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La détermination zéro dans un corpus de journaux zaïrois (1990-1991): étude descriptiveOkamba, Paul January 2000 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le e variable dans le double doublage francophone : à la recherche des normes et usages des doubleurs québécoisCarpentier, Émilie 27 January 2024 (has links)
Le double doublage francophone donne lieu à deux doublages différents pour un même film américain : un doublage français et un doublage québécois. Issue de la législation des deux aires géographiques, cette pratique donne l'occasion inégalable d'analyser les deux doublages produits d'un point de vue sociolinguistique. Au Québec, la langue du doublage est souvent nommée « français international », mais en vérité, il n'existe pas de source décrivant officiellement les normes prescriptives ou objectives de ce français, qui est davantage une idéologie (Sanders, 1996, p. 113) qui découle des représentations que les doubleurs ont de la langue française. Il a déjà été démontré que la langue du doublage québécois est particulière en raison du désir des doubleurs d'employer un français à la fois ancré au Québec et délocalisé, qui sont deux objectifs difficilement conciliables (Reinke et Ostiguy, 2012, Reinke et al.,2017 et 2019). En effet, il semble avoir dans le doublage québécois peu de traits de la variété québécoise, et ce, même si plusieurs de ces traits sont aujourd'hui acceptés en variété soutenue. Afin de connaître quel type de norme est suivi par les doubleurs, endogène ou exogène, l'étude du e variable est pertinente, principalement à cause de sa variation diatopique (Côté, 2012, p. 260) et diaphasique (Lucci, 1978, p. 46). Afin de nous éclairer sur les normes objectives suivies par les doubleurs, nous analyserons les usages des doubleurs quant à cette variable linguistique dans un corpus de transcriptions de 11 films et séries télévisées. La réalisation du e variable sera analysée selon la provenance géographique du doublage, la formalité de la situation de communication et le genre cinématographique. / The French language "double dubbing" phenomen on gives rise to two different dubbing tracks for the same American movie: a French dubbed version from France and one from Québec. As a result of legislation in the two geographical regions, this practice provides an unparalleled opportunity to study the two dubbings from a sociolinguistic point of view. In Québec, the language of dubbing is often called "international French", but in reality, there exists no source officially describing the prescriptive or objective norms of this particular French, which is more of an ideology (Sanders, 1996: 113) originating from the dubber's representations of the French language. It has already been shown that the language of the Quebec dubbing is peculiar, due to the dubbers' desire to use a language both rooted in Québec and delocalized, which are two objectives that are difficult to reconcile (Reinke et Ostiguy, 2012, Reinke et al., 2017 et 2019). Indeed, Québec's dubbing seems to offer few features typical of Québec's French, even if several of these traits are now accepted in formal speech. In order to elucidate what type of norm is followed by the dubbers, endogenous orexogenous, the study of variable e is relevant, mainly because of its diatopic (Côté, 2012,p.260) and diaphasic variation (Lucci, 1978, p. 46). In order to shed light on the objective norms followed by dubbers, we will study how they use the variable e in a corpus composed of the transcriptions of 11 films and television series. The usage of the variable e will be analyzed according to geographical origin of the dubbing, register and film genre.
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"Prends du temps pour toi" : étude sémantique de corpus sur les origines et la constitution des principaux usages linguistiques autour de la notion de temps pour soi en françaisLemire, Anthony 28 September 2023 (has links)
Cette étude de sémantique lexicale prend racine dans l'intuition qu'il existe, aujourd'hui, un ensemble de faits d'expérience qu'on appelle en français « temps pour soi », évoqués par l'usage de certaines combinaisons lexicales qui présentent des caractéristiques communes sur le plan sémiosémantique. Elle porte ainsi sur les origines et les usages, en français contemporain, de l'expression temps pour soi et de combinaisons apparentées (moment à nous, minute à lui, journée pour elle, soirée à nous, etc.). Réunies dans un seul objet sémiosémantique -- la configuration lexicale TEMPS + pour/à + SOI --, les usages des combinaisons sont analysés selon trois aspects de la valeur définis par l'auteur : la valeur différentielle, la valeur référentielle et la valeur combinatoire. L'étude s'appuie principalement sur deux corpus qui rassemblent près de 40 000 occurrences produites entre 2000 et 2018 tirées d'articles de presse et de publications de forums en ligne. Des corpus secondaires composés d'articles de dictionnaires et de textes produits à partir du 17e siècle, ainsi que des corpus oraux constitués à partir des années 1970, sont également employés pour documenter les origines historiques des usages des combinaisons à l'étude. Les productions linguistiques sont analysées dans une perspective diachronique et diaculturelle, dans laquelle sont comparés les usages au Canada et en Europe. Les résultats montrent qu'il se constitue actuellement et depuis très récemment une notion de temps pour soi, qui correspond de manière générale à une période de temps dont bénéficie un individu qui y investit une signification personnelle. Faisant saillie par rapport aux exigences attentionnelles du travail et de la famille, le temps pour soi, tel qu'il est évoqué à travers l'usage de combinaisons lexicales privilégiées (par exemple prendre du temps pour soi), est conçu de plus en plus sous un angle agentif dans lequel le sujet est pourvu d'un pouvoir d'agir sur « son temps » en le dotant d'une finalité. Les usages des combinaisons à l'étude mettent en évidence une attention croissante portée sur la place de l'individu dans la conciliation des exigences attentionnelles de la vie quotidienne. Au terme de cette recherche, nous proposons d'appeler chrononomie cet aménagement temporel des sphères de vie, que les pratiques linguistiques, telles que l'usage de l'expression temps pour soi, concourent à réaliser. / This lexical semantic study is rooted in the intuition that people have experience of what in French is called "temps pour soi", or "time for oneself", and that this experience is evoked by the use of certain lexical combinations that manifest common semio-semantic characteristics. It focuses on the origins and the uses of the expression temps pour soi and other related phrases in contemporary French (moment à nous, minute à lui, journée pour elle, soirée à nous, etc.). Gathered into a single semio-semantic object, the lexical configuration TEMPS + pour/à + SOI, these combinations are analyzed in both their internal constitution and their uses through the lens of three different aspects of the notion of value that are defined by the author: differential value, referential value, and combinatorial value. The study is based on two substantial corpora of about 40 000 occurrences produced between 2000 and 2018 in news articles and online forum publications. Secondary corpora comprising dictionary articles and various texts published since the 17th century, along with oral corpora compiled since the 1970's, are also used to document the history of the combinations under study. The linguistic productions are analyzed from both a diachronic and diacultural perspective, in which uses from French-speaking areas in Canada and Europe are compared. The results show the recent constitution (second half of the 20th century) and current development of the notion of "temps pour soi", which generally corresponds to a resource that benefits an individual who invests it purposefully in themself. In contrast to the dimensions of work and family, "temps pour soi", as evoked through the use of favoured lexical combinations such as prendre du temps pour soi, is increasingly construed from an agentive perspective in which the subject holds the ability to act on their "own time" by giving it an aim. The uses of the combinations under study highlight an increasing prioritization of the individual over other considerations in reconciling the various demands made on one's attention in daily life. The study leads to the proposal of the term chrononomy to denote the temporal organization of the various spheres of life, which linguistic practices such as the use of expressions in the ambit of "temps pour soi" help to achieve.
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