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La réécriture de la langue française dans la littérature gabonaise : le polar de Janis Otsiemi / The rewriting of the french language in gabonese literature : the crime novel of Janis OstiemiAda Ekouma, Ludmila 27 June 2018 (has links)
La littérature gabonaise, forte de son dynamisme, voit davantage d’écrivains faire le choix de décrire les réalités sociales dans une langue française réappropriée. Ce qui consiste pour eux à réinventer le français, à l’image de leur société, et à en faire leur propre langue d’écriture. Notre thèse se propose d’étudier ce phénomène dans le polar gabonais, ce genre en plein essor représenté par Janis Otsiémi, et de démontrer que la créativité du point de vue de la langue reste indissociable de l’engagement et de la conviction de l’écrivain gabonais, et afro-subsaharien par extension. En premier abord, il est question de distinguer la langue d’écriture de l’écriture de la langue. Pour cela, étudier les stratégies d’écriture de l’écrivain, relever les divers gabonismes et africanismes présents dans le roman d’Otsiémi et les fonctions propres à chacune des particularités linguistiques, nous permet de faire état de l’esthétique littéraire et des pratiques langagières gabonaises. En second lieu, l’objectif est pour nous de procéder à une herméneutique de l’oeuvre d’Otsiémi pour dégager grâce à la subversion de l’écriture la poétique subversive de son oeuvre. Pour ce faire, situer le style de l’auteur revient à évaluerl’engagement de l’auteur vis-à-vis de la langue et de l’écriture, à faire face à une écriture hybride résultant du foisonnement des intertextes, et à aborder l’identité à la fois revalorisée et déconstruite par l’auteur, respectant ainsi le principe élémentaire du polar qu’est celui d’écrire le noir. / The Gabonese literature, strong in its dynamism, sees more writers make the choice to describe social realities in a French language reappropriated. What is for them to reinvent the French, in the image of their society, and to make their own language of writing. Our thesis proposes to study this phenomenon in the Gabonese crime novel, this booming genre represented by Janis Otsiemi, and to demonstrate that creativity from the point of view of language remains inseparable fromthe commitment and conviction of the Gabonese writer, and afro-sub-Saharan by extension. At first, it is a question of distinguishing the language of writing from the writing of the language. To do this, to study the writer's writing strategies, to identify the various gabonisms and Africanisms present in Otsiemi's novel and the functions proper to each linguistic peculiarity, allows us to describe literary aesthetics and Gabonese languages practices. In the second place, the objective is for us to proceed with a hermeneutic of the work of Otsiemi to free, thanks to the subversion of writing, the subversive poetics of his work. To do this, situating the author's style amounts to evaluating the author's commitment to language and writing, to coping with a hybrid writing resulting from the proliferation of intertexts, and to approach the identity both revalorized and deconstructed by the author, thus respecting the elementary principle of the crime novel that is to write black.
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Esquisse théorique de la coopération franco-gabonaise de 1960 à nos jours : une aide publique au sous-développement ? / Theoretical draft of the French Gabonese co-operation since 1960 until nowadays : a public aid for the underdevelopment ?Passy, Brice 19 February 2013 (has links)
Le concept d'aide au développement a fait son intrusion dans l'histoire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le titre XIII de la constitution du 4 octobre 1958 ébaucha la politique de coopération. Le général De Gaulle entendait résoudre le dilemme : replier le drapeau tricolore sans rompre les liens historiques. Or, si la légitimité française dans le nouveau partenariat trouvait des arguties juridiques, les ambitions qu'il concentrait comportaient des faiblesses. L'engagement pour le développement peut durer « ad vitam aeternam ». La diversité d'instruments administratifs et financiers, ainsi que la multitude d'acteurs ajoutent à la confusion. Les réformes du dispositif de la coopération n'ont pas encore gommé l'idée des « mutations impromptues ». L' «Esquisse théorique de la coopération franco-gabonaise de 1960 à nos jours : une aide publique au sous-développement ? » révèle l'ambiguïté, la dichotomie entre coopération et développement. En dépit des énormes potentialités d'un pays d'environ 1,5 million d'habitants, la coopération peine à sortir les Gabonais de la pauvreté. Ils sont aussi pauvres plus d'un demi-siècle après les indépendances, qu'ils l'étaient au moment où l'administration coloniale passait la main. Si l'assistance technique française a certes permis une certaine relève de celle-ci, dite « gabonisation », l'essentiel de l'économie de ce pays reste concentré dans les mains des Français où passe une part non négligeable des investissements publics français. L'importance du Gabon pour la France a suscité une coopération de l'ombre où transpire toutes sortes de dérives antinomiques au progrès : gabegie, favoritisme, concussion, sectarisme... monolithisme. / The concept of development aid made its intrusion in history shortly after the Second World War. Title XIII of the constitution of October 4, 1958 outlined the policy of co-operation. The General De Gaulle intended to solve the dilemma : to fold up the Tricolour without breaking the historical bonds. However, if French legitimacy in the new partnership found legal quibbles, the ambitions which it concentrated comprised of the weakness. Engagement for the development can last « Ad vitam aeternam ». The diversity of administrative and financial instruments, as well as the multitude of actors add to confusion. The reforms of the mechanism of the co-operation did not gum yet the idea of the « changes impromptues ». The « theoretical draft of the French Gabonese co-operation since 1960 until nowadays : a public aid for the underdevelopment ? » reveals ambiguity, the dichotomy between co-operation and development. In spite of the enormous potentialities of a country from approximately 1,5 million inhabitants, the co-operation pains to bring out the Gabonese of the poverty line. They are as poor, 50 years after the independences, as they were at the time when the colonial administration passed the hand over. If the French technical aid allowed certainly a certain changing of this one, called « gabonisation », the essential of the economy in this country remains concentrated in the hands of the French where a considerable share of the French public investments passes. The importance of Gabon for France caused a co-operation of the shade where all kind of paradoxical drifts to progress perspires : underhand dealings, favoritism, misappropriation, sectarianism... monolithism.
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