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Redundancy gain : manifestations, causes and predictionsEngmann, Sonja 04 1900 (has links)
Les temps de réponse dans une tache de reconnaissance d’objets visuels diminuent de façon significative lorsque les cibles peuvent être distinguées à partir de deux attributs redondants. Le gain de redondance pour deux attributs est un résultat commun dans la littérature, mais un gain causé par trois attributs redondants n’a été observé que lorsque ces trois attributs venaient de trois modalités différentes (tactile, auditive et visuelle). La présente étude démontre que le gain de redondance pour trois attributs de la même modalité est effectivement possible. Elle inclut aussi une investigation plus détaillée des caractéristiques du gain de redondance. Celles-ci incluent, outre la diminution des temps de réponse, une diminution des temps de réponses minimaux particulièrement et une augmentation de la symétrie de la distribution des temps de réponse. Cette étude présente des indices que ni les modèles de course, ni les modèles de coactivation ne sont en mesure d’expliquer l’ensemble des caractéristiques du gain de redondance. Dans ce contexte, nous introduisons une nouvelle méthode pour évaluer le triple gain de redondance basée sur la performance des cibles doublement redondantes. Le modèle de cascade est présenté afin d’expliquer les résultats de cette étude. Ce modèle comporte plusieurs voies de traitement qui sont déclenchées par une cascade d’activations avant de satisfaire un seul critère de décision. Il offre une approche homogène aux recherches antérieures sur le gain de redondance.
L’analyse des caractéristiques des distributions de temps de réponse, soit leur moyenne, leur symétrie, leur décalage ou leur étendue, est un outil essentiel pour cette étude. Il était important de trouver un test statistique capable de refléter les différences au niveau de toutes ces caractéristiques. Nous abordons la problématique d’analyser les temps de réponse sans perte d’information, ainsi que l’insuffisance des méthodes d’analyse communes dans ce contexte, comme grouper les temps de réponses de plusieurs participants (e. g. Vincentizing).
Les tests de distributions, le plus connu étant le test de Kolmogorov- Smirnoff, constituent une meilleure alternative pour comparer des distributions, celles des temps de réponse en particulier. Un test encore inconnu en psychologie est introduit : le test d’Anderson-Darling à deux échantillons. Les deux tests sont comparés, et puis nous présentons des indices concluants démontrant la puissance du test d’Anderson-Darling : en comparant des distributions qui varient seulement au niveau de (1) leur décalage, (2) leur étendue, (3) leur symétrie, ou (4) leurs extrémités, nous pouvons affirmer que le test d’Anderson-Darling reconnait mieux les différences. De plus, le test d’Anderson-Darling a un taux d’erreur de type I qui correspond exactement à l’alpha tandis que le test de Kolmogorov-Smirnoff est trop conservateur. En conséquence, le test d’Anderson-Darling nécessite moins de données pour atteindre une puissance statistique suffisante. / Response times in a visual object recognition task decrease significantly if targets can be distinguished by two redundant attributes. Redundancy gain for two attributes is a common finding, but redundancy gain from three attributes has been found only for stimuli from three different modalities (tactile, auditory, and visual). This study extends those results by showing that redundancy gain from three attributes within the visual modality is possible. It also provides a more detailed investigation of the characteristics of redundancy gain. Apart from a decrease in response times for redundant targets, these include a decrease in minimal response times and an increase in symmetry of the response time distribution.
This study further presents evidence that neither race models nor coactivation models can account for all characteristics of redundancy gain. In this context, we discuss the problem of calculating an upper limit for the performance of race models for triple redundant targets, and introduce a new method of evaluating triple redundancy gain based on performance for double redundant targets. In order to explain the results from this study, the cascade race model is introduced. The cascade race model consists of several input channels, which are triggered by a cascade of activations before satisfying a single decision criterion, and is able to provide a unifying approach to previous research on the causes of redundancy gain.
The analysis of the characteristics of response time distributions, including their mean, symmetry, onset, and scale, is an essential tool in this study. It was therefore important to find an adequate statistical test capable of reflecting differences in all these characteristics. We discuss the problem and importance of analysing response times without data loss, as well as the inadequacy of common methods of analysis such as the pooling of response times across participants (e.g. Vincentizing) in the present context.
We present tests of distributions as an alternative method for comparing distributions, response time distributions in particular, the most common of these being the Kolmogorov-Smirnoff test. We also introduce a test yet unknown in psychology: the two-sample Anderson-Darling test of goodness of fit. We compare both tests, presenting conclusive evidence that the Anderson-Darling test is more accurate and powerful: when comparing two distributions that vary (1) in onset only, (2) in scale only, (3) in symmetry only, or (4) that have the same mean and standard deviation but differ on the tail ends only, the Anderson-Darling test proves to detect differences better than the Kolmogorov-Smirnoff test. Finally, the Anderson-Darling test has a type I error rate corresponding to alpha whereas the Kolmogorov-Smirnoff test is overly conservative. Consequently, the Anderson- Darling test requires less data than the Kolmogorov-Smirnoff test to reach sufficient statistical power.
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Redundancy gain : manifestations, causes and predictionsEngmann, Sonja 04 1900 (has links)
Les temps de réponse dans une tache de reconnaissance d’objets visuels diminuent de façon significative lorsque les cibles peuvent être distinguées à partir de deux attributs redondants. Le gain de redondance pour deux attributs est un résultat commun dans la littérature, mais un gain causé par trois attributs redondants n’a été observé que lorsque ces trois attributs venaient de trois modalités différentes (tactile, auditive et visuelle). La présente étude démontre que le gain de redondance pour trois attributs de la même modalité est effectivement possible. Elle inclut aussi une investigation plus détaillée des caractéristiques du gain de redondance. Celles-ci incluent, outre la diminution des temps de réponse, une diminution des temps de réponses minimaux particulièrement et une augmentation de la symétrie de la distribution des temps de réponse. Cette étude présente des indices que ni les modèles de course, ni les modèles de coactivation ne sont en mesure d’expliquer l’ensemble des caractéristiques du gain de redondance. Dans ce contexte, nous introduisons une nouvelle méthode pour évaluer le triple gain de redondance basée sur la performance des cibles doublement redondantes. Le modèle de cascade est présenté afin d’expliquer les résultats de cette étude. Ce modèle comporte plusieurs voies de traitement qui sont déclenchées par une cascade d’activations avant de satisfaire un seul critère de décision. Il offre une approche homogène aux recherches antérieures sur le gain de redondance.
L’analyse des caractéristiques des distributions de temps de réponse, soit leur moyenne, leur symétrie, leur décalage ou leur étendue, est un outil essentiel pour cette étude. Il était important de trouver un test statistique capable de refléter les différences au niveau de toutes ces caractéristiques. Nous abordons la problématique d’analyser les temps de réponse sans perte d’information, ainsi que l’insuffisance des méthodes d’analyse communes dans ce contexte, comme grouper les temps de réponses de plusieurs participants (e. g. Vincentizing).
Les tests de distributions, le plus connu étant le test de Kolmogorov- Smirnoff, constituent une meilleure alternative pour comparer des distributions, celles des temps de réponse en particulier. Un test encore inconnu en psychologie est introduit : le test d’Anderson-Darling à deux échantillons. Les deux tests sont comparés, et puis nous présentons des indices concluants démontrant la puissance du test d’Anderson-Darling : en comparant des distributions qui varient seulement au niveau de (1) leur décalage, (2) leur étendue, (3) leur symétrie, ou (4) leurs extrémités, nous pouvons affirmer que le test d’Anderson-Darling reconnait mieux les différences. De plus, le test d’Anderson-Darling a un taux d’erreur de type I qui correspond exactement à l’alpha tandis que le test de Kolmogorov-Smirnoff est trop conservateur. En conséquence, le test d’Anderson-Darling nécessite moins de données pour atteindre une puissance statistique suffisante. / Response times in a visual object recognition task decrease significantly if targets can be distinguished by two redundant attributes. Redundancy gain for two attributes is a common finding, but redundancy gain from three attributes has been found only for stimuli from three different modalities (tactile, auditory, and visual). This study extends those results by showing that redundancy gain from three attributes within the visual modality is possible. It also provides a more detailed investigation of the characteristics of redundancy gain. Apart from a decrease in response times for redundant targets, these include a decrease in minimal response times and an increase in symmetry of the response time distribution.
This study further presents evidence that neither race models nor coactivation models can account for all characteristics of redundancy gain. In this context, we discuss the problem of calculating an upper limit for the performance of race models for triple redundant targets, and introduce a new method of evaluating triple redundancy gain based on performance for double redundant targets. In order to explain the results from this study, the cascade race model is introduced. The cascade race model consists of several input channels, which are triggered by a cascade of activations before satisfying a single decision criterion, and is able to provide a unifying approach to previous research on the causes of redundancy gain.
The analysis of the characteristics of response time distributions, including their mean, symmetry, onset, and scale, is an essential tool in this study. It was therefore important to find an adequate statistical test capable of reflecting differences in all these characteristics. We discuss the problem and importance of analysing response times without data loss, as well as the inadequacy of common methods of analysis such as the pooling of response times across participants (e.g. Vincentizing) in the present context.
We present tests of distributions as an alternative method for comparing distributions, response time distributions in particular, the most common of these being the Kolmogorov-Smirnoff test. We also introduce a test yet unknown in psychology: the two-sample Anderson-Darling test of goodness of fit. We compare both tests, presenting conclusive evidence that the Anderson-Darling test is more accurate and powerful: when comparing two distributions that vary (1) in onset only, (2) in scale only, (3) in symmetry only, or (4) that have the same mean and standard deviation but differ on the tail ends only, the Anderson-Darling test proves to detect differences better than the Kolmogorov-Smirnoff test. Finally, the Anderson-Darling test has a type I error rate corresponding to alpha whereas the Kolmogorov-Smirnoff test is overly conservative. Consequently, the Anderson- Darling test requires less data than the Kolmogorov-Smirnoff test to reach sufficient statistical power.
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Investigation des fonctions du corps calleux par l'étude du transfert interhémisphérique de l'information visuelle et motrice chez les individus normaux et callosotomisésOuimet, Catherine 07 1900 (has links)
Le principal rôle du corps calleux est d’assurer le transfert de l’information entre les hémisphères cérébraux. Du support empirique pour cette fonction provient d’études investiguant la communication interhémisphérique chez les individus à cerveau divisé (ICD). Des paradigmes expérimentaux exigeant une intégration interhémisphérique de l’information permettent de documenter certains signes de déconnexion calleuse chez ces individus. La présente thèse a investigué le transfert de l’information sous-tendant les phénomènes de gain de redondance (GR), de différence croisé– non-croisé (DCNC) et d’asynchronie bimanuelle chez les ICD et les individus normaux, et a ainsi contribué à préciser le rôle du corps calleux.
Une première étude a comparé le GR des individus normaux et des ICD ayant subi une section partielle ou totale du corps calleux. Dans une tâche de détection, le GR consiste en la réduction des temps de réaction (TR) lorsque deux stimuli sont présentés plutôt qu’un seul. Typiquement, les ICD présentent un GR beaucoup plus grand (supra-GR) que celui des individus normaux (Reuter-Lorenz, Nozawa, Gazzaniga, & Hughes, 1995). Afin d’investiguer les conditions d’occurrence du supra-GR, nous avons évalué le GR en présentation interhémisphérique, intrahémisphérique et sur le méridien vertical, ainsi qu’avec des stimuli requérant une contribution corticale différente (luminance, couleur équiluminante ou mouvement). La présence d’un supra-GR chez les ICD partiels et totaux en comparaison avec celui des individus normaux a été confirmée. Ceci suggère qu’une section antérieure du corps calleux, qui perturbe le transfert d’informations de nature motrice/décisionnelle, est suffisante pour produire un supra-GR chez les ICD. Nos données permettent aussi d’affirmer que, contrairement au GR des individus normaux, celui des ICD totaux est sensible aux manipulations sensorielles. Nous concluons donc que le supra-GR des ICD est à la fois attribuable à des contributions sensorielles et motrices/décisionnelles.
Une deuxième étude a investigué la DCNC et l’asynchronie bimanuelle chez les ICD et les individus normaux. La DCNC réfère à la soustraction des TR empruntant une voie anatomique « non-croisée » aux TR empruntant une voie anatomique « croisée », fournissant ainsi une estimation du temps de transfert interhémisphérique. Dans le contexte de notre étude, l’asynchronie bimanuelle réfère à la différence de TR entre la main gauche et la main droite, sans égard à l’hémichamp de présentation. Les effets de manipulations sensorielles et attentionnelles ont été évalués pour les deux mesures. Cette étude a permis d’établir une dissociation entre la DCNC et l’asynchronie bimanuelle. Précisément, les ICD totaux, mais non les ICD partiels, ont montré une DCNC significativement plus grande que celle des individus normaux, alors que les deux groupes d’ICD se sont montrés plus asynchrones que les individus normaux. Nous postulons donc que des processus indépendants sous-tendent la DCNC et la synchronie bimanuelle. De plus, en raison de la modulation parallèle du GR et de l’asynchronie bimanuelle entre les groupes, nous suggérons qu’un processus conjoint sous-tend ces deux mesures. / The main role of the corpus callosum is the transfer of information across the cerebral hemispheres. Evidence for this function comes from studies investigating the interhemispheric communication of split-brain individuals. Specific experimental paradigms requiring interhemispheric integration have enabled the documentation of disconnection symptoms for split-brain individuals. Along those lines, the present thesis investigated the transfer of information underlying the redundant target effect (RTE), the crossed-uncrossed difference (CUD), and bimanual asynchrony of normal and split-brain individuals, and therefore contributed to further our knowledge of the role of the corpus callosum.
The first study investigated the RTE of partial split-brain (anterior section), total split-brain, and normal individuals. The RTE occurs when reaction times (RTs) to multiple stimuli are faster than RTs to a single stimulus. Split-brain individuals typically exhibit an enhanced RTE as compared to normal individuals (Reuter-Lorenz et al., 1995). In order to investigate the conditions in which the enhanced RTE occurs, we tested the RTE in interhemispheric, intrahemispheric, and midline conditions, as well as with stimuli requiring different cortical contributions (stimuli defined by luminance, equiluminant colour, or motion). Our data supported the occurrence of an enhanced RTE for partial and total split-brain individuals as compared to normal individuals. This suggests that an anterior section of the corpus callosum, which disrupts the transfer of motor/decisional information, suffices to produce an enhanced RTE in split-brain individuals. In addition, in contrast with the RTE of normal individuals, that of total split-brain individuals was modulated as a function of a sensory manipulation. We therefore conclude that the enhanced RTE of split-brain individuals is attributable to both sensory and motor/decisional contributions.
The second study investigated the CUD and the bimanual asynchrony of normal, partial split-brain, and total split-brain individuals. The CUD refers to the subtraction of mean RTs of uncrossed hand-visual hemifield combination from mean RTs of crossed hand-visual hemifield combination. In the context of our study, the asynchrony reflected the difference between the left-hand RT and the right-hand RT on each trial, irrespective of the side of presentation. The effect of sensory and attentional manipulations was assessed for both measures. Our study contributed to dissociate the CUD and bimanual asynchrony. Specifically, total split-brain individuals, but not partial split-brain individuals, showed a larger CUD than normal individuals, whereas both split-brain groups were less synchronous than normal individuals. We therefore postulate that independent processes underlie the CUD and bimanual asynchrony. Furthermore, the parallel modulation of the RTE and bimanual asynchrony across groups suggest common underlying processes for these two measures.
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Interactions multimodales visuelles et tactiles dans l’espaceGirard, Simon 11 1900 (has links)
L’intégration de stimulations provenant de modalités sensorielles différentes nous offre des
avantages perceptifs tels qu’une meilleure discrimination et une accélération des temps de
réponse (TR) face aux évènements environnementaux. Cette thèse a investigué les effets de la
position spatiale de stimulations visuelles et tactiles sur le gain de redondance (GR), qui
correspond à une réduction du temps de réaction lorsque deux stimulations sont présentées
simultanément plutôt qu’isolément.
La première étude a comparé le GR lorsque les mêmes stimulations visuotactiles sont
présentées dans une tâche de détection et une tâche de discrimination spatiale. Les
stimulations étaient présentées unilatéralement dans le même hémichamp ou bilatéralement
dans les hémichamps opposés. Dans la tâche de détection, les participants devaient répondre à
toutes les stimulations, peu importe leur localisation. Les résultats de cette tâche démontrent
que les stimulations unilatérales et bilatérales produisent un GR et une violation du modèle de
course indissociables. Dans la tâche de discrimination spatiale où les participants devaient
répondre seulement aux stimulations présentées dans l’hémichamp droit, les TR aux
stimulations bilatérales étaient moins rapides. Nous n’avons pas observé de différence entre le
GR maximal obtenu dans l’une ou l’autre des tâches de cette étude. Nous concluons que
lorsque l’information spatiale n’est pas pertinente pour accomplir la tâche, les stimulations
unilatérales et bilatérales sont équivalentes. La manipulation de la pertinence de l’information
spatiale permet donc d’induire une altération du GR en fonction de la localisation des
stimulations.
Lors d’une seconde étude, nous avons investigué si la différence entre les gains
comportementaux résultants de l’intégration multimodale et intramodale dépend de la
configuration spatiale des stimulations. Les résultats montrent que le GR obtenu pour les
conditions multimodales surpasse celui obtenu pour les stimulations intramodales. De plus, le
GR des conditions multimodales n’est pas influencé par la configuration spatiale des
stimulations. À l’opposé, les stimulations intramodales produisent un GR plus important
iii
lorsque les stimulations sont présentées bilatéralement. Nos résultats suggèrent que
l’intégration multimodale et intramodale se distinguent quant au GR qu’ils produisent et quant
aux conditions nécessaires à cette amélioration.
La troisième étude examine le rôle du corps calleux (CC) dans l’observation du GR obtenu
pour les stimulations multimodales et intramodales lorsque celles-ci sont présentées
unilatéralement et bilatéralement. Quatre patients ayant une agénésie congénitale du corps
calleux (AgCC) et un patient callosotomisé ont été comparés à des individus normaux dans
une tâche de détection. Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que le CC n’est pas nécessaire
pour l’intégration interhémisphérique de stimulations multimodales. Sur la base d’études
précédentes démontrant le rôle des collicules supérieurs (CS) dans l’intégration multimodale,
nous concluons qu’en l’absence du CC, les bénéfices comportementaux résultants d’un
traitement sous-cortical par les CS ne reflètent pas les règles d’intégration observées dans les
études neurophysiologiques chez l’animal. / The integration of stimuli from the same or different modalities offers many benefits such as enhanced discrimination and accelerated reaction to objects. This thesis investigates the effects of stimuli’s spatial location on the redundancy gain (RG) obtained with cross-modal and within-modal stimulations. The RG is a decrease in reaction times (RT) when two or more stimuli are presented simultaneously rather than a single stimulation.
The first study investigated cross-modal visuo-tactile integration in a single reaction time task and a choice reaction time task. Each unisensory stimulus was presented to either the left or right hemispace, and multisensory stimuli were presented in a unilateral (e.g. visual right/tactile right) or bilateral configuration (e.g. visual right/tactile left). The first task was a simple reaction time (SRT) paradigm where participants had to responded to all stimulations, irrespective of spatial position. Results showed that multisensory gain and coactivation were the same for spatially aligned and misaligned visuotactile stimulations. In the second task, a choice reaction time (CRT) paradigm where participants responded to rightsided stimuli only, bilateral stimuli yielded slower reaction times. No difference in multisensory gain was found between the SRT and CRT tasks for unilateral stimulations. Overall, the results suggest that when spatial information is task-irrelevant, multisensory integration of unilateral and bilateral stimuli is equivalent. However, manipulating task requirements can alter this effect.
In the second study, we investigated if the behavioral enhancements resulting from within-modal and cross-modal integration depend on the spatial congruency of the redundant stimuli. Results show that the redundancy gains (RG) obtained from the cross-modal conditions were far greater than those obtained from combinations of two visual or two tactile targets. Moreover, we found that the spatial alignment of the targets did not influence the RG obtained in cross-modal conditions, whereas within-modal stimuli produced a greater RG when the targets where delivered in separate hemispaces. These results suggest that within-modal and cross-modal integration are not only distinguishable by the amount of facilitation they produce, but also by the spatial configuration under which this facilitation occurs.
The third study examines the role of the corpus callosum (CC) in mediating the RG observed for unilateral and bilateral cross-modal integration. Using a simple detection task, we tested four congenitally acallosal and one callosotomized individuals. No significant difference between congenitally acallosal individuals and controls were found for unilateral within-modal conditions or for multisensory conditions. Overall, these results demonstrate that the CC in not required to integrate cross-modal information across hemispheres and that intrahemispheric processing is preserved in acallosal individuals. Based on previous studies demonstrating the role of the superior colliculus in multisensory integration, our results suggest that in the absence of the CC, the behavioral benefit resulting from subcortical processing by the superior colliculus does not reflect the neurophysiological constraints of multisensory integration.
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Investigation des fonctions du corps calleux par l'étude du transfert interhémisphérique de l'information visuelle et motrice chez les individus normaux et callosotomisésOuimet, Catherine 07 1900 (has links)
Le principal rôle du corps calleux est d’assurer le transfert de l’information entre les hémisphères cérébraux. Du support empirique pour cette fonction provient d’études investiguant la communication interhémisphérique chez les individus à cerveau divisé (ICD). Des paradigmes expérimentaux exigeant une intégration interhémisphérique de l’information permettent de documenter certains signes de déconnexion calleuse chez ces individus. La présente thèse a investigué le transfert de l’information sous-tendant les phénomènes de gain de redondance (GR), de différence croisé– non-croisé (DCNC) et d’asynchronie bimanuelle chez les ICD et les individus normaux, et a ainsi contribué à préciser le rôle du corps calleux.
Une première étude a comparé le GR des individus normaux et des ICD ayant subi une section partielle ou totale du corps calleux. Dans une tâche de détection, le GR consiste en la réduction des temps de réaction (TR) lorsque deux stimuli sont présentés plutôt qu’un seul. Typiquement, les ICD présentent un GR beaucoup plus grand (supra-GR) que celui des individus normaux (Reuter-Lorenz, Nozawa, Gazzaniga, & Hughes, 1995). Afin d’investiguer les conditions d’occurrence du supra-GR, nous avons évalué le GR en présentation interhémisphérique, intrahémisphérique et sur le méridien vertical, ainsi qu’avec des stimuli requérant une contribution corticale différente (luminance, couleur équiluminante ou mouvement). La présence d’un supra-GR chez les ICD partiels et totaux en comparaison avec celui des individus normaux a été confirmée. Ceci suggère qu’une section antérieure du corps calleux, qui perturbe le transfert d’informations de nature motrice/décisionnelle, est suffisante pour produire un supra-GR chez les ICD. Nos données permettent aussi d’affirmer que, contrairement au GR des individus normaux, celui des ICD totaux est sensible aux manipulations sensorielles. Nous concluons donc que le supra-GR des ICD est à la fois attribuable à des contributions sensorielles et motrices/décisionnelles.
Une deuxième étude a investigué la DCNC et l’asynchronie bimanuelle chez les ICD et les individus normaux. La DCNC réfère à la soustraction des TR empruntant une voie anatomique « non-croisée » aux TR empruntant une voie anatomique « croisée », fournissant ainsi une estimation du temps de transfert interhémisphérique. Dans le contexte de notre étude, l’asynchronie bimanuelle réfère à la différence de TR entre la main gauche et la main droite, sans égard à l’hémichamp de présentation. Les effets de manipulations sensorielles et attentionnelles ont été évalués pour les deux mesures. Cette étude a permis d’établir une dissociation entre la DCNC et l’asynchronie bimanuelle. Précisément, les ICD totaux, mais non les ICD partiels, ont montré une DCNC significativement plus grande que celle des individus normaux, alors que les deux groupes d’ICD se sont montrés plus asynchrones que les individus normaux. Nous postulons donc que des processus indépendants sous-tendent la DCNC et la synchronie bimanuelle. De plus, en raison de la modulation parallèle du GR et de l’asynchronie bimanuelle entre les groupes, nous suggérons qu’un processus conjoint sous-tend ces deux mesures. / The main role of the corpus callosum is the transfer of information across the cerebral hemispheres. Evidence for this function comes from studies investigating the interhemispheric communication of split-brain individuals. Specific experimental paradigms requiring interhemispheric integration have enabled the documentation of disconnection symptoms for split-brain individuals. Along those lines, the present thesis investigated the transfer of information underlying the redundant target effect (RTE), the crossed-uncrossed difference (CUD), and bimanual asynchrony of normal and split-brain individuals, and therefore contributed to further our knowledge of the role of the corpus callosum.
The first study investigated the RTE of partial split-brain (anterior section), total split-brain, and normal individuals. The RTE occurs when reaction times (RTs) to multiple stimuli are faster than RTs to a single stimulus. Split-brain individuals typically exhibit an enhanced RTE as compared to normal individuals (Reuter-Lorenz et al., 1995). In order to investigate the conditions in which the enhanced RTE occurs, we tested the RTE in interhemispheric, intrahemispheric, and midline conditions, as well as with stimuli requiring different cortical contributions (stimuli defined by luminance, equiluminant colour, or motion). Our data supported the occurrence of an enhanced RTE for partial and total split-brain individuals as compared to normal individuals. This suggests that an anterior section of the corpus callosum, which disrupts the transfer of motor/decisional information, suffices to produce an enhanced RTE in split-brain individuals. In addition, in contrast with the RTE of normal individuals, that of total split-brain individuals was modulated as a function of a sensory manipulation. We therefore conclude that the enhanced RTE of split-brain individuals is attributable to both sensory and motor/decisional contributions.
The second study investigated the CUD and the bimanual asynchrony of normal, partial split-brain, and total split-brain individuals. The CUD refers to the subtraction of mean RTs of uncrossed hand-visual hemifield combination from mean RTs of crossed hand-visual hemifield combination. In the context of our study, the asynchrony reflected the difference between the left-hand RT and the right-hand RT on each trial, irrespective of the side of presentation. The effect of sensory and attentional manipulations was assessed for both measures. Our study contributed to dissociate the CUD and bimanual asynchrony. Specifically, total split-brain individuals, but not partial split-brain individuals, showed a larger CUD than normal individuals, whereas both split-brain groups were less synchronous than normal individuals. We therefore postulate that independent processes underlie the CUD and bimanual asynchrony. Furthermore, the parallel modulation of the RTE and bimanual asynchrony across groups suggest common underlying processes for these two measures.
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Interactions multimodales visuelles et tactiles dans l’espaceGirard, Simon 11 1900 (has links)
L’intégration de stimulations provenant de modalités sensorielles différentes nous offre des
avantages perceptifs tels qu’une meilleure discrimination et une accélération des temps de
réponse (TR) face aux évènements environnementaux. Cette thèse a investigué les effets de la
position spatiale de stimulations visuelles et tactiles sur le gain de redondance (GR), qui
correspond à une réduction du temps de réaction lorsque deux stimulations sont présentées
simultanément plutôt qu’isolément.
La première étude a comparé le GR lorsque les mêmes stimulations visuotactiles sont
présentées dans une tâche de détection et une tâche de discrimination spatiale. Les
stimulations étaient présentées unilatéralement dans le même hémichamp ou bilatéralement
dans les hémichamps opposés. Dans la tâche de détection, les participants devaient répondre à
toutes les stimulations, peu importe leur localisation. Les résultats de cette tâche démontrent
que les stimulations unilatérales et bilatérales produisent un GR et une violation du modèle de
course indissociables. Dans la tâche de discrimination spatiale où les participants devaient
répondre seulement aux stimulations présentées dans l’hémichamp droit, les TR aux
stimulations bilatérales étaient moins rapides. Nous n’avons pas observé de différence entre le
GR maximal obtenu dans l’une ou l’autre des tâches de cette étude. Nous concluons que
lorsque l’information spatiale n’est pas pertinente pour accomplir la tâche, les stimulations
unilatérales et bilatérales sont équivalentes. La manipulation de la pertinence de l’information
spatiale permet donc d’induire une altération du GR en fonction de la localisation des
stimulations.
Lors d’une seconde étude, nous avons investigué si la différence entre les gains
comportementaux résultants de l’intégration multimodale et intramodale dépend de la
configuration spatiale des stimulations. Les résultats montrent que le GR obtenu pour les
conditions multimodales surpasse celui obtenu pour les stimulations intramodales. De plus, le
GR des conditions multimodales n’est pas influencé par la configuration spatiale des
stimulations. À l’opposé, les stimulations intramodales produisent un GR plus important
iii
lorsque les stimulations sont présentées bilatéralement. Nos résultats suggèrent que
l’intégration multimodale et intramodale se distinguent quant au GR qu’ils produisent et quant
aux conditions nécessaires à cette amélioration.
La troisième étude examine le rôle du corps calleux (CC) dans l’observation du GR obtenu
pour les stimulations multimodales et intramodales lorsque celles-ci sont présentées
unilatéralement et bilatéralement. Quatre patients ayant une agénésie congénitale du corps
calleux (AgCC) et un patient callosotomisé ont été comparés à des individus normaux dans
une tâche de détection. Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que le CC n’est pas nécessaire
pour l’intégration interhémisphérique de stimulations multimodales. Sur la base d’études
précédentes démontrant le rôle des collicules supérieurs (CS) dans l’intégration multimodale,
nous concluons qu’en l’absence du CC, les bénéfices comportementaux résultants d’un
traitement sous-cortical par les CS ne reflètent pas les règles d’intégration observées dans les
études neurophysiologiques chez l’animal. / The integration of stimuli from the same or different modalities offers many benefits such as enhanced discrimination and accelerated reaction to objects. This thesis investigates the effects of stimuli’s spatial location on the redundancy gain (RG) obtained with cross-modal and within-modal stimulations. The RG is a decrease in reaction times (RT) when two or more stimuli are presented simultaneously rather than a single stimulation.
The first study investigated cross-modal visuo-tactile integration in a single reaction time task and a choice reaction time task. Each unisensory stimulus was presented to either the left or right hemispace, and multisensory stimuli were presented in a unilateral (e.g. visual right/tactile right) or bilateral configuration (e.g. visual right/tactile left). The first task was a simple reaction time (SRT) paradigm where participants had to responded to all stimulations, irrespective of spatial position. Results showed that multisensory gain and coactivation were the same for spatially aligned and misaligned visuotactile stimulations. In the second task, a choice reaction time (CRT) paradigm where participants responded to rightsided stimuli only, bilateral stimuli yielded slower reaction times. No difference in multisensory gain was found between the SRT and CRT tasks for unilateral stimulations. Overall, the results suggest that when spatial information is task-irrelevant, multisensory integration of unilateral and bilateral stimuli is equivalent. However, manipulating task requirements can alter this effect.
In the second study, we investigated if the behavioral enhancements resulting from within-modal and cross-modal integration depend on the spatial congruency of the redundant stimuli. Results show that the redundancy gains (RG) obtained from the cross-modal conditions were far greater than those obtained from combinations of two visual or two tactile targets. Moreover, we found that the spatial alignment of the targets did not influence the RG obtained in cross-modal conditions, whereas within-modal stimuli produced a greater RG when the targets where delivered in separate hemispaces. These results suggest that within-modal and cross-modal integration are not only distinguishable by the amount of facilitation they produce, but also by the spatial configuration under which this facilitation occurs.
The third study examines the role of the corpus callosum (CC) in mediating the RG observed for unilateral and bilateral cross-modal integration. Using a simple detection task, we tested four congenitally acallosal and one callosotomized individuals. No significant difference between congenitally acallosal individuals and controls were found for unilateral within-modal conditions or for multisensory conditions. Overall, these results demonstrate that the CC in not required to integrate cross-modal information across hemispheres and that intrahemispheric processing is preserved in acallosal individuals. Based on previous studies demonstrating the role of the superior colliculus in multisensory integration, our results suggest that in the absence of the CC, the behavioral benefit resulting from subcortical processing by the superior colliculus does not reflect the neurophysiological constraints of multisensory integration.
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