structurelles”, notre thèse suggère une analyse novatrice dont la préoccupation est de proposer une explication générale des “trends séculaires” (Immanuel Wallerstein, 2000) qui soutendent l’exploitation industrielle des ressources forestières telle qu’elle s’est déployée jusqu’ici dans la modernité politique camerounaise. De l’analyse des données, il apparait qu’au regard du passage factice du régime colonial de la collectivité politique camerounaise au statut d’État indépendant, l’ouverture de l’activité industrielle forestière aux indigènes n’a jamais été concluante, notamment à cause de la rupture paradigmatique manifestée par l’irruption d’une modernité capitaliste dont les indigènes n’avaient jamais ni élaboré le projet, ni tenu les leviers opérationnels, autrement dit de l’opposition structurelle originaire qui plaçait la propriété des institutions, du pouvoir, du capital, bref toute la structure de l’économie forestière capitaliste et tout le système de la production forestière industrielle aux mains des Européens et des élites indigènes qui leur succèdent. En d’autres termes, la manifestation de dysfonctionnements irréductibles –dont la marginalisation des communautés villageoises semble être l’une des expressions les plus emblématiques –dans la mise en oeuvre des réformes trouve ultimement son explication dans l’abstraction historique des réformes du contexte dans lequel elles sont destinées à s’appliquer. Fondée sur la réflexivité critique et développée en examinant la structure de déploiement de l’histoire, l’originalité de notre thèse est de proposer une démarche radicale d’analyse de ce phénomène constamment établi par la littérature scientifique des vingt dernières années, en en révélant sa structuration complexe ainsi que son articulation à l’historicité problématique de la collectivité politique africaine moderne. En effet, à cause du caractère total de la violence coloniale et des conditions exogènes de naissance de l’État africain moderne, mais également de la cristallisation des modes arbitraires de conduite des affaires publiques et de gestion des ressources collectives et de l’enracinement structurel de la corruption, l’exploitation industrielle de la forêt va se déployer au détriment de la biodiversité et des systèmes écologiques, et surtout sur l’exclusion des communautés indigènes qui, au-delà de la profonde déstabilisation dont elles sont victimes du rapport colonial et capitaliste à la forêt, ne bénéficient d’aucune retombée substantielle et durable, tant sur le plan politique et de la participation citoyenne que sur le plan de la viabilité matérielle et des conditions socio-économiques de vie.

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