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L'espace, le monument et l'image du mort au Moyen Âge : une enquête anthropologique sur les tombeaux médiévaux de la Collection Gaignières / The space, monument and image of the dead in the middle ages : an anthropological study of the medieval tombs from the Gaignieres Collection

Marcoux, Robert 26 April 2013 (has links)
Comme toute civilisation, l'Occident médiéval confère au tombeau un sens particulier. Basée sur les dessins de la collection Gaignières, l'étude sérielle de plus de 1500 monuments funéraires permet d'explorer la construction et les usages de cette image-objet entre le XIIe et le XVe siècle. En combinant les méthodes quantitative et qualitative, l'analyse fait ressortir de ce corpus hétérogène des structures et des dynamiques qui opposent deux approches monumentales du tombeau : une approche verticale qui implique l'usage de structures en élévation et de la statuaire, et une approche horizontale qui concerne spécifiquement les dalles funéraires. Cette bipolarisation est socialement déterminée. Les tombeaux verticaux sont privilégiés par la haute hiérarchie ecclésiastique et laïque et les tombeaux horizontaux par le reste des clercs et des aristocrates, ainsi que par les bourgeois. En plus de refléter et de reproduire la hiérarchie sociale, une telle répartition des tombeaux renvoie à deux types de constructions mémorielles. En s'imposant physiquement dans l'espace ecclésial et en refoulant les références à la mort, les tombeaux verticaux participent surtout à une commémoration rétrospective du défunt dont les finalités sont temporelles (identité et légitimation sociale). En entretenant avec le lieu de la tombe un rapport direct et évocateur, les tombeaux horizontaux répondent davantage aux besoins d'une commémoration prospective, orientée vers le salut de l'âme. Ces tendances commémoratives ne s'excluent pas mutuellement mais constituent, en définitive, les deux pôles entre lesquels se développe la variété formelle et iconographique des tombeaux. / As with all civilizations, the Medieval West gave a specific meaning to the funeral monument. Based on drawings from the Gaignières Collection, the serial study of over 1500 tombs helps to explore the construction and uses of this particular « image-object » between the 12th and 15th century. By combining quantitative and qualitative methods which help reveal the structures and dynamics of the documents, the analysis identifies two ways of approaching the tomb as monument : a vertical approach characterized by the use of elevated structures and statues, and a horizontal approach entirely associated with funeral slabs. The bipolarization is socially determined. Vertical tombs are favored by the upper echelons of the religious and lay hierarchies, while horizontal tombs are used by the remaining clerics and aristocrats as well as by the burghers. In addition to reflecting and reproducing the social hierarchy, these tendencies express two types of memorial constructions. By physically imposing themselves in church space et by avoiding direct references to death, vertical monuments mostly answer to a retrospective commemoration by which the glorified memory of the deceased serves temporal ends (i.e. social identity and legitimacy). By maintaining a close and suggestive relation with the site and content of the tomb, horizontal monuments favor a prospective commemoration orientated towards the soul's salvation. Far from being mutually exclusive, these two types of commemoration rather constitute the poles between which the Medieval tomb expresses its formal and iconographic diversity.
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Ornement signifiant : la microarchitecture sur les dalles funéraires de la collection Gaignières (XIIe-XVe siècles)

Deschênes, Maude 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire est une tentative d'appréhension de la microarchitecture comme ornement singulier sur les dalles funéraires de la collection Gaignières entre les XIIe et XVe siècles. Les pistes interprétatives proposées visent à mieux circonscrire les rapports que la microarchitecture entretient avec les rites et usages par lesquels elle est performée. De surcroît, l'ornement d'architecture a longtemps été mis de côté puisqu'il pose un problème d'appréhension que nous tenterons de résoudre. Le concours d'un corpus considérable constitué de près de mille dessins interrogés à l'aune de la recherche actuelle sur la mort, l'ornement et la mémoire. Ensuite, ont été étudiés grâce à l'analyse factorielle les constances et les ruptures dans l'emploi de la microarchitecture sur les plates-tombes françaises. Le décor architecturé figurant sur le tombeau médiéval est traversé par un ensemble de relations complexes — commémoratives, spirituelles et expérientielles — qui se nouent au sein de l'espace ecclésial. La compréhension de la microarchitecture est ainsi tributaire de ces dynamiques qu'une approche tressée d'analyses quantitatives et qualitatives permet de mettre en lumière.
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L'espace, le monument et l'image du mort au Moyen Âge : une enquête anthropologique sur les tombeaux médiévaux de la Collection Gaignières

Marcoux, Robert 19 April 2018 (has links)
Comme toute civilisation, l'Occident médiéval confère au tombeau un sens particulier en même temps qu'il l'inscrit dans un réseau de relations complexes entre les morts et les vivants. Basée sur les dessins de la collection Gaignière, l'étude sérielle de plus de 1500 monuments funéraires permet d'explorer la construction et les usages de cette image-objet entre le XIIe et le XVe siècle. En combinant les méthodes quantitative et qualitative, l'analyse fait ressortir de ce vaste corpus hétérogène des structures et des dynamiques qui opposent essentiellement deux approches monumentales du tombeau : une approche verticale qui implique l'usage de structures en élévation et de la statuaire, et une approche horizontale qui concerne spécifiquement les dalles funéraires. Cette bipolarisation est socialement déterminée. Les tombeaux verticaux sont privilégiés par la haute hiérarchie ecclésiastique et laïque et les tombeaux horizontaux par le reste des clercs et des aristocrates, de même que par les bourgeois. En plus de refléter et de reproduire la hiérarchie sociale, une telle répartition des tombeaux renvoie à deux types de constructions mémorielles. En s'imposant physiquement dans l'espace ecclésial et en refoulant les références à la mort, les tombeaux verticaux de l'élite participent surtout à une commémoration rétrospective du défunt dont les finalités sont temporelles (identité et légitimation sociale). En entretenant avec le lieu de la tombe un rapport direct et évocateur, les tombeaux horizontaux répondent davantage aux besoins d'une commémoration prospective, orientée vers le salut de l'âme. Ces deux tendances commémoratives ne s'excluent pas mutuellement mais constituent, en définitive, les deux pôles entre lesquels se développe la variété formelle et iconographique des tombeaux. Depuis la dalle aniconique jusqu'à la statue agenouillée du priant, en passant par la figuration des squelettes et des transis, elles sont à la source des tensions qui confèrent au corpus sa cohésion et sa cohérence.Comme toute civilisation, l'Occident médiéval confère au tombeau un sens particulier en même temps qu'il l'inscrit dans un réseau de relations complexes entre les morts et les vivants. Basée sur les dessins de la collection Gaignière, l'étude sérielle de plus de 1500 monuments funéraires permet d'explorer la construction et les usages de cette image-objet entre le XIIe et le XVe siècle. En combinant les méthodes quantitative et qualitative, l'analyse fait ressortir de ce vaste corpus hétérogène des structures et des dynamiques qui opposent essentiellement deux approches monumentales du tombeau : une approche verticale qui implique l'usage de structures en élévation et de la statuaire, et une approche horizontale qui concerne spécifiquement les dalles funéraires. Cette bipolarisation est socialement déterminée. Les tombeaux verticaux sont privilégiés par la haute hiérarchie ecclésiastique et laïque et les tombeaux horizontaux par le reste des clercs et des aristocrates, de même que par les bourgeois. En plus de refléter et de reproduire la hiérarchie sociale, une telle répartition des tombeaux renvoie à deux types de constructions mémorielles. En s'imposant physiquement dans l'espace ecclésial et en refoulant les références à la mort, les tombeaux verticaux de l'élite participent surtout à une commémoration rétrospective du défunt dont les finalités sont temporelles (identité et légitimation sociale). En entretenant avec le lieu de la tombe un rapport direct et évocateur, les tombeaux horizontaux répondent davantage aux besoins d'une commémoration prospective, orientée vers le salut de l'âme. Ces deux tendances commémoratives ne s'excluent pas mutuellement mais constituent, en définitive, les deux pôles entre lesquels se développe la variété formelle et iconographique des tombeaux. Depuis la dalle aniconique jusqu'à la statue agenouillée du priant, en passant par la figuration des squelettes et des transis, elles sont à la source des tensions qui confèrent au corpus sa cohésion et sa cohérence.

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