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Français médiéval en diachronie : du corpus à la langue (mémoire de synthèse)

Prévost, Sophie 08 July 2011 (has links) (PDF)
Le mémoire de synthèse de mon HDR (" Français médiéval en diachronie : du corpus à la langue ") propose une réflexion organisée selon les quatre axes qui structurent mes recherches depuis plusieurs années. Tout d'abord, le fait de travailler sur le français médiéval, langue dépourvue de locuteurs, exige de développer une méthodologie spécifique. De même, second point, envisager la langue dans une perspective diachronique suppose d'adopter une démarche permettant de rendre compte de l'évolution des phénomènes langagiers considérés, en accordant une attention particulière au facteur temps, décliné en termes de durée et de rythme des changements. Par ailleurs, si le recours au corpus s'impose pour qui travaille sur une langue sans locuteurs, la tradition de travail sur les textes a néanmoins été largement renouvelée par la numérisation des textes et la linguistique de corpus. Ce point nous conduit à la quatrième thématique développée dans ce mémoire, l'activité de classification. Celle-ci est envisagée du point de vue de l'enrichissement des corpus ainsi que de l'évolution des constructions et des changements de classe. C'est dans cette perspective qu'est abordée l'évolution du sujet pronominal, des constructions détachées, des éléments initiaux ainsi que l'émergence des marqueurs discursifs et de topicalisation.
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Expression et position du sujet pronominal du 12ème au 14ème siècle : une approche quantitative(recherche inédite)

Prevost, Sophie 08 July 2011 (has links) (PDF)
La recherche inédite " Expression et position du sujet pronominal du 12ème au 14ème siècle : une approche quantitative " poursuit et exemplifie la réflexion proposée dans le mémoire de synthèse (" Français médiéval en diachronie : du corpus à la langue " http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00667107), tant en ce qui concerne la problématique du changement et de la variation que celle des corpus numérisés et enrichis et des stratégies mises en oeuvre pour les exploiter.
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Étude sémantique de baron et chevalier (XIIe-XVe siècle) : essai de méthode pour les dénominations féodales / A semantic study of baron and chevalier (XIIe-XVe siècle) : method suggestion for the feudal names

Geylikman, Zinaida 28 November 2017 (has links)
Le point de départ de la thèse est une interrogation sur l'importance de la variation du sémantisme en français médiéval entre les différents genres textuels au cours du Moyen Âge. L'étude a été menée sur plusieurs dénominations féodales dont il s’agit de déterminer le contenu sémantique et son éventuelle évolution du XIIe au XVe siècle. La recherche s'appuie sur un corpus comportant des textes de genres suivants : chansons de geste, romans, chroniques et textes documentaires. L'analyse du sémantisme des dénominations étudiées se fait par le biais de l'étude des occurrences relevées au cours du dépouillement exhaustif, automatique ou manuel, de la totalité des textes de notre corpus. Deux angles sont adoptés lors de l'analyse : l'étude du co-texte linguistique des occurrences et l'étude du contexte narratif de leur apparition. En raison des dénominations étudiées, qui appartiennent pleinement au vocabulaire de la féodalité, l'analyse linguistique ne se sépare pas des travaux d’historiens et de littéraires concernant l'évolution de la société féodale et les textes de notre corpus. Au terme de la thèse sont apparus nettement des régularités dans les évolutions des emplois et du contenu sémantique des dénominations étudiées, ce qui démontre la nécessité d'intégrer la question des genres textuels dans les études sémantiques. Au-delà de résultats pour ces dénominations, il s’agit l'expérimentation d'une méthode pour la sémantique du français médiéval. / The starting point of our thesis was the examination on the importance of semantic variations in Medieval French throughout different text genres during the medieval period. It was based on the study of several feudal names; the aim of the research was to point out their semantic structures and eventual change from the 12th to the 15th century. The corpus that we used consisted of texts of following genres: Epic texts, chivalry romances, chronicles and documentary texts. We analysed all texts by manual or automatic counting of all examples of the investigated names. Two perspectives were adopted: the study of the linguistic co-text of the names and that of narrative context of their use. Given the nature of the studied names, which are integrated in the feudal vocabulary, the linguistic analysis was completed by historical and literary studies on the feudal society and the texts of the corpus. The research pointed out clearly a number of regularities in the uses, semantic structures and linguistic change of the studied names; it confirms the relevance to consider the variation of text genre in semantic studies. Beyond the results for the examined names, our thesis suggests a method for Medieval French semantic studies.
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Langues de bois, de pierre et de verre : Histoire du langage épigraphique et de son passage du latin au français (Ouest de la France, XIIe-XIVe siècles) / Language in Wood, Stone and Glass : History of Epigraphical Language and Its Shift from Latin to French (Western France, XIIth-XIVth c.)

Ingrand-Varenne, Estelle 29 March 2013 (has links)
À la croisée des études historiques et linguistiques, cette recherche vise à saisir le fonctionnement du langage et des langues dans les inscriptions médiévales, en tant qu'institution et pratique sociale, angle sous lequel elles n'avaient jamais été abordées. Les méthodes sociolinguistiques et d'analyse de discours y sont privilégiées pour traiter un corpus de 678 textes épigraphiques des XIIe-XIVe siècles de l'Ouest de la France. Les inscriptions sont un moyen de communication écrite avec un but de conservation de la mémoire et de transmission de l'information au public large, prenant place dans un matériau le plus souvent durable. À cette fin, elles utilisent des moyens langagiers et graphiques (des codes) qui leur sont propres et qui permettent de parler d'un « discours épigraphique ». Ces codes sont la brièveté, l'emploi des formules, des déictiques et l'usage des majuscules. En parallèle, le discours épigraphique a recours aux éléments de la rhétorique, montre une recherche esthétique et élabore une pragmatique. Au cours des XIIe- XIVe siècles, ce discours, jusque là en latin, accueille la langue romane, comme les autres sources écrites. Cette période est un « tuilage », car les deux langues cohabitent. Le français apparaît d'abord dans des mots isolés, puis à l'échelle de textes entiers, selon des chronologies variables suivant les régions. Ce changement linguistique est dû à de nouveaux acteurs de la communication, plus nombreux et plus diversifiés : les laïcs. Par l'entremise des inscriptions, le français pénètre publiquement et durablement dans des espaces où il n'était qu'oral, ceux de la sphère religieuse, et modifie ainsi son statut sociolinguistique. / This dissertation examines twelfth-to-fourteenth-century inscriptions in the west of France in order to understand how language was used, both as an institution and as social practice. The theoretic background is drawn from linguistic trends such as discourse analysis and sociolinguistics, and as a result, it is situated at the intersection of history and linguistics. Inscriptions, as a form of written communication, present durable messages preserved in stone, glass, metal, wood... These epigraphic messages use specific linguistic and graphic means (codes) that may be understood as a type of "epigraphic discourse." The codes consist of brevity, formulae, deictic words, and the use of capital letters. At the same time, the authors of inscriptions demonstrate an aesthetic and pragmatic use of rhetorical figures. Latin is the predominant language. However, a few noteworthy examples of inscriptions in French begin to appear in the twelfth century. The use of French for inscriptions becomes a widespread phenomenon from the second half of the thirteenth century onwards, but Latin does not disappear. At first, only a few words of an inscription are in French. Then, the vernacular is used for the entire text. This linguistic shift from Latin to French suggests the introduction of new actors in written communication: lay people. As the use of French for inscriptions increased, vernacular epigraphic texts begin to appear in ecclesiastical spaces, where the vernacular had only been used orally. Epigraphy allowed for sustainable exhibition of the vernacular language and, thus, provided French with a prestige that increased the language's perceived sociolinguistic status.

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