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Développement, implantation et évaluation d'une intervention de promotion de la consommation de fruits et de légumes dans la population adulte françaiseGuillaumie, Laurence 16 April 2018 (has links)
Ce projet a consisté en le développement, l'implantation et l'évaluation d'interventions visant la consommation d'au moins cinq portions de fruits et de légumes par jour chez des personnes ayant l'intention d'adopter ce comportement mais ne le faisant pas. Tout d'abord, une revue systématique de la littérature a été réalisée afin d'identifier les déterminants de la consommation de fruits et de légumes (CFL). Un total de 23 études a été identifié. Les déterminants les plus fréquents étaient l'habitude, l'intention, le sentiment d'efficacité personnelle et la connaissance. La régulation du comportement est aussi apparue comme un déterminant mais n'a été testée que dans une étude. Prenant en considération ces résultats et le degré élevé de motivation de la population visée, le sentiment d'efficacité personnelle ainsi que la planification de l'action et de la gestion de l'action ont été les cibles principales des interventions. Ensuite, 319 participants âgés de 20 à 65 ans ont été aléatoirement distribués dans quatre groupes : 1) une intervention basée sur la planification de l'action et de la gestion de l'action (PA); 2) une intervention basée sur le développement du sentiment d'efficacité personnelle (DEP); 3) une intervention combinant ces deux approches (IC); et 4) un groupe témoin. Un total de 163 participants a retourné les questionnaires avant et après l'intervention et à trois mois de suivi. À trois mois de suivi, comparée au groupe témoin, la CFL a augmenté de façon significative dans les groupes PA et IC (respectivement, 1,5 et 1,9 portion par jour). La plupart des variables psychosociales ont significativement augmenté, à l'exception du sentiment d'efficacité personnelle associé à la consommation de légumes. De plus, le changement de CFL est apparu médié par le changement d'intention de consommer des fruits et le changement dans la planification de l'action de consommer des légumes. En conclusion, les interventions basées sur la planification de l'action et de la gestion de l'action sont apparues efficaces pour augmenter la CFL, qu'elles soient associées ou non au DEP. Les interventions futures devraient privilégier cette approche pour favoriser le passage de l'intention à l'action de consommer des fruits et des légumes.
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Associations entre les apports en légumes et fruits et la présence d'altérations glycémiques chez les femmes avec un antécédent de diabète gestationnelMercier, Roxanne 24 April 2018 (has links)
Les femmes avec un antécédent de diabète gestationnel (DbG) sont plus à risque de diabète de type 2 (DbT2). Ainsi, certaines études se sont intéressées aux associations entre les apports alimentaires et le risque de DbT2 en période post-partum chez cette population. Par contre, à notre connaissance, aucune étude n’a évalué ces associations avec les apports en légumes et fruits (LF) chez ce groupe. Ainsi, l’objectif général de ce projet de maîtrise est d’évaluer l’association entre la consommation de LF et la présence d’altérations glycémiques chez les femmes avec un antécédent de DbG. Pour ce faire, les apports alimentaires en LF ont été évalués entre les femmes présentant ou non une altération glycémique et l’association entre les apports en LF, en légumes et en fruits et la présence d’altération glycémique a été établie. Les analyses ajustées pour l’âge et l’indice de masse corporelle (IMC) ont démontré que les femmes avec une altération glycémique avaient des apports inférieurs en LF et en légumes et non en fruits comparativement aux femmes sans altération glycémique. En considérant les mêmes cofacteurs, les résultats ont démontré que des apports supérieurs en LF et en légumes étaient associés à un risque inférieur d’avoir une altération glycémique, mais les résultats n’étaient pas significatifs pour les fruits. Bref, des apports supérieurs en LF sont associés à un risque inférieur de présenter une altération glycémique chez les femmes avec un antécédent de DbG. Ces résultats semblent davantage être associés aux apports en légumes. Ces analyses ajoutent à la littérature limitée chez cette population à risque et orientent vers des possibles pistes d’action afin de préciser les recommandations nutritionnelles en période post-partum. Des études d’intervention sur la prévention du DbT2 chez cette clientèle sont maintenant essentielles pour établir les liens de causalité et pour objectiver leurs effets à long terme. / Women with prior gestational diabetes mellitus (GDM) are at higher risk of type 2 diabetes (T2D). Therefore, some studies have investigated the association between dietary intake and the risk of T2D in the postpartum period in this population. However, to our knowledge, no studies have evaluated this association with fruit and vegetables (FV) intake in this group. Thus, the general objective of this master’s project is to evaluate the association between FV intake and the presence of glycemic alterations in women with prior GDM. For this purpose, dietary FV intake were assessed in women with and without glycemic alterations and the association between FV, vegetables and fruit intake and the presence of glycemic alterations was evaluated. Adjusted analyses for age and body mass index (BMI) demonstrated that women with glycemic alterations had lower FV and vegetables intake, but not fruit intake compared to women without glycemic alterations. Considering the same cofactors, the results demonstrated that higher intake of FV and vegetables were associated with a lower risk of having glycemic alterations, but the results were not significant for fruits. In summary, higher intake of FV are associated with a lower risk of having glycemic alterations in women with prior GDM. These results appear to be more associated with vegetables intake. Theses analyses add to the limited literature in this higher risk population and possibly help to clarify the nutritional recommendations in the postpartum period. Interventional studies on T2D prevention in this group are now essential to establish a causal relationship and to objectify long-term effects.
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La consommation de fruits et de légumes, les apports en antioxydants et le facteur de croissance analogue à l'insuline-I (IGF-I) et sa principale protéine porteuse (IGFBP-3)Tran, Cong Dung 11 April 2018 (has links)
Une diète riche en fruits et légumes (F&L), des apports élevés en antioxydants, des niveaux sanguins élevés de facteur de croissance analogue à l'insuline-I (IGF-I) et/ou faibles de sa principale protéine porteuse (IGFBP-3) semblent associés à plusieurs maladies chroniques dont les maladies cardiovasculaires et le cancer. Pour mieux comprendre l'étiologie de ces maladies, nous proposons d'examiner la relation entre la consommation de F&L, de trois antioxydants (bêta-carotène, vitamine C et lycopène) et les niveaux plasmatiques d'IGF-I et d'IGFBP-3 (ng/ml) mesurés par ELIS A chez 1 542 femmes pré- ou post-ménopausées âgées de 31 à 81 ans. Les analyses multivariées ont été faites par régression linéaire généralisée. Les résultats sont présentés par quintile (Q) d'aliment ou de nutriment consommé. Nous avons observé qu'une consommation plus grande d'agrumes est associée à des niveaux plus élevés d'IGF-I (Q5 : 215, Ql : 205; P tendance = 0,04) et plus faibles d'IGFBP-3 (Q5 : 4803, Ql : 4960; P tendance = 0,04). De plus, des apports alimentaires plus élevés en vitamine C sont associés à des niveaux d'IGF-I plus élevés (Q5 : 214, Ql : 204; P tendance = 0,02) et à des niveaux d'IGFBP-3 plus faibles (Q5 : 4813, Ql : 4953; P tendance = 0,03). Cependant, aucune association n'a été observée entre la consommation totale de F&L, d'autres groupes de F&L, les apports en bêtacarotène ou en lycopène et les niveaux d'IGF-I ou d'IGFBP-3. Nos résultats suggèrent qu'une diète riche en agrumes et des apports alimentaires élevés en vitamine C sont associés aux niveaux plasmatiques élevés d'IGF-I et faibles d'IGFBP-3.
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Ménopause, obésité et profil de risque métabolique : effets d'une intervention nutritionnelle visant l'augmentation de la consommation de fruits et de légumesLapointe, Annie 17 April 2018 (has links)
La transition vers la ménopause est associée à une modification de la composition corporelle chez la femme menant à une détérioration du profil métabolique et à une augmentation du risque de développer le diabète de type 2, d'où l'importance chez la femme de limiter le gain de poids pendant cette période de la vie. Plusieurs lignes directrices en matières de prévention et de traitement de l'obésité et du diabète de type 2 recommandent la réduction de la consommation de lipides comme principale cible alimentaire. Toutefois, le poids perdu à l'aide des approches de perte de poids axées sur la diminution de la consommation des aliments riches en lipides s'avère difficile à maintenir. De plus, les approches de perte de poids restrictives ont été associées à une augmentation des épisodes d'hyperphagie boulimique et à des symptômes dépressifs, d'où la pertinence de développer de nouvelles interventions de perte de poids non axées sur la restriction et efficaces pour le maintien du poids à long terme. Dans un premier temps, nos travaux ont permis d'approfondir les associations entre le tissu adipeux viscéral et le profil métabolique chez la femme ménopausée et ont démontré que la combinaison d'un tissu adipeux viscéral élevé et d'une faible sensibilité à l'insuline avaient des effets délétères sur les acides gras libres. De plus, l'adiponectine était fortement associée aux composantes du syndrome métabolique et plus particulièrement au métabolisme des triglycérides. Ces résultats soulignent l'importance d'évaluer la répartition du tissu adipeux chez la femme ménopausée ayant un surplus de poids puisqu'une obésité viscérale mène à une détérioration métabolique. Dans un deuxième temps, nos travaux ont démontré qu'une intervention nutritionnelle de perte de poids axée sur des messages positifs et non restrictifs visant l'augmentation de la consommation de fruits et de légumes sans mettre d'emphase sur la restriction en énergie/lipides chez la femme ménopausée n'entraînait pas de perte de poids significative à long terme. Ces résultats suggèrent que ce type d'intervention nutritionnelle de perte de poids ne s'adresse pas à tous et convient probablement mieux aux femmes ayant de bons signaux de satiation.
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Développement, mise en oeuvre et évaluation d'une intervention ciblée visant à promouvoir la consommation de légumes et de fruits chez des collégiens au QuébecBoucher, Danielle 19 April 2018 (has links)
Conçue dans une perspective de promotion de la santé, la recherche à la base de cette thèse porte sur le développement, la mise en œuvre et l’évaluation d’une intervention visant la promotion de la consommation quotidienne d’au moins cinq portions de légumes et de fruits, menée auprès de jeunes adultes québécois aux études collégiales. Dans une première étape, avec la théorie du comportement planifié, des déterminants de l’intention de consommer au moins cinq portions de légumes et de fruits chaque jour ont été identifiés chez 385 participants. L’analyse de régression hiérarchique fait ressortir que la perception du contrôle, l’importance perçue des facilitateurs et des barrières et l’attitude expliquent 75 % de la variance de l’intention. L’ajout de trois variables (régularité perçue, comportement passé, norme descriptive) explique un autre 4 %. Des analyses de régression logistique ont permis d’identifier les croyances pertinentes à utiliser pour définir le contenu de l’intervention éducative. La seconde étape consistait à développer une intervention basée sur ces déterminants, et à la mettre en œuvre au cours d’un semestre scolaire auprès d’un groupe expérimental (n = 167). Le cadre de planification de Bartholomew, Parcel, Kok & Gottlieb (2006) a servi de guide. En troisième, un devis quasi expérimental prétest postest avec groupe contrôle a permis d’évaluer l’effet de cette intervention (n = 344). Les résultats à l’analyse de régression logistique montrent une augmentation significative de 15 % quant au nombre de participants exposés à l’intervention qui atteignent l’objectif de consommation, comparée à ceux du groupe contrôle. Les résultats à l’analyse de covariance révèle un effet significatif (p< 0,05) de l’intervention sur chacun des déterminants psychosociaux. L’effet observé peut être attribuable au changement dans les construits ciblés, selon les analyses de médiation. La régularité perçue de la consommation constitue un médiateur entre l’intention et le comportement au postest. En conclusion, l’intervention structurée selon ce modèle s’est avérée efficace pour accroître le nombre de participants à atteindre l’objectif de consommation ainsi que pour observer un changement significatif dans les déterminants qui y sont associés. Cette démarche pourrait guider les interventions futures dans ce domaine auprès de collégiens québécois. / The background for this project is the promotion of health. It aims at the development, implementation and evaluation of an intervention promoting the daily consumption of at least five servings of vegetables and fruits, by college students. The first step consisted in the identification of the determinants of the intention to consume at least five daily servings of vegetables and fruits, during three months, for 385 students from two Québec CEGEP establishments. The framework for this study was Ajzen’s theory of planned behavior (1991), three constructs from other theoretical models being included. Within a correlation device, a hierarchical regression analysis revealed that 75 % of the variance pertaining to intention was explained by the following factors: perception of control, perceived importance of facilitators and barriers, and attitude. Another 4 % of the variance for intention was accounted for by added variables. Logistic regression analyses allowed the identification of the beliefs that could be used to structure the educational intervention. The second step was the development and implementation of an intervention based on the identified determinants, with an experimental group during one school semester. Bartholomew, Parcel, Kok & Gottlieb’s (2006) intervention mapping protocol, comprising six steps, was the procedure followed. Finally, a quasi experimental pretest postest device was used in evaluating the effects of this intervention (n = 344). The results obtained through a logistic regression analysis showed a significant 15 % increase in the number of participants exposed to the intervention reaching the prescribed goal of a daily consumption of vegetables and fruits, compared those in the control group (p=0.0219). A covariance analysis reveals a significant effect (p< 0.05) of the intervention on all of the psychosocial variables. Mediation analyses reveal that the effects observed can be attributed to the selected constructs. To conclude, the implementation of an intervention structured according to this model has resulted in the increase of the number of participants reaching the daily consumption goal of fruits and vegetables. A significant change in the determinants associated with the consumption behaviour was also observed. Future interventions with Québec college students on this behavior could successfully follow this procedure.
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