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Les transformations dans la dynamique spatiale contemporaine du Québec

Lessard, Isabelle January 2002 (has links) (PDF)
L'économie n'est pas indifférente à l'espace. Sa relation à l'espace se modifie dans le temps, transformant la façon dont les activités s'y structurent, changeant les facteurs de localisation des activités. Pour les territoires, l'enjeu n'est pas d'être influencé par les tendances au changement, mais bien d'être en mesure de toujours prendre part à l'économie dont certaines donnes changent La dynamique spatiale de développement est non seulement la résultante des transformations dans la relation de l'économie à l'espace où les caractéristiques particulières du territoire interviennent, mais aussi le reflet de l'acuité avec laquelle le territoire s'adapte aux changements. Les dernières décennies ont été témoins d'importants changements au point où l'on parle maintenant de nouvelle économie. Bien qu'ils soient continuels dans le temps, il semble s'être produit une coupure qui modifie rapidement l'économie dans un sens différent. Les progrès techniques et technologiques ont réduit considérablement la friction qu'exerçait la distance dans la répartition des activités économiques dans l'espace, ont permis à l'économie de se déployer rapidement à l'échelle du monde, mais ont surtout provoqué une révolution dans le régime d'accumulation qui délaisse les formes de production fordistes vers le post-fordisme. La dynamique spatiale de développement du monde occidental se transforme aujourd'hui sous l'influence de ces trois facteurs de changement inter reliés. Pour les entreprises, les principales conséquences sont la tertiairisation de leurs effectifs et l'accélération des innovations apportées aux produits et aux services qui requièrent une plus grande flexibilité. Cette flexibilité se reflète dans l'organisation des entreprises de même que dans leurs choix de localisation pour conserver leur compétitivité de plus en plus rattachée à l'économie mondiale. Les principales manifestations spatiales de la nouvelle économie sont la polarisation et l'importance renouvelée des économies d'agglomération, la spécialisation des territoires, la ségrégation qualitative de l'espace qui s'accompagne d'importantes disparités entre territoires privilégiés et territoires banalisés dans le choix des localisations, la transformation des relations traditionnelles entre les territoires, notamment la relation centre-périphérie, et la territorialisation de l'économie. L'économie québécoise est également touchée par l'ensemble de ces mutations qui se répercutent dans la façon que sont maintenant structurés les territoires qui composent l'espace provincial. Par contre, on observe que certaines formes ou caractéristiques spatiales contemporaines ne sont pas présentes ou le sont à un degré moindre que ce qui est vécu sur d'autres territoires du monde occidental, notamment chez nos voisins américains. Cela vient d'abord des caractéristiques particulières du territoire québécois, entre autres le fait que la distance demeure pour le Québec une contrainte bien réelle dans l'organisation de l'espace. Cela montre également que l'économie du Québec n'est pas à la marge avancée de cette transition d'un système économique à l'autre en raison des difficultés qu'elle connaît à convertir ses effectifs et à s'intégrer aux grands réseaux d'échanges. On note que les changements les plus sentis se font à une échelle plus petite, alors que la situation semble plus stable lorsque le regard se porte sur l'ensemble provincial. Une analyse plus pointue des composantes territoriales nous montre, par exemple, qu'un nouveau continuum urbain-rural se définit, que des sous-centres se développent et se spécialisent à l'intérieur des agglomérations urbaines ou encore que plusieurs villes non centrales tirent bien leur épingle du jeu. Si tout le système n'est pas basculé, les changements sont par contre assez importants pour en appeler d'un rafraîchissement des modèles d'organisation de l'espace économique. Ce brin de jeunesse devrait particulièrement être attentif au fait que l'économie québécoise se structure sur la base d'un réseau d'agglomérations diversifiées où les villes moyennes ont de l'importance. Il devrait aussi considérer la nécessaire dévolution des moyens de prise en charge locale, puisque c'est bien là que se tissent les conditions de succès de la nouvelle économie-monde.
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Environnement socioculturel et intentions migratoires chez les jeunes du Saguenay

Fortin, Valérie January 2008 (has links) (PDF)
Les travaux menés sur la migration des jeunes au Québec ont fait ressortir le fait que la mobilité géographique des dix-huit à trente-quatre ans est largement associée à leur socialisation lors de leur passage à la vie adulte (Gauthier, 1997 ; Côté, 1997 ; Girard, Gameau et Frechette, 2002). Cependant, le dynamisme social et culturel qui existe dans les villes de taille intermédiaire a rarement été mis en cause dans l'étude du phénomène migratoire. Cette étude se veut une contribution à la réflexion déjà amorcée sur le phénomène de la migration des jeunes des milieux périphériques du Québec vers les grands centres urbains. À la lumière des travaux qui ont souligné que l'animation sociale et l'offre culturelle de la grande ville exercent un pouvoir d'attraction sur les individus au début de la vingtaine, ce mémoire cherche à montrer comment se présente le rapport des jeunes à l'égard de l'environnement socioculturel qui existe dans une ville de taille intermédiaire. Dans l'objectif d'approfondir le processus menant à la migration, nous explorerons plus spécifiquement les intentions migratoires des jeunes. Articulée autour des principes de la théorie de F attraction-répulsion (push and pull), cette recherche vise à faire ressortir l'ensemble des facteurs territoriaux qui interviennent lors de la prise de décision de migrer. À partir des données recueillies auprès de dix-neuf étudiants du Cégep de Chicoutimi, il s'agira de voir si un environnement socioculturel plus modeste, diffus et segmenté comme celui de Saguenay peut répondre aux aspirations et aux exigences des jeunes en matière de sociabilité, de culture et de loisirs. En faisant ressortir leur mode de vie, leurs représentations de l'environnement socioculturel de leur milieu, ainsi que leurs préoccupations en matière de qualité de vie, nous aurons une meilleure connaissance des jeunes des milieux périphériques et des enjeux territoriaux qui interviennent au moment de faire des choix résidentiels, scolaires et professionnels. Ceci nous permettra non seulement de voir s'il existe une dévalorisation des cadres de vie des milieux périphériques, mais également de vérifier si ce facteur peut contribuer au départ des jeunes de Saguenay. À la lumière de notre analyse, on constate que la culture urbaine des grands centres et le cadre de vie métropolitain ne présentent pas une force d'attraction aussi importante que ce que l'on croyait au départ.
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Les découpages géographiques comme outil d'analyse des phénomènes sociaux : l'exemple des intentions migratoires chez les jeunes du Saguenay

Ouellet, Simon January 2007 (has links) (PDF)
La question de la migration des jeunes au Québec est analysée depuis les années 1990 dans le champ des études urbaines et régionales. Ce mémoire sur les intentions migratoires s'insère dans ce courant et, sur le plan méthodologique, à l'intérieur de la tradition des recherches en écologie sociale et en analyse spatiale. De manière pratique, cette étude fait partie d'un projet plus large subventionné par le FQRSC (Fonds québécois de recherche sur la société et la culture) et par le GRMJ (Groupe de recherche sur la migration des jeunes) portant sur les représentations spatiales et les intentions migratoires des jeunes à Saguenay. L'intérêt principal est de mettre en relation des phénomènes sociodémographiques et l'espace social au sein d'une ville moyenne. Pour ce faire, différents découpages géographiques seront testés à l'aide de données provenant d'un sondage. Cette démarche a pour but de comparer les variations de pratiques et de représentations selon plusieurs découpages afin d'évaluer les possibilités de causalité géographique. En plus d'être profitable pour l'équipe de recherche, le mémoire pourra servir de référence en géographie ou en développement régional. Il se veut un outil exploratoire pour bonifier les méthodes et les analyses de géographie sociale sur le territoire de Saguenay. Cette recherche permettra notamment d'établir si les aires sociales, les zones d'appartenance et le cadre bâti constituent des facteurs déterminants dans les pratiques et représentations des jeunes adultes de 20 à 29 ans. Les résultats démontrent que c'est le cadre bâti qui est le plus pertinent pour comprendre le phénomène. Néanmoins, les deux autres découpages permettent d'apporter des précisions complémentaires pour comprendre la mobilité intra-urbaine et les flux migratoires interrégionaux.
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L'influence des villes moyennes sur la géographie sociale des milieux périphériques : l'exemple de la microrégion du Lac-Saint-Jean

Arth, Emmanuelle January 2006 (has links) (PDF)
Les milieux périphériques sont souvent perçus, à tort, comme des milieux caractérisés par les stéréotypes de stabilité et d'égalité (Bouchard: 1990). Or ce «paradigme de l'homogénéité » a été remis en question par Gérard Fortin dans ses études sur le Québec rural (1961, 1971 ; in Bouchard 1990), de même que par les recherches sociodémographiques du Conseil des affaires sociales et de la famille (1989) ou de Pampalon et al (2004). Aujourd'hui, les espaces périphériques et les villes qu'on y retrouve sont donc loin d'être homogènes socialement. La présente recherche a pour objectif d'apporter de nouveaux éléments de compréhension de l'organisation sociale des petites villes moyennes en prenant l'exemple de la microrégion du Lac-Saint-Jean. En d'autres termes, elle tente de comprendre, déterminer et analyser la dynamique sociospatiale des petites villes moyennes du Lac-Saint-Jean. Pour ce faire, deux échelles d'analyse territoriale sont considérées : l'analyse régionale et l'analyse intra-urbaine. Notre problématique s'appuie sur une revue de littérature ayant pour thème la géographie sociale des petites villes moyennes à travers les courants de recherche portant sur les enjeux sociaux associés à l'expansion des métropoles, la définition de la petite ville moyenne et ses liens avec son territoire régional. La méthodologie de la recherche s'inscrit dans le courant de la géographie quantitative, en ce sens qu'elle utilise des méthodes statistiques dans le but de modéliser l'espace régional du Lac-Saint-Jean, de mettre en évidence l'existence ou l'absence de patrons spatiaux au sein des petites villes moyennes et dans l'espace régional. En outre, cette recherche quantitative s'appuie sur les données du recensement de 2001, de Statistique Canada (2001a). À partir de cette base de données, huit indicateurs ont été sélectionnés pour leur pertinence quant à la problématique de la recherche. Ces indicateurs ont été analysés grâce à trois traitements statistiques : analyse de coefficient de variation, classification ascendante hiérarchique et calcul de quotient de localisation. Enfin, les résultats sont géoréférencés à l'aide du système d'information géographique Maplnfo. Les résultats obtenus ont permis de mettre en perspective une forme d'organisation spatiale des petites villes moyennes qui reflète les travaux de l'école de Chicago en ce sens que les caractéristiques socio-économiques, non seulement des petites villes moyennes mais aussi des collectivités locales régionales, se structurent du centre urbain vers la périphérie. En outre, cette structure centre/périphérie s'accompagne d'une dualité entre l'urbain et le rural et ce, tant à l'échelle régionale qu'à l'échelle urbaine. Enfin, la prise en considération du clivage urbain/rural nous invite à considérer le caractère dual de l'organisation des villes moyennes périphériques dans l'ensemble des sphères de développement afin de prévenir les inégalités sociales et les déséquilibres territoriaux.
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Les impacts de l'implantation d'un megaprojet industriel sur le parc intermunicipal de logements : le cas du complexe industriel Alcan a Alma (Saguenay-Lac-Saint-Jean, Québec

Doucet, Chantale January 2000 (has links) (PDF)
L'implantation d'un projet industriel majeur en milieu habité entraîne-t-il des changements sur le parc de logements de la municipalité d'accueil et des municipalités voisines ? Lors de l'implantation d'un projet majeur de développement susceptible d'entraîner des impacts, le processus québécois d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement évalue les changements de façon à promouvoir un développement durable. Or, dans ce processus, les changements résidentiels sont rarement pris en considération et le lien entre l'implantation d'un projet industriel et le logement demeure un phénomène méconnu. Pourtant, le logement, principale composante de la qualité de vie des résidents, est un enjeu majeur de l'aménagement du territoire, de la planification et de la gestion urbaine et du développement des communautés. L'étude d'un cas spécifique, impliquant l'implantation d'un projet industriel majeur en milieu habité, fournit un éclairage nouveau dans le domaine de l'habitation, de l'évaluation environnementale et du suivi des impacts sociaux. En 1998, la municipalité d'Alma (Saguenay-Lac-Saint-Jean, Québec) accueille un projet industriel d'envergure sur son territoire : le complexe industriel Alcan. Tel que décrit dans l'Étude d'impact sur l'environnement, Projet d'aluminerie Aima (SNC-Lavalin, 1997), l'aluminerie de remplacement évaluée à 1,7 milliards de dollars requiert 2 100 travailleurs de la construction lors de la période de pointe sur le chantier et 250 nouveaux travailleurs permanents pour l'exploitation de l'aluminerie. Malgré l'envergure du projet, les impacts sur le parc de logements n'ont pas été envisagés dans l'étude d'impact. En réalité, la variable du logement sera-t-elle modifiée par l'implantation du complexe industriel Alcan? Ce mémoire s'intègre dans le projet de recherche sur la modélisation du suivi des impacts sociaux de l'aluminerie Aima sous la thématique de l'aménagement du territoire. Ce programme longitudinal d'une durée de cinq ans (1997-2002) vise à produire un modèle de suivi des impacts sociaux pour le complexe industriel Alcan. La présente recherche est en quelque sorte un suivi car elle observe, en temps réel, l'évolution du marché résidentiel durant les deux premières années de la construction du complexe industriel Alcan et elle anticipe des futurs changements. Ces observations et ces anticipations ont permis d'identifier des indicateurs pertinents à intégrer dans un modèle de suivi. Pour identifier ces indicateurs, nous avons privilégié la collecte de données déjà existantes sur le logement (Statistique Canada, Société canadienne d'hypothèques et de logement, municipalités et Municipalité régionale de comté (MRC) concernées par le projet industriel, Alcan, etc.). Des observations sur le terrain, des entretiens avec les intervenants du milieu local et régional et des enquêtes viennent compléter les informations manquantes. Ces données sont stockées et analysées dans une base de données géoréférencées pour des fins de surveillance des impacts sur le logement. Dans la recherche, les indicateurs pertinents pour un modèle de suivi sur le logement sont identifiés selon trois étapes: Étape 1 : la réalisation d'un portrait de l'aménagement du territoire et du parc de logements de l'agglomération d'Alma ; Étape 2 : l'exploration des principales tendances de mobilités spatiales sur le territoire et l'estimation du nombre de nouveaux arrivants avec l'implantation du complexe industriel ; Étape 3 : l'identification et l'anticipation des changements engendrés par un projet industriel sur le parc de logements à l'échelle intermunicipale. La première étape positionne les secteurs résidentiels de l'agglomération d'Alma dans leur milieu ; un milieu à la fois industriel, agricole, commercial et touristique. La répartition spatiale du parc de logements, les modes d'occupation du logement, les types de logements, les développements résidentiels, le taux d'inoccupation des logements locatifs, la valeur des logements locatifs, l'état du logement et l'anticipation de la qualité de l'environnement des quartiers par les Almatois sont les indicateurs choisis pour décrire la situation et l'évolution du parc de logements de l'agglomération d'Alma avant l'implantation du complexe industriel Alcan. La deuxième étape de la recherche étudie les mobilités spatiales avant, pendant et après l'implantation du projet industriel. Avant la construction du complexe industriel Alcan, l'agglomération d'Alma enregistre un solde migratoire négatif. Les perspectives démographiques pour les années futures démontrent que cette tendance se poursuivra. Or l'arrivée de nouveaux travailleurs dans le cadre de l'implantation du complexe industriel Alcan vient modifier ces tendances. Avec la méthode des scénarios, nous estimons que près de 2 000 travailleurs provenant de l'extérieur de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean seront présents lors de la période de pointe de la construction du complexe industriel Alcan (été 2000). Les changements résidentiels lors de l'implantation d'une aluminerie en milieu habité constituent la troisième étape du modèle de suivi. L'analyse de l'évolution du parc de logements des municipalités québécoises, qui ont accueilli une aluminerie depuis les dernières années, a permis de distinguer des changements démographiques et résidentiels : croissance de la population, croissance résidentielle, diminution de la proportion de logements locatifs, augmentation dans la revente de résidence et sur la valeur marchande des résidences, stimulation du développement résidentiel, pénurie de logements locatifs et augmentation du coût du loyer. Le suivi de l'évolution résidentielle de l'agglomération d'Alma durant les deux premières années de construction de l'aluminerie démontre des changements similaires: augmentation dans la mise en vente des résidences et dans la construction résidentielle et pénurie de logements locatifs. Des changements au cours des prochaines années sont également anticipés. Des changements imprévus sur le parc de logements de l'agglomération d'Alma ont été identifiés au cours de la recherche. L'utilité d'un suivi sur le parc de logement lors de l'implantation d'un projet industriel en milieu habité est donc démontrée. De plus, la recherche raffine les connaissances concernant les liens entre l'implantation d'un projet industriel, les changements démographiques et les changements résidentiels. L'appropriation de ces connaissances par les acteurs peut améliorer la gestion et la planification urbaine.
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Environnement socioculturel et intentions migratoires chez les jeunes du Saguenay

Fortin, Valérie January 2008 (has links) (PDF)
Les travaux menés sur la migration des jeunes au Québec ont fait ressortir le fait que la mobilité géographique des dix-huit à trente-quatre ans est largement associée à leur socialisation lors de leur passage à la vie adulte (Gauthier, 1997 ; Côté, 1997 ; Girard, Gameau et Frechette, 2002). Cependant, le dynamisme social et culturel qui existe dans les villes de taille intermédiaire a rarement été mis en cause dans l'étude du phénomène migratoire. Cette étude se veut une contribution à la réflexion déjà amorcée sur le phénomène de la migration des jeunes des milieux périphériques du Québec vers les grands centres urbains. À la lumière des travaux qui ont souligné que l'animation sociale et l'offre culturelle de la grande ville exercent un pouvoir d'attraction sur les individus au début de la vingtaine, ce mémoire cherche à montrer comment se présente le rapport des jeunes à l'égard de l'environnement socioculturel qui existe dans une ville de taille intermédiaire. Dans l'objectif d'approfondir le processus menant à la migration, nous explorerons plus spécifiquement les intentions migratoires des jeunes. Articulée autour des principes de la théorie de F attraction-répulsion (push and pull), cette recherche vise à faire ressortir l'ensemble des facteurs territoriaux qui interviennent lors de la prise de décision de migrer. À partir des données recueillies auprès de dix-neuf étudiants du Cégep de Chicoutimi, il s'agira de voir si un environnement socioculturel plus modeste, diffus et segmenté comme celui de Saguenay peut répondre aux aspirations et aux exigences des jeunes en matière de sociabilité, de culture et de loisirs. En faisant ressortir leur mode de vie, leurs représentations de l'environnement socioculturel de leur milieu, ainsi que leurs préoccupations en matière de qualité de vie, nous aurons une meilleure connaissance des jeunes des milieux périphériques et des enjeux territoriaux qui interviennent au moment de faire des choix résidentiels, scolaires et professionnels. Ceci nous permettra non seulement de voir s'il existe une dévalorisation des cadres de vie des milieux périphériques, mais également de vérifier si ce facteur peut contribuer au départ des jeunes de Saguenay. À la lumière de notre analyse, on constate que la culture urbaine des grands centres et le cadre de vie métropolitain ne présentent pas une force d'attraction aussi importante que ce que l'on croyait au départ.
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Les découpages géographiques comme outil d'analyse des phénomènes sociaux : l'exemple des intentions migratoires chez les jeunes du Saguenay

Ouellet, Simon January 2007 (has links) (PDF)
La question de la migration des jeunes au Québec est analysée depuis les années 1990 dans le champ des études urbaines et régionales. Ce mémoire sur les intentions migratoires s'insère dans ce courant et, sur le plan méthodologique, à l'intérieur de la tradition des recherches en écologie sociale et en analyse spatiale. De manière pratique, cette étude fait partie d'un projet plus large subventionné par le FQRSC (Fonds québécois de recherche sur la société et la culture) et par le GRMJ (Groupe de recherche sur la migration des jeunes) portant sur les représentations spatiales et les intentions migratoires des jeunes à Saguenay. L'intérêt principal est de mettre en relation des phénomènes sociodémographiques et l'espace social au sein d'une ville moyenne. Pour ce faire, différents découpages géographiques seront testés à l'aide de données provenant d'un sondage. Cette démarche a pour but de comparer les variations de pratiques et de représentations selon plusieurs découpages afin d'évaluer les possibilités de causalité géographique. En plus d'être profitable pour l'équipe de recherche, le mémoire pourra servir de référence en géographie ou en développement régional. Il se veut un outil exploratoire pour bonifier les méthodes et les analyses de géographie sociale sur le territoire de Saguenay. Cette recherche permettra notamment d'établir si les aires sociales, les zones d'appartenance et le cadre bâti constituent des facteurs déterminants dans les pratiques et représentations des jeunes adultes de 20 à 29 ans. Les résultats démontrent que c'est le cadre bâti qui est le plus pertinent pour comprendre le phénomène. Néanmoins, les deux autres découpages permettent d'apporter des précisions complémentaires pour comprendre la mobilité intra-urbaine et les flux migratoires interrégionaux.
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L'alchimie de l'habiter : une étude de cas sur le territoire, le paysage et l'environnement

Breton, Louis January 2014 (has links) (PDF)
Actuellement, une certaine récurrence des manifestations à propos de l'habiter à travers ses dimensions paysagères, environnementales et territoriales insinuent que les attentes à cet égard sont réellement tangibles et virtuellement porteuses (QUAYLE, 2003). Ces considérations récentes éclairent évidemment la relation habitat-habitant en faisant miroiter les intentions autant individuelles que collectives qui animent la dynamique psycho-socioterritoriale. Pour cette raison, il est évident que chacun(e) procède, par exemple, avec des modes de perceptions et des figures d'impression et d'expression investies de sens, de goûts et de valeurs pour appréhender l'habiter (POULLAOUEC-GONEDEC, 2005). C'est d'ailleurs ainsi que l'habitat s'apprécie de plusieurs façons et que chaque habitant évoque une certaine manière de l'aborder, d'où la complexité d'une « vision » globale commune. Cette étude de cas sur Tracadièche propose justement d'appréhender et d'investiguer le sens partagé de l'habiter. Et pour le faire, il apparaît nécessaire de mettre en perspective les modèles et les processus véhiculés et d'éclairer la globalité du thème (FORTIN, 2005) étant donné que l'habiter transgresse l'irréductibilité des champs disciplinaires particuliers (psychologie, sociologie, géographie, histoire, peinture, sculpture, architecture, littérature, etc.) de même que des domaines d'études généraux (art, science, technique, gestion, etc.). Cette disposition perspectiviste concerne donc nécessairement le mode de vivre, de percevoir, de figurer et de construire l'aménagement et le développement du territoire. À cet égard, les concepts repères de l'habiter (territoire, paysage et environnement) formulent de façon concrète ce qui se transmet de manière abstraite par les modes de perception, les schemes de figuration et les types de construction de sorte que la typologie spécifique qui en résulte se véhicule à travers les similarités et les différences entre les localités, les régionalités, les nationalités... Et cette cristallisation de nos modes de penser et d'agir indique assurément certains « états d'être territorialisés » qui méritent qu'on s'y attarde puisqu'ils sont vecteurs de socialite. Le but de l'étude consiste alors d'amorcer une réflexion critique afin d'alimenter les formations, les informations et les interventions à l'égard de l'habiter à partir d'une situation « glocalisés ». À ce titre, il faut être conscient que des attitudes et des perspectives plurielles soulèvent nécessairement des tensions, voire des conflits, liés aux intérêts qui façonnent l'aménagement et le développement du territoire, mais également des enjeux fondamentaux qui sont à l'origine de notre « être au monde ». En lien avec ces constatations, nous nous inspirons considérablement d'une épistémologie holiste qui puise ses sources dans la phénoménologie, la dialectique et l'herméneutique. En ce qui nous concerne, ça se traduit par une phénoménologie qui effectue le dialogue entre le subjectif et l'objectif (dialectique) de même qu'entre le naturel et le culturel (herméneutique). Une phénoménologie qui est restreinte quantitativement quant aux nombres d'observations et d'entretiens investigués, mais qui se trouve élargie qualitativement par les positions et horizons appréhendés. Autrement, cette phénoménologie se formule à travers les paradigmes de perception-figuration-construction, du rapport identité altérité et du langage relationnel. Pour Tracadièche, sa « socialite » et sa « territorialité », ça signifie de s'approprier l'affluence des modes d'habiter diffusés, proposés ou imposés par les instances comme les institutions politiques, les organisations civiles (publiques ou privées) ou la constitution des décisions relationnelles, c'est-à-dire de « démocratiser » la forme qui lie l'habitat et l'habitant. Afin de parvenir à notre but, nous entrevoyons appliquer une méthodologie respectant les principes de diversification et de saturation avec une pléthore de sources (primaire et secondaire) et de genres (transversale et longitudinale) de données ainsi que le principe de triangulation entre les concepts d'appréhension (paysage, environnement, territoire) et les modes d'investigation (documentation, observation, entretien) à travers notre enquête. À l'aide d'une documentation contextuelle, il nous sera alors possible d'établir le portrait de Tracadièche. Ensuite, les observations et les entretiens constitueront la sonde pour aborder la phénoménologie de la relation habitat-habitant à partir d'un référentiel d'intervenants et de non-intervenants issus des classes artistiques, scientifiques et gestionnaires. Et pour le faire, nous puiserons, par exemple, dans les caractères et les ambiances paysagères, dans les risques et les impacts environnementaux, bref dans les modes de penser et d'agir sur l'habiter à partir d'une réflexion sur les lieux et les bâtis d'attraction et de répulsion, sur les bonnes et les mauvaises interventions passées et/ou futures...
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Immigration internationale et développement territorial au sein des villes moyennes québécoises : comparaison des politiques des villes moyennes de Sherbrooke et Saguenay

Munger, Chantale 12 1900 (has links) (PDF)
Dans le contexte de la mondialisation où tous les territoires sont en concurrence pour attirer les capitaux et les individus, les métropoles et les grandes villes détiennent une position de choix. Au Québec, il en est autrement des régions et des municipalités plus éloignées des centres qui vivent parfois des problématiques inquiétantes du point de vue démographique et économique. Afin de renverser la situation les gouvernements territoriaux optent pour encourager les natalités et accueillir des immigrants tout en rendant le milieu attirant afin de maintenir sa population et intéresser de nouveaux arrivants. Le terrain d’étude porte sur les villes moyennes, un territoire intermédiaire moins étudié entre le rural et la grande ville. L’analyse de contenu a porté sur la comparaison des politiques publiques des villes moyennes de Saguenay et de Sherbrooke au Québec. Les grilles d’analyses ont été construites selon les recommandations des gouvernements et des chercheurs sur les mesures à prendre pour favoriser l’attractivité territoriale. L’analyse a permis de dégager les grandes orientations des deux villes et de souligner les priorités à l’égard de l’attractivité du territoire.
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L'influence des villes moyennes sur la géographie sociale des milieux périphériques : l'exemple de la microrégion du Lac-Saint-Jean

Arth, Emmanuelle January 2006 (has links) (PDF)
Les milieux périphériques sont souvent perçus, à tort, comme des milieux caractérisés par les stéréotypes de stabilité et d'égalité (Bouchard: 1990). Or ce «paradigme de l'homogénéité » a été remis en question par Gérard Fortin dans ses études sur le Québec rural (1961, 1971 ; in Bouchard 1990), de même que par les recherches sociodémographiques du Conseil des affaires sociales et de la famille (1989) ou de Pampalon et al (2004). Aujourd'hui, les espaces périphériques et les villes qu'on y retrouve sont donc loin d'être homogènes socialement. La présente recherche a pour objectif d'apporter de nouveaux éléments de compréhension de l'organisation sociale des petites villes moyennes en prenant l'exemple de la microrégion du Lac-Saint-Jean. En d'autres termes, elle tente de comprendre, déterminer et analyser la dynamique sociospatiale des petites villes moyennes du Lac-Saint-Jean. Pour ce faire, deux échelles d'analyse territoriale sont considérées : l'analyse régionale et l'analyse intra-urbaine. Notre problématique s'appuie sur une revue de littérature ayant pour thème la géographie sociale des petites villes moyennes à travers les courants de recherche portant sur les enjeux sociaux associés à l'expansion des métropoles, la définition de la petite ville moyenne et ses liens avec son territoire régional. La méthodologie de la recherche s'inscrit dans le courant de la géographie quantitative, en ce sens qu'elle utilise des méthodes statistiques dans le but de modéliser l'espace régional du Lac-Saint-Jean, de mettre en évidence l'existence ou l'absence de patrons spatiaux au sein des petites villes moyennes et dans l'espace régional. En outre, cette recherche quantitative s'appuie sur les données du recensement de 2001, de Statistique Canada (2001a). À partir de cette base de données, huit indicateurs ont été sélectionnés pour leur pertinence quant à la problématique de la recherche. Ces indicateurs ont été analysés grâce à trois traitements statistiques : analyse de coefficient de variation, classification ascendante hiérarchique et calcul de quotient de localisation. Enfin, les résultats sont géoréférencés à l'aide du système d'information géographique Maplnfo. Les résultats obtenus ont permis de mettre en perspective une forme d'organisation spatiale des petites villes moyennes qui reflète les travaux de l'école de Chicago en ce sens que les caractéristiques socio-économiques, non seulement des petites villes moyennes mais aussi des collectivités locales régionales, se structurent du centre urbain vers la périphérie. En outre, cette structure centre/périphérie s'accompagne d'une dualité entre l'urbain et le rural et ce, tant à l'échelle régionale qu'à l'échelle urbaine. Enfin, la prise en considération du clivage urbain/rural nous invite à considérer le caractère dual de l'organisation des villes moyennes périphériques dans l'ensemble des sphères de développement afin de prévenir les inégalités sociales et les déséquilibres territoriaux.

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