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Portrait d'une ville face à une épidémie : l'organisation urbaine en temps de peste : Aix-en-Provence, 1586-1587 / Organisation urbaine en temps de peste : Aix-en-Provence, 1586-1587Barry, Geneviève 25 April 2018 (has links)
A Aix-en-Provence en l'an 1586, débute une des multiples épidémies de peste qui se sont manifestées tout au long de l'Ancien Régime. La peste, LA maladie par excellence de cette période, a marqué pendant des siècles les attitudes et les comportements des hommes. Si lors des premières épidémies de la fin du Moyen Âge, les riches des villes atteintes s'enfuirent dans leur bastide pour se protéger de ce fléau, les dirigeants prennent rapidement conscience que de laisser la ville aux mains des pauvres n'est pas la meilleure solution: ils vont donc mettre en place diverses mesures afin de contrer cette maladie. Alors qu'habituellement, la prise en charge de l'organisation pour lutter contre la peste revient à la municipalité, l'exemple d'Aix-en-Provence, ville où siège le Parlement de Provence, permet de constater que les parlementaires, combinant leurs efforts à ceux des consuls, jouent un grand rôle dans cette organisation, tant sur le plan de l'administration, de l'information, de la santé, du ravitaillement et du logement que de la police. En premier lieu, c'est pour se protéger que les mesures contre la peste sont instaurées; et dans un second temps, pour la combattre. Ainsi, pour autant que la sécurité sanitaire des parlementaires n'est pas compromise, ce sont eux qui prennent en charge les mesures pour combattre l'épidémie; mais dès que le danger de contagion se précise pour les parlementaires, ils quittent Aix et délèguent aux consuls la responsabilité de l'organisation pour lutter contre la peste. Cette lutte est principalement basée sur l'augmentation des mesures policières, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la ville. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Stratégies socio-économiques et capital accumulé chez les procureurs au parlement de Provence : l'exemple de Jean de Pontevès (1541-1580)Bilodeau, Josée 25 April 2018 (has links)
Jean de Pontevès, procureur au parlement de Provence entre 1571 et 1580, appartient à une famille originaire du village de Saint-Maximin, dont la tradition dans le monde de la robe remonte au début du XVIe siècle, soit avec la création du parlement, moment où les carrières judiciaires sont ouvertes. On ne pouvait donc trouver de meilleur terrain d'étude que celui de la ville d'Aix-en-Provence, afin d'en connaître un peu plus sur la place occupée dans la société d'Ancien Régime par les procureurs au parlement. Dans la société urbaine du XVIe, la position sociale que l'on tient repose en bonne partie sur le capital économique et symbolique accumulé avant soi. Une stratégie de promotion sociale impose donc que chaque génération s'occupe d'augmenter ce capital, particulièrement fragile chez les classes moyennes pour lesquelles se contenter de maintenir les acquis risque à tout moment d'annuler les efforts consentis par les prédécesseurs. Parce qu'il était conscient de la tradition à laquelle iI appartenait et parce qu'il était soucieux de rétablir le statut social de la famille de Pontevès, Pierre, le père de Jean, élabora différentes stratégies afin de remédier à la dégradation de cette dernière, détérioration qui s'était produite avec sa propre génération. Ce chef de famille tabla donc sur l'accumulation et la transmission d'un capital symbolique et économique, afin que ses fils puissent gravir les échelons menant à la réussite socio-économique, voire à la haute magistrature et, avec un peu de chance, à la noblesse. À la mort de son père, Jean a repris la succession à la tête de la famille de Pontevès. Bien qu'il ait maintenu son rang, ce dernier n'a pourtant pas réussi à améliorer la qualité de vie des de Pontevès. Il faut voir que les stratégies savamment planifiées n'étaient pas suffisantes pour se hisser dans la hiérarchie sociale. Bien sûr, le passage par le monde judiciaire constituait l'une des passerelles les plus utilisées et les plus efficaces, mais il fallait plus que de l'argent judicieusement investi dans un premier office, plus que des propriétés foncières et plus que des études de droit, pour conduire une famille vers les sommets de la magistrature en trois ou quatre générations. En d'autres mots, rien n'était vraiment garant d'une réussite en terme de prestige sociale, puisque la plupart du temps, iI fallait composer avec les circonstances de la vie. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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